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NOS PARTENAIRES

Note Globale

The Dark Knight


Warner Bros.
(sortie vente zone A décembre 2008)

Lisible sur les platines zone B (absence de zonage de la part de l'éditeur)
Prévision de sortie zone B: février 2009.

Un film de Christopher Nolan
Avec: Christian Bale, Heath Ledger...

d 2008



Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
film1
 

Batman aborde une phase décisive de sa guerre au crime. Avec l'aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, Batman entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville. L'association s'avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : le Joker...

 

 

DOSSIER DE PRESSE

Précédé d'une campagne marketing particulièrement intense, The Dark Knight, Le Chevalier Noir a connu une sortie spectaculaire aux Etats-Unis puisque le film pouvait être vu dans près de 4 360 cinéma, un record ! Plusieurs séances à 6h du matin ont même été ajoutées aux programmes afin de satisfaire les demandes des spectateurs dont certains avaient réservé leur billet plusieurs jours à l'avance. Fort de cet impressionnant dispositif, le film a récolté plus de 155 millions de dollars lors de son premier week-end d'exploitation aux Etats-Unis, battant au passage le record de Spider-Man 3. Sur sa lancée, il a même été le premier film à atteindre les 200 millions de dollars de recettes en cinq jours sur le territoire américain (rentabilisant au passage son budget) ! Le précédent record était de... 8 jours
 
The Dark Knight est la suite de Batman Begins, déjà réalisé par Christopher Nolan. Si Christian Bale, Michael Caine et Gary Oldman sont toujours de la partie, Katie Holmes a dû toutefois laisser sa place à Maggie Gyllenhaal dans le rôle de Rachel Dawes. Officiellement, la jeune actrice n'était pas disponible pour le tournage.
 
Le tournage du film a, une première fois, été endeuillé en septembre 2007 par le décès d'un cascadeur (Conway Wickliffe) lors d'une répétition à bord d'un véhicule 4x4. Mais c'est en janvier 2008 que le choc fut le plus rude lorsque le monde appris la nouvelle du décès de Heath Ledger qui interprète le Joker. Le comédien ayant déjà tourné l'intégralité de ces scènes, le tournage ne fut toutefois pas remis en cause. Le film leur est dédié.
 
Dès les premières projections de The Dark Knight, une rumeur comme quoi l'interprétation du Joker d'Heath Ledger pourrait être récompensée par un Oscar, envahit la presse. Avant lui, seuls les acteurs James Dean, Spencer Tracy et Peter Finch furent nommés aux Oscars après leur décès (Peter Finch fut toutefois le seul à obtenir la récompense)
 
L'inquiétant personnage du Joker avait déjà été interprété une première fois par Jack Nicholson dans Batman, réalisé en 1989 par Tim Burton. Quant à Harvey "Double-Face" Dent, c'est Tommy Lee Jones qui lui prêta une première fois ses traits dans Batman Forever dirigé par Joel Schumacher.
 
Matt Damon, Hugh Jackman, Ryan Phillippe furent un temps pressentis pour incarner Harvey Dent avant qu'Aaron Eckhart n'obtienne le rôle. Pour le rôle du Joker, des acteurs aussi prestigieux qu'Adrien Brody, Sean Penn et Robin Williams avaient également émis le souhait d'incarner le célèbre psychopathe.
 
Christopher Nolan nous dévoile son approche du Joker : "Le Joker est LE méchant suprême. Il est une icône au même titre que le Chevalier Noir (...) Fidèle au ton que nous avions établi dans Batman Begins, nous avons décidé que ce Joker serait, en dépit de son surnom, un homme plutôt sérieux. Nous sommes partis de l'idée qu'il incarnait l'anarchie et le chaos à l'état pur, qu'il n'avait d'autre but que de détruire pour le seul plaisir de détruire, et qu'il était par là même totalement insaisissable... et passablement terrifiant." Pour se préparer à ce rôle difficile, Heath Ledger a passé plusieurs semaines, seul dans une chambre d'hôtel, à tenir un journal où il ressassait toutes les idées sombres que pouvait avoir le Joker tout en travaillant la posture et l'attitude du personnage.
 
