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La Mémoire dans la Peau
(The Bourne Identity)

Universal
(sortie vente zone B France 15/03/2009)

Un film de Doug Liman
Avec: Matt Damon...
a Directeur de la photographie: Oliver Wood



Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
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Au sud de Marseille, un petit bateau de pêche repère le corps inanimé d'un homme ballotté par les flots. Des marins s'empressent de le repêcher. Portant des traces de balles dans le dos, cet homme à l'identité inconnue a miraculeusement survécu, mais il ne se souvient plus de rien. Même pas de son nom. Et encore moins des raisons pour lesquelles on a tenté de le tuer. Toutefois, un indice subsiste : de sa hanche est extraite une petite capsule holographique indiquant un numéro de compte à Zurich. L'inconnu se rend alors dans une banque suisse afin de faire la lumière sur son identité. Une fois sur place, il découvre dans un coffre-fort une malette contenant plusieurs milliers de dollars, un pistolet, un passeport au nom de Jason Bourne et six autres documents d'identité de diverses nationalités. Ce dernier s'aperçoit bientôt qu'il est suivi à la trace par une mystérieuse organisation.

DOSSIER DE PRESSE

Jason Bourne, le héros de La Mémoire dans la peau, est issu de l'imagination du romancier Robert Ludlum. Ce maître de la littérature d'espionnage a consacré trois best-sellers à ce personnage : La mémoire dans la peau (1980), La Mort dans la peau (1986) et La Vengeance dans la peau (1990).
Le romancier, décédé en mars 2001, officie en tant que producteur exécutif du long métrage, et a accepté que cette adaptation diffère librement de son roman, afin d'attirer une nouvelle génération de spectateurs.
 
Le réalisateur Doug Liman souhaitait vivement que La Mémoire dans la peau soit un film reflétant l'image exacte d'un monde, en l'occurence l'espionnage, qui est traité par le septième art de manière plus ou moins réaliste. "La plupart des films d'espionnage relèvent de la pure fantaisie", explique Doug Liman. "J'ai passé un certain temps à Washington, à l'époque où mon père travaillait sur le dossier Iran-Contra, j'y ai vu surgir de vrais espions, et n'en ai jamais rencontré un seul qui ressemble à l'image qu'en donne le cinéma."
 
Selon Matt Damon, c'est le choix de Doug Liman comme réalisateur de La Mémoire dans la peau qui l'a incité à se lancer dans l'aventure. "J'ai eu envie de faire La Mémoire dans la peau pour Doug, à cause de sa sensibilité de cinéaste. J'étais sûr qu'il ne se contenterait pas de faire un film d'action hollywoodien et je me suis dit qu'il était le réalisateur idéal avec qui tenter ce genre d'expérience."
 
La comédienne allemande Franka Potente, révélée avec le film Cours, Lola, cours!, se voit offrir l'accès au monde hollywoodien grâce à La Mémoire dans la peau. La jeune femme se montre particulièrement enthousiaste au sujet de sa première expérience américaine. "Je pense que La Mémoire dans la peau pourrait bien rénover le thriller à la Hitchcock, car, outre ses scènes d'action", explique-t-elle, "il repose sur des personnages authentiques et des relations très fortes."
 
Matt Damon a du subir un entraînement physique intense pour préparer son rôle. "J'avais à peu près trois mois pour me former aux arts martiaux, à la boxe, au maniement d'armes, et devenir un parfait assassin", se rappelle le comédien. Celui-ci fut ainsi initié à un art martial philippin méconnu répondant au nom de Kali. Le chef cascadeur Nick Powell explique que cette pratique "repose sur trois ou quatre mouvements simples et très rapides : parade, blocage, annihilation. On le voit très rarement au cinéma, raison pour laquelle Doug (Doug Liman, le réalisateur) l'a adopté sur ce film. Il voulait que Jason, cette véritable machine à tuer, ait une technique de combat bien à lui."
 
