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NOS PARTENAIRES

James Bond Contre Dr No

Fox Home Video
(sortie vente zone B France 31/10/2008)

Un film de Terrence Young
Avec: Sean Connery, ursulla Andress...

d 1962


Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
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Le chef des services secrets de Sa Majesté britannique, "M", envoie en mission à la Jamaïque l'agent spécial 007, James Bond, enquêter sur la disparition d'un de ses collègues. L'espion va affronter la puissance maléfique de Spectre, organisation criminelle qui vise à la domination du monde, personnafiée par le redoutable Dr No. Au gré de ses aventures il rencontrera la sublime Honey, qui surgit de l'eau vêtue d'un bikini blanc

 

Deux semaines avant le début du tournage le rôle de Honey Ryder n'était toujours pas distribué. Un jour, les producteurs tombèrent sur une photographie que l'acteur John Derek avait apporté de sa femme, Ursula Andress, et lui offrirent le rôle sans même l'avoir rencontrée. D'après certaines rumeurs, la photographie montrait Ursula légèrement vêtue lors d'un concours de t-shirts mouillés. La jeune femme, qui n'avait jamais imaginé jouer dans un film, accepta le rôle grâce aux encouragements de son ami Kirk Douglas, enthousiasmé par le scénario.


D'après l'autobiographie du producteur Albert R. Broccoli, titrée When the Snow Melts, le premier choix de Ian Fleming pour jouer son héros de fiction se portait sur Roger Moore, choix qui s'explique (toujours selon Broccoli) par sa performance dans la série Le Saint. Mais cette révélation devient douteuse quand on sait que les premières diffusions du Saint en Angleterre ne débutèrent qu'en octobre 1962, un jour après la projection de James Bond 007 contre Dr. No. Volonté inconsciente de Broccoli de redorer le blason de Roger Moore, qui incarna l'espion britannique après Sean Connery?


Vidéo : Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?

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Miraculeuses! Aucun mot ne semble assez puissant pour évoquer la clarté souverraine des images proposées par cette restauration de Lowry Digital Images, également nommée DTS Images (la société de restauration a appartenu à DTS jusqu'à l'an passé). Tout est ici réuni pour proposer une expérience unique en Haute Définition. Le film a été scanné très lentement (quelques centimètres à la minute) sous 4K (deux fois la résolution maximum du Full HD 1080p) et les résultats laissent pantois. Une toute nouvelle jeunesse pour cette oeuvre lumineuse de 1962, qui donne pafois l'impression d'avoir été tournée hier. La gamme de contrastes se montre très large, délivrant des images impeccablement lumineuses et à la luminosité parfaite. Les blancs ressortent avec acuité, illuminant votre pièce de diffusion. La définition, très gros point de cette restauration, laisse éclater au grand jour des détails jusque là invisibles: les matières, vêtements, objets, premiers plans et arrière-plans se montrent à leur avantage et respirent de vie. La finesse de l'image se montre sans pareil, et la dynamique vidéo de très haut vol. Nous avons particlièrement apprécié la luminosité incendiaire de ce pressage, qui offre aux extérieurs jour une patine visuelle qui constitue à n'en point douter ce que l'on a pu voir de plus surprenant sur ce nouveau format vidéo Blu-Ray. La gamme chromatique, très large, restitue les ambiances avec une pêche incroyable: chaque teinte semble réelle, et les couleurs primaires respirent de naturel, affirmant la souverraineté d'un Technicolor flamboyant. Ajoutons que le bitrate se montre lui aussi généreux (encodage en High Bitrate), et ne laisse jamais apercevoir des artefacts de compression ou autres détails compressifs. Mis à part quelques traces de DNR, rien de spécial à signaler pour cet encodage d'une très belle finesse et au piqué enchanteur, très détaillé et naturel, qui ne manquera pas d'enthousiasmer les fans. La présence d'un grain argentique très fin embaume un ensemble décidément très cinéma dans son rendu, empêchant de laisser poindre une image trop numérique. Un pressage resplendissant et superlatif, point barre.

 

 

Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

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Un remixage multicanaux plutôt talentueux est proposé par l'éditeur. Il fait partie de la restauration de 2006, et se voit présenté en DTS-HD Master Audio sur la version originale Anglaise. Les résultats enthousiasment tout autant que la section image: la bande-son se montre relevée au piment, et bénéficie d'une très agréable réponse en fréquence qui laisse libre les hautes fréquences et n’hésite pas à faire rugir le registre grave via un canal 0.1 LFE plutôt musclé en de rares circonstances. Les limitations d’époque viennent bien évidemment blesser le rendu et l’homogénéité de la spatialisation, mais dans l’ensemble, celle-ci se montre innovante, notamment lors de la première apparition sonore de Dr No, qui use et abuse de la stéréophonie de la scène arrière. Les multiples nappes sonores qui nourrissent le film se voient présentées avec tact et précision, comme c’est le cas sur la partition mythique : cette dernière bénéficie d’une large présentation, expansive et claire, avec un excellent rendu des cuivres et autres instruments constitutifs. Elle occupe l’arc frontal avec une présence redoutable et une précision dans l’évocation qui laisse souvent pantois, assise sur une réponse en fréquence quasi-transparente et parée d’une fluidité à toute épreuve, comme ce sera le cas sur l’intégralité de ce long-métrage. S’il ne faudra pas attendre de miracles sur la scène arrière, cette dernière tire son épingle du jeu au travers d’une réexploitation intelligente du volume et de la sensation ambiophonique : la plupart du temps, il s’agira d’élargir le rendu monophonique de la scène avant, en prolongeant ses efforts sur l’arc arrière. Ainsi, et de ce fait, la scène arrière se montrera réservée quant à son emploi de la stéréophonie, mais n’hésitera pas à augmenter le potentiel dynamique de cette bande-son revue et corrigée. La restauration numérique a permis d’éliminer des artefacts disgracieux, et l’on se retrouve avec une nouvelle envergure, un panache retravaillé, et un sentiment de clarté très réussi.

Le registre grave, nous l’évoquions, réserve de belles surprises lors des événements les plus fiévreux : Bond dans le tunnel, Dr No, la scène d’attaque finale… Il opère avec profondeur et régit la bande-son avec une belle assise. Au final, il se dégage de ce mixage un sentiment de confinement parfois, avec un recours trop timoré à la spatialisation, mais aussi de brillants moments de mise en scène sonore, sans glisser vers le ‘gimmick’. Les habituels défauts inhérents à l’âge ont été lavés, et il ne subsiste qu’un léger sentiment de limitation fréquentielle imputé à l’âge de ce mixage monophonique. Sans constituer un événement, la bande-son dispose de suffisamment de ressources scéniques et circonstancielles pour autoriser une certaine liberté sonore, jusque dans le cœur de la scène arrière. Le reste du temps, il s’agira d’une exploitation sage et réservée de la puissance sonore, avec une dominante pour le canal central, lui aussi nettoyé. La stéréophonie avant se montrera franche et peu massive, mais suffisamment libre et expansive parfois pour capter l’attention. Signalons que le codec DTS-HD Master Audio rajoute une texture bienvenue à la bande-son, lui octroyant davantage de matière sonore, la nourrissant de l’intérieur afin de l’investir d’un certain poids et d’une aisance qui ne devrait pas manquer de vous surprendre en de maintes reprises.

Claire, lavée mais pas dissoute, optimisée et expansive lorsqu’il le faut, cette bande-son ne manque aucunement de charme, principalement sur la musique et son rendu endiablé et Haute-Fidélité. Les dialogues seront parfois placés un peu bas, mais dans l’ensemble, ils se voient présentés avec une assise suffisante pour ne pas être absorbés par le reste de la bande-son. La puissance est de mise, et la force expressive certes retenue la plupart du temps, suffira à créer la surprise et vous permettra de redécouvrir ce classique dans des conditions presque optimales, pour peu que l’on passe sur quelques petites réserves.

 



Suppléments

  • MI6 Commentary – Commentaires audio

  • Inside Dr. No (HD, 42 min.) Un extraordinaire documentaire tourné en HD, et qui propose des photos d'époque, narrées par Patrick McNee. Des qualités hors du commun, de l'anecdote au fait majeur, font de ce segment l'un des bonus les plus réussis.
  • 007: Licence to Restore (SD, 12 min.)
  • The Guns of James Bond (SD, 5 min.)
  • Premiere Bond: Opening Nights (SD, 13 min.)
  • Terence Young: Bond Vivant (HD/SD, 18 min.)
  • Dr. No 1963 Featurette (SD, 9 min.) –
  • 007 Mission Control - Accès aux scènes indexées dans la base de données (Bond et les femmes, gadgets...)
  • Theatrical Archive (HD/SD, 10 min.) – Quatre bandes-annonces d'époque plus ou moins restaurées.
  • TV Broadcasts (SD, 2 min.) – Deux TV spots
  • Radio Communication – Six publicités audio.
  • Image Database
  • Disc Credits (SD, 2 min.)

 

 

 

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Note DTS

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

 

 
Note Globale

Note Globale



Note
jaquette


specifications techniques

- Blu-Ray Disc 50 Go
- Java powered
- 109 minutes (film)
- Zone B (PAL) - France
- Intro DTS: NON
- Changement de piste son à la volée possible



format video
1 .66:1
1080p/24
Encodage MPEG-4/AVC

 

format DTS
- Anglais 5.1 Master Audio
- Français 5.1 Mi Débit
- ...



format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français
- Anglais
- ...


interactivite
- Menus animés et 5.1
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppélements





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