L'étrange moto que conduit Batman, le Bat-Pod, est conduite par un cascadeur français : Jean-Pierre Guy. Le véhicule est, quant à lui, équipé des mêmes pneus que ceux de la Batmobile et embarque, sur chaque flanc, un canon de 40 mm, des mitraillettes de 50 et des lanceurs de grappins.

 

CRITIQUE

Avec une narration linéaire, au style presque vaseux, cette oeuvre de tout les records ne laisse qu'un goût amer. En faisant du non-événement un principe de méthode (faux film d'action, fausse étude psychologique...), le cinéaste rate complètement sa cible, s'appuyant sur un script abject rédigé par ses soins et ceux de son frère Jonathan Nolan. De passages parodiques dont on se demande encore ce qu'ils font là (l'ouverture avec les ersatz de Batman...) en séquences non abouties (l'essentiel d'un film dans lequel il ne se passe tout bonnement rien, sans point de départ, sans point terminal...), The Dark Knight représente un inoubliable ratage, une splendeur éteinte par elle-même, l'ombre d'une oeuvre qui aurait pu devenir culte.

Au grand final, il ne subsiste qu'une oeuvre sans âme, forcée, empreintée, risible parfois, qui navigue à vue et n'atteint jamais l'état de grâce tant relevé de ci de là. Deux heures vingt d'un spectacle flasque et sans enjeux, pour découvrir un combat final opposant le caricatural Batman à... trois chiens qui le mettent au tapis. Ces séquences finales représentent le point culminant d'un film bancal et au classicisme insupportable, des séquences qui culminent vers une non-résolution, un refus du sens, un déni d'ampleur dramatique. Avec ses 'pages' psychologiques de bas étage disséquées par une mise en scène pompeuse essentiellement constituée de dialogues vides de toute substance, le film de Nolan cumule mépris et dédain, en accumulant les forces négatives d'un récit au final inexistant, et des personnages qui n'apparaissent à l'écran comme l'ombre de ce qu'ils auraient pu devenir. Sans ambiguité ni âme, The Dark Knight constitue un échec cuisant: celui du non-cinéma et du refus de toute perspective. Désolé, mais nous ne mordrons jamais à l'appât, et ne succomberons pas aux sirènes de ce cinéma délavé et immatériel, débarassé de toute grâce, comme avait pu l'être son prédécesseur, réussi en tout points. Batman Begins et The Dark Knight n'ont en effet rien à voir l'un avec l'autre, tel deux jumeaux qui depuis toujours s'ignorent.


Vidéo : Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?

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Un fois passée la déception cinématographique, concentrons-nous sur les vertus formelles de ce pressage. A film décevant et abject, pressage redoutable, du moins pour ce qui est de l'image.
Avec son aspect hybride, le film ayant tourné en 35mm standard et au format IMAX (du Super 70mm de très haut calibre que nous connaissons très bien pour avoir fréquenté très régulièrement de salles IMAX en Amérique du Nord), difficile de convaincre, mais c'est là la seule essence du film de Nolan: un exigence visuelle inédite, un projet-laboratoire dont ce Blu-Ray tire la quintessence. Les séquences en 35mm se montrent très robustes, et profitent d'un excellent étagement des plans, et d'une dynamqiue vidéo conséquente. L'image y est détaillée à l'extrême, et l'on devine même qu'un filtre de 'sharpness' a été appliqué en lieu et place des habituels filtres passe-bas permettant de lisser l'image. Cet encodge VC-1 repose en effet sur une définition cisellée et au rasoir, des contrastes détonants, et une saturation des couleurs (lorsqu'elles sont présentes) presque exemplaire. A signaler toutefois: des 'black crush' récurrents (écrasement et 'charbonnement' des noirs qui se montrent, pour une fois, "trop" noirs) qui déstabilisent l'équilibre naturels des images et assombrissent le rendu de manière considérable. Du coup, les visages éclairés dans l'obscurité ont du être retouchés à la palette numérique, ce qui occasione des teintes de peau artificielles, trop jaunies et loin de tout réalisme. Ces 'black crush' émaillent l'entiereté du film et laissent un goût très amer dans les yeux... Une importante réserve, que nous portons à votre connaissance, mais, semble-t-il, le film a été conçu de la sorte. Les extérieurs jours brillent de mille éclats (Gotham City étant désormais loin du lit de noirceur du précédent opus, mais se voit brûlée de lumière, éclairée par un soleil quasi-méditerranéen... sans la moindre cohérence avec l'univers noir et glacé, d épressif d'un chevalier noir tel que Batman), préservant le même degré de détail, et proposant une luminsosité affutée, aux couleurs saturées de manière exemplaire. Le meilleur pressage de Warner, sans le moidnre doute.

