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Jerry et Rachel ne se connaissent pas, mais un cauchemar leur a donné rendez-vous. Parce que quelqu'un l'a fait passer pour un terroriste et qu'il est désormais recherché par toutes les polices, Jerry n'a pas d'autre choix que d'obéir à la mystérieuse voix qui contrôle chacun de ses faits et gestes. Rachel est elle aussi obligée d'obéir, sinon ce sera son fils, Sam, qui le paiera de sa vie. Dans une course contre la montre où la manipulation et l'hypertechnologie sont reines, les deux jeunes gens doivent accomplir tout ce que la voix leur demande, quels que soient les risques. S'ils veulent survivre au piège, ils vont devoir à la fois échapper à leurs poursuivants et percer le secret de ceux qui mènent ce jeu infernal...
DOSSIER DE PRESSE
Bien que l'histoire de L'Oeil du mal se déroule sur deux petits jours, le film nous entraîne dans une multitude de décors. Et c'est pour cette raison que l'équipe de tournage a tourné près de 200 scènes dans 100 lieux différents, en l'espace de 77 jours. |
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Ce n'est pas la première fois que D.J. Caruso dirige Shia LaBeouf : il l'avait déjà choisi pour son film Paranoiak en 2007. A son sujet, le réalisateur déclare : "La première fois que je l'ai vu, il n'était pas attirant. Mais plus je passais du temps avec lui, et plus il devenait attirant. Tout est dans son esprit, son intuition, son timing. 99% du temps, ce qu'il fait lui vient naturellement." |
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Le scénariste de L'Oeil du mal, Alex Kurtzman raconte qu'avec ce film, Steven Spielberg "voulait terrifier les gens au point de leur faire éteindre leur portable et leur Blackberry à la sortie du film, un peu comme en 1975 lorsque personne n'osait plus aller se baigner après avoir vu Les Dents de la mer." |
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Pour ce film, D.J. Caruso a privilégié, tant que faire se peut, les effets spéciaux "réels", comme il l'explique : "Je voulais que l'action soit réaliste parce que j'adore les vieilles poursuites en voitures des années 70 où tout est bien réel. J'aime filmer de vrais accidents et de vraies explosions, je voulais donc éviter le plus possible les images crées par ordinateur." C'est ainsi que, pour la scène où une grue percute un immeuble, un décor a été crée afin d'être détruit par une véritable grue, et que le cinéaste cite la poursuite en voiture de French Connection comme l'une de ses principales sources d'inspiration. |
Vidéo
: Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?
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Une très belle image. Tel peut être le constat global qu'il est possible d'appliquer aux prestations visuelles de cet encodage en AVC MPEG-4. Les traits habituels de la Haute Définition sont présents, bien qu'un peu plus timorrés que sur d'autres productions. A cet égard, la définition se montrera de convenable à excellente et sa pertinence fluctuera au gré des images et des situations: moins affutée lors des scènes en intérieur ou se déroulant dans l'obsucrité, et plus convaincante lors des extérieurs jours par exemple. Le cinéaste ayant délibérément choisi de traiter les images de son film avec des concepts particuliers (forts contrastes, granulation parfois expansive, design naturaliste et teintes urbaines, grisaillantes...), il ne faudra pas s'étonner de constater une absence de saturation poussée. L'échelle colorimétrique se montre plutôt tournée vers les teintes grises et ternes qui, cumulées avec les contrastes parfois très forts, donne une impression quasi-documentaire et un style urbain finalement assez marqué. Aucun défaut à signaler sur le flanc de l'encodage, qui se montre ad hoc et très réussi. Le niveau des noirs manquera d'un peu de punch sur l'ensemble du métrage, mais les échelles de gris remplissent leur office avec de belles nuances, et le film en a besoin. Les filtres souvent employés nappent l'image d'une patine artificielle mais en phase avec la narration, que le codec AVC restitue avec une très belle efficacité.
