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titre du film

Dolby True HD Russe
DIAPASON Français
Russe
Anglais
(Mi Débit)
Codec Vidéo MPEG-4 AVC
Format
DIAPASON

Zone: B (PAL)
Editeur:
Fox France
Sous-Titres
: Français...
Durée: 118 minutes
Boîtier
: Blu-Ray Standard
Interactivité: standard
Blu-Ray Double Couche (50 Go)

Disponibilité: 6 août 2008

DAYWATCH

Chronique par Cornwall (Stéphane Roger)

 

Moscou, de nos jours. Dans une cage d'escalier d'un immeuble ordinaire, une jeune femme est assassinée de sang-froid, mais on ne relève aucune trace de violence sur son corps.
On découvre assez rapidement que cette femme était une "Autre de l'Ombre" et qu'elle était membre de Day Watch, une organisation secrète dirigée par un sombre et puissant sorcier dénommé Zavoulon. La trêve fragile, qu'avaient conclue la Lumière et l'Ombre et qui s'est maintenue pendant des siècles, est brisée - les "Autres de la Lumière" étant les principaux suspects.
Guesser, le commandant de Night Watch, rassemble immédiatement ses troupes, un meurtre étant un événement grave et ses conséquences pouvant conduire à une guerre ouverte entre les forces de la Lumière et celles de l'Ombre. Night Watch doit réagir, mais Guesser doit préalablement découvrir où chacun des "Autres de la Lumière" se trouvait au moment du meurtre. Il s'avère que seul Anton Gorodetski n'a pas d'alibi à fournir...Anton continue de combattre les forces du mal. Alors qu'il tente de retrouver son fils, une nouvelle menace, plus terrifiante encore que ses combats passés, se fait jour...

 

 

 

Day watch est le second volet de la trilogie fantastique russe inaugurée en 2004 par Nightwatch et qui se clôturera avec Dusk watch. Une trilogie adaptée des romans de Sergei Lukyanenko. Le premier film avait remporté un énorme succès au box-office national, devançant même Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau. Cette suite a fait encore plus fort en attirant près de 7.2 millions de spectateurs en Russie, amassant plus de 30 millions de dollars de recettes en Russie.

L'idée de l'Obscurité dans laquelle les personnages ne cessent d'aller et venir était déjà présente dans les livres de Sergei Lukyanenko. "l'idée était que l'Obscurité était une sorte de monde parallèle dans lequel seuls les Autres pouvaient pénétrer et où ils pouvaient survivre" explique Timur Bekmambetov. "Nous avons eu un problème au moment du tournage, car bien que ce soit facile de comprendre le concept, ca l'est moins de le montrer. Il fallait donc que nous décidions : pourquoi ces gens devaient-ils d'abord aller dans l'Obscurité ? Juste pour montrer qu'ils sont différents ? Donc pour créer cet effet dramatique, il fallait que nous fassions en sorte qu'il soit capital pour les personnages d'y aller."
 
Né au Kazakhstan et psychiatre de formation, Sergei Lukyanenko a publié ses livres au tournant des années 90, parmi lesquels "Le labyrinthe des reflets"; "Night Watch" ou "Les faux miroirs", qui lui ont apporté la notoriété. "Cela faisait longtemps que je voulais écrire un conte fantastique, mais les gnomes et les elfes ne m'intéressaient pas" explique le romancier à propos de son travail sur Nightwatch et Day watch; avant de poursuivre : "Comment décrire la magie si nous ne pouvons pas observer ses manifestations dans la vie courante ? C'est là qu'est née l'idée du Crépuscule comme champ de batailles de mages vivant parmi nous, mais dont les comptes se règlent au Crépuscule afin de ne pas inquiéter le commun des mortels. Puis j'ai imaginé une organisation, Nightwatch, qui contrôlerait ces mages. Au tout début, je pensais qu'elle contrôlerai tous les mages sans distinction. C'est alors que m'est venue l'idée d'une organisation antagoniste, Day Watch. Je ne suis pas sûr que ce soit juste; peut-être eût-il mieux valu qu'ils travaillent ensemble et qu'ils fassent ensemble le ménage dans leurs rangs. Mais c'est trop tard..."
 
C'est le succès de Nightwatch qui a attiré l'attention des studios de la Fox sur le prodige Timur Bekmambetov, avant de lui confier en 2007 la réalisation de Wanted : choisis ton destin, dans lequel Angelina Jolie incarne une tueuse à gages prenant sous son aile James McAvoy, avec la complicité de Morgan Freeman. Le réalisateur signe ainsi son premier film aux Etats-Unis.