Les plans tournés en IMAX remplissent le cadre (1.78 plein écran en 16/9 anamorphique) et profitent d'un substantiel gain en termes de détail et de netteté. Le bond est spectaculaire, et l'on atteint en effet des sommets pour le format Blu-Ray. La profondeur de champs se fait plus profonde, et les premiers plans bien plus nets (focus ciblé). L'IMAX préserve la saturation des couleurs avec toutefois un rendu plus homogène, même dans les scènes sombres, qui semblent moins bouchées. La seule séquence d'action du film (5 minutes sur deux heures trente trois...) se voit ainsi maximisée en terme de rendu, et profite d'un cadre plus grand, plus rempli, plus net, et à l'encodage très fortement amélioré. Certains plans larges aériens sur la ville de Gotham, toujours en plein soleil, se montrent élogieux, avec une dynamique vidéo de tous les diables. Un point ultime pour le format Blu-Ray. Ces plans dispersés de ci de là dans le plenum du film, de manière pas toujours cohérente, illuminent littéralement l'écran, et profitent d'une définition acérée au possible, au niveau de détail prodigieux.

 

 

Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

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L'éditeur, Warner, véritable bête noire de DTS-Phile depuis des années en raison de ses choix de retraitement de la bande-son tout à fait abjects (sur DVD, les pistes Dolby Digital 5.1 n'étaient présentées qu'en 384 Kbps, avec, majoritairement, une scène arrière inexistante et tout bonnement effacée par rapport à l'expérience en salle), propose cette fois-ci une piste son plus convaincante mais souffrant toujours des mêmes limitations. Un conseil: la piste son par défaut lancée lors de la lecture du disque est la banale et asceptisée (totalement, elle propose 15 bons décibels de moins) Dolby Digital 5.1 standard (toutefois présentée à 640 Kbps). Minable, elle est tout simplement inaudible et apparaît comparable à un fichier mP3 compressé à 32 Kbps... Inaudible et revue à la baisse, elle est à éviter. Si comme nous vous n'êtes pas équipé pour décoder les nouveaux codec son HD, choissisez tout de même la piste Dolby True HD qui vous offrira 640 Kbps mais sans limitations fréquentielles aucunes. La dynamique y grimpe de quelques très bons décibels, étoffant la façade avant et rétablissant le niveau de production des dialogues à la normale.

Mais le bas blesse quand même... The Dark Knight étant avant tout un film de dialogues insipides, le mixage, pourtant signé Richard King (sound designer et mixeur, omme il le fut sur les mémorables La Guerre des Mondes ou encore Master and Commander), ne bénéficie d'aucune attention particulière. Seuls trois ou quatre effets arrières, très discrets et noyés dans l'informe masse sonore que propose Warner avec son traitement audio imposé se feront ressentir. Pour le reste, la scène arrière est inexistante, sans ampleur, ni autorité, sans âme ni même performance, à l'image du film. Le film reposera donc entièrement sur l'exploitation de la scène sonore frontale, suffisament dynamique et détaillée pour convaincre, et ce même si l'éditeur a encore cru bon de la retravailler pour l'adapter à un environnement domestique (dynamique amoindrie, ouverture sur le spectre retravaillée...). En ce sens, les dialogues dominent, et se voient diffusés avec une appréciable clarté et un réalisme acoustique convaincant. La stéréophonie frontale ne sera guère développée. Peu expansive, elle maintient toutefois une agréable inelligibilité, mais sans réelle présence. Le sound design, pour sa part, demeurera reativement sage. Les quelques gadgets bénéficient d'une création sonore un peu plus poussée, mélange de sonorités originales, exotiques, de cliquetis métalliques et autres moteurs vrombissants. Seul le canal central sera à même de les restituer puisqu'ils ne seront même pas ventilés sur les autres canaux, ou très peu. La séquence d'attaque centrale relève tout de même l'ensemble, en offrant à la bande-son une dynamique presque stupéfiante et une ouverture des canaux plus poussée. Mais le mode de diffusion demeure frontal et comme asceptisé, désamplifié.

