 La nuit tombée, Dominic Toretto règne sur les rues de Los Angeles à la tête d'une équipe de fidèles qui partagent son goût du risque, sa passion de la vitesse et son culte des voitures de sport lancées à plus de 250 km/h dans des rodéos urbains d'une rare violence. Ses journées sont consacrées à bricoler et à relooker des modèles haut de gamme, à les rendre toujours plus performants et plus voyants, à organiser des joutes illicites où de nombreux candidats s'affrontent sans merci sous le regard énamouré de leurs groupies. A la suite de plusieurs attaques de camions, la police de L.A. décide d'enquêter sur le milieu des street racers. Brian, un jeune policier, est chargé d'inflitrer la bande de Toretto, qui figure, avec celle de son rival Johnny Tran, au premier rang des suspects.
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Vidéo
: Que vaut l'image de ce Blu-Ray?
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Des prestations on ne peut plus satisfaisantes pour un master en très grande forme, que l’éditeur propose avec son habituel encodage HD VC-1 au débit relativement convenable. Point essentiel de l’univers dépeint par le film, l’étalonnage colorimétrique se montre pétillant et affiche une joyeuseté ambiante digne d’une boîte de smarties. Les voitures et autres bolides transparaissent avec une superbe aisance de couleurs à l’écran, en toutes circonstances. Il s’agira là de l’un des premiers ‘ajouts’ de la HD. Le second, et pas des moindres, concerne la définition globale de l’image : quelques floutés dominaient sur la précédente édition DVD dont nous avions souvenir. Outre quelques plans plus moyens, il s’agira ici d’une redécouverte totale, certains plans donnant même l’impression d’avoir été tournés et développés hier… Dans l’ensemble, les images jouissent dune très belle stabilité et se permettent des pointes de performance imparables. La luminosité se montre idéalement appairée, offrant des lumières Californiennes convaincantes en dépit de l’aspect artificiel du film. L’encodage ne fluctue pas en termes de performances : il suit la cadence sans fléchir sous le poids parfois colossal du montage, particulièrement sportif, dont bénéficie le film. La finesse domine également le devant de la scène, et ce sera avec un main, plaisir qu’il sera possible de deviner chaque micro-détail au premier-plan, avec une lisibilité des arrières-plans en béton armé. On regrettera toutefois une image un peu sèche, durement ‘traffiquée’, mais il s’agit là d’une caractéristique du film lui-même. Le piqué se montre surprenant sur de très nombreux plans, proposant une image solide et largement convaincante tout au long de la durée du métrage. Néanmoins, certains plans affichent leur âge et présentent un gênant bruit ambiant, incompréhensible une fois comparé à d'autres plans largement plus réussis. Sans doutes des plans isolés mal conservés depuis toutes ces (dix) années... Le réalisme argentique y est même présent alors que l'on ne l'attendait absolument pas... ou du moins pas forcément.
Audio
: Analyse artistique et technique de la bande-son
L’édition DVD a longtemps tourné en boucle dans les magasins et chez les aficionados. Une bande-son de démonstration pour beaucoup… que nous n’avons jamais appréciée… En raison d’une trop importante charge compressive, les scènes plus calmes semblaient étouffées et mattes, dépourvue de toute ampleur sonique. Il s’agissait là de l’édition DVD zone 1 du film, parue au tout début des années 2000, en DTS 5.1 Mi Débit. Sur celle-ci, seules les scènes de course semblaient prendre l’ascendant acoustique sur le reste, offrant des perspectives sonores creusées alliées à une dynamique de tous les diables, qui laissait rugir les cylindrées tout en répartissant une salve d’effets arrières bien sentis que certains vénéraient. Pas nous… Pour sa venue sur le support Blu-Ray, l’éditeur nous offre son classique (mais nous ne nous en plaindrons aucunement, loin de là) encodage en DTS-HD Master Audio 5.1. Présentée en VO Anglaise, cette piste son gomme et efface totalement tous les défauts suscités, proposant une expérience certes peu différente (il s’agit du même mixage), mais aux points d’accès acoustiques radicalement nouveaux. Dès le générique, le son affiche du poids, les ambiances se montrent nourries et claires, les canaux nous parviennent avec une très belle véhémence, le niveau sonore se montre important et surtout… imposant. En affichant une scène sonore très ample et très