 

 

Une suite plus ample, plus large mais aussi plus forte, qui se voit dominée par l'exploitation totale d'un univers formel entre dinguerie apocalyptique et romanesque de pacotille. Des valeurs fortes dominent la mise en scène de Timur Bekmambetov, et même s'il s'agit ici d'une version hybride mi-russe mi-américaine, le film se laisse porter par son propre souffle. Des axes culturels seront particulièrement difficiles à négocier par un public non Russe, mais qu'importe: le spectacle et son aura dévastatrice domine, emportant parfois tout sur son passage sans réelle cohérence affichée.


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d L'image

Globalement, l'image de Daywatch reprend trait pour trait les caractéristiques de son prédécesseur, et nous vous laisserons en découvrir la teneur un peu plus bas dans cette section. Le format passe ici au CinémaScope. La palette colorimétrique s'y montre volontiers plus chaude et fait briller de superbes couleurs primaires sous la neige ou lors de séquences en intérieurs. Davantage de chaleur, mais aussi un degré de définition encore plus poussé que sur Nightwatch où sur certains gros plans de visage notamment, l'image possède un piqué sidérant et affiche une dynamique vidéo de premier ordre. Les lumières se montrent aussi plus perforantes pour la rétine, preuve d'une luminosité ajustée. Les contratses demeurent forts et convaincants, et le grain de pellicule se montre élégamment intégré, encore plus que dans Nightwatch. Un style identique au final entre les deux opus, tournés dans la continuité, qui conserve ici une image Blu-Ray solide et stable, très performante.

Night Watch nous arrive dans un transfert Blu-Ray de toute beauté, solide, costaud, lumineux, et paré d'une souvent étonnante définition. L'éditeur propose en effet un master impeccable et de première fraîcheur, très à même de restituer les éclairages souvent crus et tranchants de l'univers du film. A ce titre, les couleurs et l'étalonnage colorimétrique se montreront à leur avantage lors de la première grande partie du film, avec des tonalités primaires très saturées, mais sans artifice outrancier. Les extérieurs moscovites se montreront à leur avantage avec des images solides et fortes, piquées et détaillées, bien qu'elles subissent d'importantes altérations lors du montage. Chaque effet transperce l'écran (désynchro etc...) et s'octroie un niveau de détail souverrain, très régulièrement. les rouges et les jaunes éclatent à l'écran, ils affichent un niveau de reproduction de haute volée. Les contrastes, s'ils ont tendance à fluctuer dans la dernière partie du film, se montrent eux aussi tranchants et investis d'une superbe dynamique vidéo Haute Définition. Le couple luminosité /contrastes affiche de très belles valeurs et une belle stabilité sur l'essentiel du métrage. Au grand final, il s'agit ici d'un pressage surprenant pour la plupart, doté d'une belle précision et des valeurs fortes, mise en valeur avec une très belle acuité par le format MPEG-4 AVC. Les textures, grâce à la définition cisellée, occupent l'écran avec une superbe précision, et un effet 3D est habituellement observé, offrant aux images une lisibilité optimale et un cachet très en phase avec l'univers du film. Une présentation très solide donc, forte d'un piqué d'image réussi, et d'une densité à toutes épreuves. Certains plans sont réellement au-dessus des autres, et laissent apercevoir la propreté du master employé de manière éclatante. Fluditité et absence de défauts majeurs caractérisent l'encodage image de ce Blu-Ray que l'on n'attendait pas aussi réussi.



Le Son

Idem là aussi, et ce même si cette bande-son s'offre davantage aux extrêmes que sur Night Watch. L'équilibre tonal y est identique et la balance des effets, la présence multicanaux peu ou prou identique, avec toutefois un net renfort sur le plan de la cohérence spatiale. L'univers acoustique du film se dévoile avec frénésie dès la superbe séquence d'introduction, appuyée par un fracas de tous les diables. Le reste du métrage se verra dominé par l'exploitation d'une dynamique assez conséquente sur la piste DTS Russe originale, que le mixage saura intégrer au travers d'une spatialisation rondement menée sur l'ensemble des canaux. Ceux-ci se montreront plus agressifs et moins timorrés que sur Night Watch, et s'offriront au spectateur au travers d'une bande-son culmimant des instants sonores très concrets et d'autres beaucoup plus abstraits, très expertement reproduits sur une scène sonore multicanaux en 5.1 ouverte et favorablement événementielle (comprendre active et délurée).