Le registre grave est en revanche en bonne forme, et propose une belle extension vers l'infra-grave, même s'il n'atteient pas les octaves les plus bas, Warner oblige. Réactif et envoûtant, le canal 0.1 LFE suggère profondeur et ampleur, et s'impose comme le canal le plus actif, employé même sur la musique de Hans Zimmer. Cela mis à part, rien ne ressort de cette bande-son polissée et atténuée, à l'ampleur très relative et à l'impact inexistant pour la plupart. Un état de fait combinant deux caractéristiques intra-spécifiques au film: son mixage dénué de toute ampleur et le traitement infligé au son par l'éditeur... True HD ou Dolby Digital standard: même combat.

 



Suppléments

Finalement assez décevante elle aussi (le Blu-Ray et le DVD ont été visiblement élaborés à la va vite, très vite même, par l'éditeur...), elle propose, outre un disque DVD supplémentaire contenant la copie digitale du film:

Une heure de documentaires segmentés en dix modules sur le disque un, présentés en HD. Le premier se montre le plus pertinent, et revient sur le tournage au format IMAX. Les autres insistent sur les séquences d'action, c'est à dire environ 4% du métrage... A signaler qu'il est possible de les regarder indépendamment, ou bien de se laisser aller à l'aide d'une icône de disque cligontant lors du visionnage du film, comparable au "lapin blanc" de la première édition DVD du film Matrix. Aucun profil 1.1 BonusView n'est requis, là où il aurait été fort apprécié...

Sur ce disque un... c'est tout. Un accès au nouveau module BD-Live de l'éditeur. Quelques mots: la présentation y est sans doute la plus élégante qu'il nous ait été de visionner, mais pour des raisons de blocage d'adresse IP, il ne nous a pas été possible de nous inscrire pour participer à des événements online, même en indiquant que nous habitons aux USA... Pour le reste, le BD-Live made in Warner offre des bandes-annonces en streaming, fenêtrées, encodées en Dolby Digital 2.0. Des saccades en cours de lecture sont à prévoir. Le clavier virtuel proposé est agréable à prendre en main, et se montre plutôt rapide.

Le disque deux ne propose qu'une poignée de bandes-annonces (HD 1080p mais DD 2.0 pour le son... plus convaincant que le 5.1 du film si écouté en Prologic II, bien plus dynamique et, enfin, proposant des effets convaincants), ainsi que deux documentaires (HD 1080p et DD 2.0) de 45 minutes chacun. le premier se centre sur les gadgets de Batman, mais bien entendu, puisque The Dark Knight ne s'y intéresse plus du tout, ce seront surtout de ceux de Batman Begins que l'on parlera... au point que l'on se demande pourquoi ce documentaire ne figurait pas sur l'édition Blu-Ray de Batman Begins... Le sécond (HD 1080p, DD 2.0) s'intéresse à la psychologie du chevalier noir... du moins, essaye de s'y intéresser...

Une interactivité conçue trop rapidement, qui ne convainc que guère... Prévoir, d'ici un an, une réédition plus complète... sans le moindre doute.

A signaler, la présence d'un fourreau cartonné du plus bel effet.

 

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Dolby True HD 5.1

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

Note Globale
Ce test Blu-Ray est sponsorisé par notre partenaire zone A, Cinebox.net

 
Note Globale

Note Globale



Note


specifications techniques

- Blu-Ray Disc 50 Go
- Blu-Ray 25 Go
- Copie Digitale (DVD)
- 153 minutes (film)

- Zone A (USA + Canada)

- Intro DTS: NON
- Changement de piste son à la volée possible


- BonusView (profil 2.0)



format video
2 .35:1 CinémaScope
1.78:1 IMAX

1080p/24

Encodage VC-1

 

format DTS
- Anglais 5.1 Dolby True HD
- Anglais Dolby Digital 5.1
- Français 5.1



format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français
- Anglais
- ...


interactivite
- Menus animés et 5.1
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppléments





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