L'action de la majeure partie de La Mémoire dans la peau se déroule à Paris. Tourner dans la capitale française a constitué un véritable casse-tête logistique pour l'équipe du film. Le producteur Patrick Crowley explique qu'"obtenir des permis de tournage à Paris relève du parcours du combattant. Il faut préparer un épais dossier pour chaque extérieur désiré, en indiquant très exactement où seront placées les caméras, où seront parqués les camions, etc. (...) Par ailleurs, la circulation est si dense qu'il est virtuellement impossible à une grosse équipe de couvrir deux extérieurs dans la même journée. Reste que c'est une des villes les plus belles, les plus photogéniques du monde. Je pense que les extérieurs que nous avons sélectionnés en révéleront des aspects inconnus de la majorité des spectateurs."
 
L'équipe de La Mémoire dans la peau a tourné à la fois dans les rues et les bâtiments de Paris. Le quartier de Belleville a particulièrement inspiré le réalisateur Doug Liman, pour qui ce quartier représente "le "vrai" Paris, avec son incroyable patchwork de cultures : Chinois, Vietnamiens, Juifs d'Afrique du Nord, Maghrébins, Africains... Tout cela forme un spectacle très stimulant sur le plan visuel et fort éloigné des clichés touristiques."
 
Prague, capitale de la République Tchèque, recueille de plus en plus les faveurs des studios, qui voient souvent dans cette ville européenne un merveilleux cadre pour le tournage de leurs films. Dans La Mémoire dans la peau, Prague a servi de réplique à la ville de Zurich. Le producteur Patrick Crowley explique que "Zurich n'est pas très excitante sur le plan visuel, sauf si vous la contemplez à une certaine distance, en relation avec son lac. Nous savions pouvoir trouver à Prague des extérieurs plus dramatiques et plus photogéniques. Par ailleurs, la République Tchèque est connue pour être particulièrement accueillante envers les équipes de cinéma."
 
L'une des scènes d'action les plus spectaculaires de La Mémoire dans la peau est sans nul doute celle au cours de laquelle Matt Damon descend une façade d'immeuble à mains nues, le tout sur plus de vingt mètres. L'acteur en garde un souvenir vivace. "Cette descente est probablement ce que j'ai tourné de plus dur au cinéma. J'avais déjà quelques scènes très physiques dans Il faut sauver le soldat Ryan et A l'épreuve du feu, mais celle-ci les bat toutes, car je suis loin d'être un grimpeur confirmé."

 

 

Vidéo : Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?

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Universal propose le premier volet de la sga Bourne dans d'excellentes conditions techniques. Le codage VC-1 dispose d'une très belle latitude et propose une image dense, très cinéma, argentique, piquée, détaillée. Tous nos indicateurs de prestations HD sont au vert: définition aigue, rendu fluide et détaillé, contrastes agencés avec soin, scènes nocturnes lisibles (et ce en dépit du style visuel du cinéaste, assez complexe à encoder il est vrai). L'ouverture maritime dispose de suffisament d'allant, et même si certaines zones sombres le restent parfois un peu trop, l'ensemble séduit part une mise en avant des détails délicate et attentive, preuve d'un encodage maîtrisé. Lors de ces premiers plans, la définition épate par son rendu des textures (le pull de Jason Bourne), et par son évidente facilité à s'accaparer toute la surface réactive de l'image. Les contrastes se montrent plutôt forts et donnent aux scènes nocturnes une très belle définition d'ensemble, découpant les silhouettes avec tact. La lumisosité explose sur les scènes en extérieur jour, laissant alors éclater une très étudiée gamme colorimétrique. Loin de se distinguer par la simple tenue des scènes urbaines grises et dépirmantes, elle parvient parfois à extirper de très belles teintes (Grèce, explosions...) du master, révélant ainsi une certaine richesse expressive. On regrettera toutefois quelques bévues non pas imputables à la compression, mais aux conditions de prises de vue et au style appliqué au métrage: fluctuations du niveau des noirs, définition de certains plans parfois légère (les plans sur le siège du FBI à Langley sont tous très peu définis, sur tous les films de la saga) ou vacillante, tâchettes minimalistes, grain un peu trop prononcé. Mais au grand final, ce seront des images épatantes qui seront proposées, avec un rendu très cinéma. La profondeur de champ laisse à voir toutes les focales employées, et chaque plan se voit défini avec une belle teneur. Une réédition Blu-Ray de haute tenue, pour une oeuvre qui commence quelque peu à dater, mais qui a été très convanablement préservée, et se voit proposée avec beaucoup de qualités. Objectivement, du très très bon sur la quasi-intégralité du métrage. Les éléments source sont propres, à quelques détais près, et la désaturation appliquée sur la majorité du métrage, qui offre un filtre froid à la palette des couleurs, est typique de la saga.