Passé la surprise de découvrir, sur un titre Fox, une piste Dolby True HD et non une DTS-HD Master Audio, nous nous concentrons sur la piste son proposée en DTS 5.1 Mi Débit. Cette VO demeure assez fidèle au rendu déjà apparent sur DVD, mais semble proposer des caleurs dynamiques supplémentaires, ainsi qu'un résultat d'écoute largement plus convaincant. Elle saura se montrer large et expressive cette bande-son, dynamique à souhait, et reposant sur des bases tantôt trop timorrées, tantôt dantesque de puissance décuplée. Quelques incohérences artistiques viennent toutefois ternir quelque peu les résultats finaux: en effet, la bande-son aura parfois tendance à s'effondrer là où le film s'en passerait bien. Les canaux sont actifs avec suffisament de véhémence et de violence multicanaux, mais le résultat final, pourtant habile et bien portant, manquera sa cible en raison d'une dextérité fluctuante.

Les dialogues se détachent très bien des voies frontales, et animent la scène sonore avec une grande clarté et une belle dynamique sur le haut médium, d'où une directivité acérée et une précision à tout bout de champs. La dynamique souvent explosive permet de renforcer la réponse en fréquence et d'offrir à la bande-son des zones d'éclat 5.1 souvent d'une belle effiicacité. La mobilité des sons, pourtant très incohérente, donne lieu à une belle étendue surround et à une couverture presque optimale du champs acoustique. La scène arrière prend régulièrement le relais avec une netteté parfois aiguisée, parfois bien plus matte, et offre des extensions sonores de premier ordre, qu'il s'agisse d'effets sonores ou de répartition des ambiances disséminées avec soin. Sans pour autant prêter le flanc à une exploitation typiquement atmosphérique, la bande-son se repose de bien nombruses fois sur le renfort offert par les voies arrières, qui proposent un univers acoustique riche et varié, nuancé (même en termes de qualité de restitution) mais assez tempéré sur certains pans du métrage. La dynamique observée s'y répartie avec soin également, et propose une scène arrière texturée et palpable, très physique, bien que l'on puisse lui reprocher une exploitation de la stéréophonie assez typée, pour ne pas dire peu subtile et archétypale (ambiances droite-gauche, droite-gauche systématique, sans création véritable).

Les champs sonores, lors des scènes d'action, dessinent une belle énergie acoustique qui offre au film un complément dramatique riche et événementiel. Certains fréquences transercent d'ailleurs la scène sonore d'avant en arrière, au ralenti, avec de superbes trajectoires dessinées entre les diffuseurs. Le registre grave est exploité de manière habituelle, sans véhémence particulière, mais avec impact et poids. On regrettera en revanche qu'il ne soit pas exploré avec davantage de profondeur sonique et de subtilité.

Les multiples pirouettes du mixage se voient restituées avec panache et énergie et, enfin, avec une clarté manifeste qui laisse briller de nombreux détails dans l'univers acoustique du film. En guise de conclusion, on n'oubliera pas de mentionner que les sons demeurent clairs et bien placés sur l'ensemble du spectre, où chaque zone clé est reproduite de manière expansive et vive. La spatilisation multicanaux offre parfois des instants riches et intenses, mais dans l'ensemble, la bande-son propose toutefois une scène sonore quelquefois peu rigoureuse et accumulant des incohérences (artistiques) dans l'exploitation des situations cinégéniques.

Le codec DTS accentue l'équilibre de la bande-son et déploie l'ampleur acoustique de manière plus conséquente. Les voies arrières se voient plus largement incluses, tandis que la dynamique reste percutante, offrant aux scènes avant et arrière un coffre supplémentaire et un renfort d'expressivité. La version Dolby Digital 5.1 downmixée de la piste Dolby True HD est encodée avec un offset de -4dB (triste habitude...).

 

 

 

InteractiitéInteractivité

La Fox accueille les spectateurs (enfin!) par un menu sonorisé proposé en HD fixe. Ceci induit tout de même davanatge de confort et d'élégance à leurs publications jusqu'alors dépourvues de menu racine, mais proposant seulement des menus pop up certes très fonctionnels, mais accessibles uniquement durant la lecture.

Intégralement proposée en SD, l'interactivité inclut:

- Un making of plutôt réussi et loin des clichés hollywoodiens, mélange d'interviews et d'image de tournage (4/3, DD 2.0, SD)

- Des scènes coupées commentées

- Un commentaire audio du cinéaste russe sous-titré.

- Un autre commentaire audio du "graphic novelist"

- Quelques modules sur les personnages, les thèmes... - Des galeries: storyboards, posters

 

 

Note Image Note Image 1080p
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