Audio
: Analyse artistique et technique de la bande-son
Point de format DTS sr cette édition, mais la présence d'une piste Dolby True HD proposée sous 24 Bit et 48 Khz pour ce qui est de la fréquence d'échantillonnage. Les résultats déçoivent finalement, en raison, d'une part, d'un mixage peu innovant et très porté sur le classicisme, et des prestations du codec de Dolby, d'autre part, certes très bonnes, mais sans lumière particulière. L'humeur multicanale se montrera décevante, principalement lors de l'emploi de la scène arrière, qui se révèle très sporadique et sans dynamique particulière, au point de suggérer une sorte d'incohérence avec l'univers que le film tente de reproduire. Les effets arrières, qu'il s'agisse d'ambiances ou d'effets purs, se montrent timides et peu perforants, et ce même si la plupart sont impeccablement intégrés avec le reste de la scène sonore. Loin de proposer un nirvana, il faudra se contenter, avec ce mixage, de résultats dans la norme et c'est bien à le soucis. La fluidité est de mise lors des scènes agitées, et il sera difficile d'avoir quoi que ce soit à reprocher à l'arc frontal, qui officie avec une belle présence autour du canal central et de ses dialogues plutôt convenablement placés. La dynamique, à défaut d'être éblouissante, suggère de rapides accès de folie acoustique, mais à nouveau, elle demeure réservée, timorrée (d'autres sites de test l'ont d'ailleurs également repéré), signé d'une réégalisation de la bande-son, qui a très certainement du être adaptée à un univers sonore domestique par l'éditeur (la branche Dreamworks de Paramount, habitué à ce genre de malversation...). La réponse en fréquence se montre idoine, mais sans prestations particulières, sans élan fréquentiel donné, sans ampleur ou expansion sur l'ensemble du spectre. La définition sonore demeure bonne, mais à nouveau, rien d'exceptionnel, surtout lorsque l'on écoute la piste lossless, qui, d'ordinaire, propose une toute autre expérience. Dans son grand ensemble, cette bande-son accuse un manque flagrant de diversité et d'expansion, ce qui nuit aux prestations globales et désamplifie l'ampleur du film. Seules quelques rares exceptions méritent d'être signalées, comme lors de l'évasion par les toits après le passage de la grue, ou encore la longue séquence de l'aéroport, plus dimensonnée et plus à l'aise das le placement des différentes ambiances et effets. L'immersion et la réactivité se font toutes deux plus soutenues et plus musclées, et le mixage se récupère une dose avantageuse de diversité et d'efficacité, dont le film profite opportunément. Le codage en Dolby True HD nous garantit le respect abslu du mixage, sans compromis et sans compression. Le problème ne se situe pas dans les résidus de la compression comme c'est le cas sur le support DVD, mais dans les faiblesses certaines d'u mixage peu porté sur la performance et sur l'efficacité, ce que nous regrettons amèrement pour une production signée Spielberg. L'architecture acoustique du film repose sur une agréable gamme dynamique, mais sa mise en oeuvre déçoit et réduit, du coup, l'ampleur que l'on attendait tant.
Suppléments
- "Asymmetrical Warfare: Making of Eagle Eye" (HD, 26 minutes) L'habituel making-of, ici proposé de manière classique mais efficacen avec de vrais images de tournage, et quelques révélations.
- Additional Featurettes (HD, 28 minutes) - Quatre autres featurettes sont proposées, avec plus ou moins de bonheur.
- Gag Reel (HD, 7 minutes) - Sept minutes de bêtisier.
- Deleted Scenes/Alternate Ending (HD, 7 minutes) - Une fin inédite assez peu fine, mais qui laisserait entrevoir la possibilité d'une suite...
- Still Gallery (HD) -
- Theatrical Trailer (HD) - la bande-annonce originale proposée en HD 1080 et en Dolby Digital 5.1, là aussi inexpressif.
Nos Notes du
Disque
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