 

Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

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La bande-son la plus ancienne de la saga, datant de 2002, se montre aussi performante que celle des opus les plus récentes, notamment celle, oscarisée, du dernier volet de la saga. Un mixage très réaliste, ample, généreux, qui n'hésite pas à mobiliser tous les canaux actifs afin de répercuter chaque détail de la bande-son sur tous les canaux, à l'aide d'un usage peu modéré de la scène arrière. En ce sens, la partition musicale de John Powell, percussive, violente, symphonqiue parfois, et qui suit la cadence du film avec maestria, se voit reproduite sur tous les canaux, et amplifie son rendu à l'aide de la scène arrière. Les dialogues occupent le centre de la scène sonore avec des qualités objectivement satisfaisantes qu'il sera possible d'observer dès le tout début sur le bateau de pêche. Expansif, réactif, physique, le mixage fait la part belle aux multiples détails qui maillent cette bande-son tapageuse parfois: l'acoustique des lieux a été préservée (rues, intérieurs, actions...) jusqu'aux ambiances naturelles (vent, jardin, oiseaux...) qui permettent à la bande-son de s'émanciper de la scène frontale pour résonner sur la scène arrière, de manière parfois envahissante (les oiseaux et le vent lors de la scène de la ferme). Cette dernière se montre d'aplomb, très détaillée, agressive, intégrée avec soin (raccords avants-arrières très fins et appairés avec tact et précision). Elle n'hésite pas à s'accaparer l'essentiel de l'action lors de la poursuite automobile au coeur de Paris, et véhicule toute l'activité parfois intense dont le film est souvent capable. En ce sens, il sagit là d'une scène multicanaux rayonnante et large, particulièrement expansive une fois en extérieurs, détaillée et piquée sur le terrain acoustique. Assez mobiles, les sons s'emparent de tous les canaux pour exister et composer un paysage sonore en adéquation esthétque et technique avec les sollicitations multiples de la trame narrative. En privilégiant des sonorités concrètes et massives, le film repose sur un bloc expressif de haute tenue, encore amélioré par les 24 Bit de définition du codec DTS-HD Master Audio, et par une répnse en fréquence très large, qui officie sur toutes les gammes du spectre audio disponibles. Les hautes fréquences se montrent ibres et aérées, le film n'ayant pas subi de réégalisation sauvage contrairment à d'autres titres à paraître chez l'éditeur. Le registre grave (et sous-grave) sait se montrer capable de faire parler la poudre lors des coups de feu ou autres explosions. Evenementielle, spatialement cohérenteet expansive, cette bande-son ambitieuse possède de très nombreux atouts et ne manquera pas de surprendre en de maintes occasions. Et ces occasions ne manquent pas: les impacts acoustiques sont parfois saisissants, comme lors de la séquence finale à Paris où les multiples coups de feu résonnent avec maestria, occupant l'ensemble des canaux dans une logique de destruction furieuse. Impactante et très sollicitée, la dynamique enfonce le clou et ancre le long-métrage dans le terrain de l'action brute de décoffrage, et c'est avec une grande satisfaction que nous noterons que toutes les vertus du son multicanal sont mises à contribution lors des séquences clé: mobilité des sons dans l'espace, gestion fine de l'acoustique, imapcts sur la scène frontale (coups de poing vigoureux), logique des ambiances et des effets parfaitement pensée et détailéle, agressivité ponctuelle... L'intégration globale des éléments sonores et symphoniques se montre aboutie, dans chaque tentative, offrant par là même une bande-son explosive, mesurée parfois, mais toujours pertinente. La diaphonie y est parfois idéale, avec une circulation des éléments sonores ou acoustiques à 360°. Rajoutons que l'enregistrement des sons bénéficie d'une très belle efficacité, et que leur placements dans l'espace (mixage et montage son) se montre en tout pints réussie. Toutes ces qualités se combinent, s'interpénètrent, pour donner libre cours à la puissance expressive du mixage.