localisée, cette bande-son nous a emballé dès les trois premières minutes. A son actif, une dynamique proche du ‘colossal’. Superlative, elle accompagne chaque mouvement du film d’un poids des plus conséquents, permettant par-là même de rehausser très largement le niveau sonore produit par le mixage. Scène frontale comme enceintes arrières hurlent de décibels, certes peu subtils mais qui s’en soucie ? Les séquences d’action permettent au film de développer tout son potentiel sonore et d’épanouir sa notable liberté créative, en ouvrant au maximum le champs sonore et en envahissant tous les canaux avec une vitesse sonique et une énergie qui ne laissent que peu de repos aux enceintes actives. Agressive, forte et presque encombrante dans ses dimensions acoustiques, cette bande-son affiche de très belles propensions multicanaux. Elle n’oublie pas pour autant de répartir de très agréables ambiances sur la scène arrière, scène arrière qui e montrera exploitée en stéréophonie la plupart du temps et, contrairement au second opus que nos testerons ces jours-ci, scène frontale comme scène arrière jouissent d’un même sentiment de volume et d’un traitement par répartition à l’équité. Les bolides dévastent l’espace sonore, arrachant de la gomme de vos enceintes sur leurs passages vifs et puissants. L’univers acoustique de la route forme un champ lexical sonore qui sera exploité en 5.1 par ce mixage inventif et clairement « over the top ». Ainsi, vent, pneus, vitesse, changements de vitesse, fracas, coups de feu, éclatements… brilleront de mille feux et n’hésiteront pas à envahir l’espace sonore avec une énergie acoustique qui demeure très impressionnante. La musique s’y voit répartie avec un peu moins de brio toutefois, même si certains passages sont exploités en 5.1 réels. Lors des séquences clés, le niveau de détail sonore se montre perforant, sur tous les canaux ainsi que sur le canal central, qui véhicule la force des dialogues avec une très belle assise et une flexibilité bien appréciable. Les mouvements acoustiques entre les canaux sont fréquents, privilégiant tantôt le réalisme, tantôt l’extravagant, mais toujours l’artificiel.
La décompression de la bande-son apporte un souffle sonore non négligeable et balaye tous les défauts dont fut criblée l’édition DVD en son temps. Les extensions sonores et acoustiques y sont largement plus palpables, tout comme la dynamique, qui offre des prestations sans précédent. Le piqué acoustique et l’épaisseur des sons ne sont pas oubliés et permettent de s’immerger avec force et fracas dans un univers sonore charpenté et ouvert, agressif et démonstratif. Une libération sonore qui constitue une belle démonstration des capacités du format DTS-HD Master Audio, qui propose ici un espace d’écoute délié et ouvert, sans freins acoustiques ni concessions sonores. Une qualité pas encore optimale (il est possible de faire encore bien mieux), mais diablement satisfaisante.
Interactivité
Très complète, elle surprend par sa richesse et sa densité, et ce même si les segments se montrent plutôt courts et assez peu pertinents... A deux exceptions HD près, elle reprend, en SD, les suppléments des éditions DVD Collector, et ya joute un accès au BD-Live et une option U-Control. A signaler; la fonction "my scenes", utile pour bookmarker vos scènes de démonstration favorites... le film s'y prêtant plus qu'à l'accoutumé.
. Dom’s Charger (HD – 4.22 minutes)
. Quarter Mile at a Time (HD – 9.44 minutes)
. The Fast and the Furious : Video Mash-Up
. Deleted Scenes avec commentaire de Rob Cohen (SD – 6.24 minutes)
. Hot off the Street (SD – 4.42 minutes)
. Paul Walker Public Service Announcement (SD – 0.36 minutes)
. The Making Of The Fast and the Furious (SD – 18.03 minutes)
. More Than Furious (SD : 2.23 minutes)
. Tricking Out a Hot Import Car (SD – 19.13 minutes)
. Turbo-Charged Prelude to 2 Fast 2 Furious (SD – 6.12 minutes)
. Multiple Camera Angle – Stunt Sequence (SD – 8x 0.23 minutes)
. Movie Magic Interactive – Special Effects
. Featurette on Editing for The Motion Picture Association of America (SD – 4.36 minutes)
. Visual Effects Montage (SD – 3.44 minutes)
. Storyboards-to-Final Feature Comparison (SD – 6.50 minutes)
. Sneak Peek at 2 Fast 2 Furious (SD – 5.11 minutes)
. Clips vidéos
. Bandes-annonces
. Commentaire audio du cinéaste Rob Cohen
. Option U-Control
. Accès BD-Live
Nos Notes du
Disque
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Test conduit
par Cornwall (Stéphane Roger)