La piste DTS-HD Master Audio tire son épingle du lot, en offrant des prestations de choix: précision, liberté, impact, elle embaume la scène sonore en la rectifiant et en lui suggérant une pertinence de tous les instants. Le piqué acoustique n'est pas en reste, et l'on se retrouve bien loin de la piste Dolby Digital des éditions DVD, sujettes aux abaissements et tassements de la dynamique, ainsi qu'une propension à la distorsion. Une comparaison ave la piste DTS Mi Débit Française met en évidence la puissance de la scène arrière, et le caractère relevé de la réponse en fréquence sur la piste DTS-HD. Peu de différences objectives il est vrai, mais un renfort de la gamme d'expression et une solidité plus prononcée avec la codec DTS-HD Master Audio, qui rajoute presque de l'air et du poids aux aspects les plus marquants du mixage 5.1.

Ce premier épisode de la saga possède du punch et du mérite, et transfert des qualiéts et autres caractéristiques sonores qui émailleront toute la saga.

 



Suppléments

Ce premier volet lance la gamme des suppléments très riche dont bénéficiera toute la saga.

A signaler: la présence d'un U-Control
(BonusView, profile 1.1) inédit, avec notamment une localisation GPS qui utilise parfois Google Earth (coin supérieur droit du cadre) pour matérialiser les positions de Bourne et des agnets du FBI sur une carte détaillée. Superbe ! Egalement disponible en BonusView, une piste de vidéo fenêtrée issue du making-of, qui montre des photos de production, des extraits du tournage, des interviews... Une autre pist, baptisée "Treadstone Files" permet d'en savoir plus sur tous les personnages lors de leur apparition à l'écran. Très efficace, elle permet de mieux maîtriser la mythologie crééepar Robert Ludlum au fil des épisodes de la saga.

- Commentaires audio de Doug Liman

  • Featurette: "The Birth of Jason Bourne" (SD, 14 minutes) -
  • Featurette: "From Identity to Supremacy: Jason & Marie" (SD, 5 minutes).
  • 'Featurette: "Access Granted: An Interview with Screenwriter Tony Gilroy" (SD, 4 minutes)
  • Featurette: "The Bourne Mastermind" (SD, 6 minutes)
  • Featurette: "The Speed of Sound" Documentaire sur la création sonore. Présent en zone A, indisponible en zone B ! Il se voit remplacé par une version étendue de la scène de la ferme.
  • Featurette: "Inside a Fight Sequence" (SD, 5 minutes)
  • Featurette: "Cloak and Dagger: Covert Ops" (SD, 6 minutes)
  • Featurettes: "The Bourne Diagnosis" (SD, 3 minutes)
  • Scènes coupées, et fin alternative (SD, piètre qualité) Cette section inclut notamment une ouverture alternative où tout le film était supposé être composé d'un gigantesque flashback...
  • Music Video (SD) - le clip de Moby, "Extreme Ways".
  • Theatrical Trailer (HD)

  • The Ludlum Identity / Supremacy / Ultimatum: trois segments de 12 minutes sur l'auteur de la saga littéraire, tous passionnants.

  • Accès BD Live (inédit en zone A, visiblement)

  • Sans oublier la fonction "My Scenes", permettant de partager les scènes du film à l'aide du BD-Live

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Note DTS

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

 

 
Note Globale

Note Globale



Note
jaquette


specifications techniques

- Blu-Ray Disc 50 Go
- 118 minutes (film)
- Zone B (PAL) - France
- Intro DTS: NON

- Changement de piste son à la volée possible



format video
2.35:1 Cinémascope

1080p/24

Encodage VC-1

 

format DTS
- Anglais 5.1 Master Audio (48 Khz, 24 Bit)

- Français 5.1
- Espagnol 5.1
-...



format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français
- Anglais
- ...


interactivite
- Menus animés et 5.1
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppléments





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