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NOS PARTENAIRES

The French Connection

FOX (FPE)
(sortie vente zone B France 06/12/2008)

Un film de William Friedkin
Avec: Gene Hackman, Roy Scheider...

d 1971


Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
film2
 

Deux flics des narcotiques, Doyle et Russo, ont l'intuition qu'une grosse livraison de drogue est imminente sur Brooklyn. En surveillant Sal Boca, un petit truand italien, ils en viennent à soupçonner un Français venu de Marseille, Alain Charnier, d'être à la tête de la filière.

 

 


DOSSIER DE PRESSE


Inspiré de faits réels et par l'histoire de Jacques Angelvin, le film French Connection se caractérise par une volonté de son réalisateur, William Friedkin, de montrer le déroulement de l'enquête tel qu'elle s'est réellement produite. C'est cette recherche de réalisme qui fait l'originalité du film et son aspect documentaire[réf. nécessaire]. De nombreuses scènes sont tournées caméra à l'épaule, dans des décors naturels et à la lumière du jour.Contrairement à celle du film Bullitt avec Steve McQueen, sorti trois ans plus tôt, lors de la scène de la course poursuite entre Jimmy Doyle et le malfaiteur ne suit pas un modèle de précision où les évènements s'enchaînent de façon métronomique. Friedkin a demandé à Gene Hackman (Jimmy Doyle) de conduire le plus rapidement(50km/h avec capture par ralentis) possible alors que la circulation n'avait pas été stoppée pour le tournage[réf. nécessaire]. Il en ressort une quasi-improvisation sans mesure de sécurité(FAUX), ni cascadeurs[réf. nécessaire], filmée par William Friedkin se trouvant dans la voiture de Gene Hackman pendant la scène. Négligeant les risques, le réalisateur a fait courir un grave danger à son acteur principal puisqu'à plusieurs reprises, sa voiture entrera en collision avec d'autres véhicules, chose qui n'avait pas été prévue mais qui sera conservé lors du montage final du film. Mis à part la scène de la course poursuite, la plupart des autres scènes du film ont été filmées d'après les témoignages et les souvenirs des policiers Eddie Egan et Sonny Grosso. Par exemple, lors de la filature de Charnier, ce dernier croise Grosso à l'entrée d'un hôtel. Grosso manque de peu de se faire démasquer. Cette scène, aussi improbable qu'elle puisse paraître, a réellement eu lieu.Friedkin, écartant les conventions holywoodiennes, notamment pour les techniques de tournage, n'a eu pour autre intention que de raconter au spectateur la véritable histoire qui conduisit les policiers Eddie Egan et Sonny Grosso à démanteler l'une des plus importantes filières du trafic de drogue aux États-Unis. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le message principal de ce film est shakespearien

 

 

CRITIQUE

Chef d'oeuvre littéral, oeuvre d'un cinéma brut, patenté, dont le cinéaste a su tirer les expérienciations de la Nouvelle Vague Française, French Connection demeure un chef d'oeuvre très régulièrement récompensé. Bâti autour d'une architecture dramatique rigoueuse, tendue vers sa solution finale expiatoire, le film explore des pans entiers de cinéma (points de vue, focalisation, transfocalisations...) au point d'en devenir quasi-définitionnel. Oeuvre marquante pour ce qui est du genre du polar/film policier, le film fut produit dans un contexte loin des lumières de Hollywood, et repose sur une exploitation tactile et physique d'un style documentaire, qui abreuve à la fois la narration et l'empreinte filmique. Cinéma du réel, documentaire non-fictionnel, le film suit une trajectoire brillamment exploitée par un cinéaste au fait de sa gloire, et qui le présente aujourd'hui comme un "drame noir". Véritable tragédie intime au coeur d'un vaste traffic de drogue alors naissant, Frech Connection accumule non pas des séquences mais des 'plans clés' autour desquels il construit ses lignes de force. Viscéral, inspiré et documenté, le film de Friedkin interpelle toujours autant dans son traitement d'ensemble, et laisse éclater au grand jour le talent sans communce mesure d 'un cinéaste exigeant et non-conventionnel. Un film coup de poing, une oeuvre cinéphilique endiablée, un monument incontournable toujours autant étudié et disséqué dans les écoles de cinéma, présenté pour la première fois en Blu-Ray dans une version presque inédite, supervisée par le cinéaste.

 


Vidéo : Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?

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Cette édition Blu-Ray, dont le cinéaste est très fier (voir son introduction sur le disque un) représente une vision inédite. Afin de la savourer à sa juste valeur, nous vous recommandons chaudement d’insérer le second disque avant le visionnage du film sur le disque un, et de partir à la découverte du module consacré au « color-timing » du film. Le cinéaste y présente le nouveau look du film, et explique, démonstrations complètes à la clé, comment a été conçue et engendrée ce tirage Blu-Ray si particulier, qui pourrait décevoir, mais qui expose la vision originelle du metteur en scène. C’est en découvrant le film « Moby Dick » de John Huston, ses tons pastel appliqués et son tirage particulier par Technicolor, que Friedkin a eu l’idée d’expérimenter une technique analogue sur son French Connection. Ainsi, à l’aide de son étalonneur, le cinéaste a créé deux couches à l’aide de deux interpositifs spécialement retirés pour son exploitation en Blu-ray d’après les négatifs originaux: un premier en noir et blanc, net et détaillé, contrasté comme il se doit par le cinéaste et son étalonneur, et une seconde, moins nette, mais aux couleurs sur-saturées et inexploitables. En mélangeant les deux couches, le cinéaste a ainsi obtenu des tons pastel et froids, une désaturation essentielle à ses yeux, et une vision globale monochromatique, aux couleurs filtrées pour mieux cadrer avec ce qu’il considère comme un « drame noir ».

Les résultats obtenus sont donc ceux souhaités par le cinéaste lui-même. A l’écran, cela se traduit par une température de couleurs très froide, sans saturation, presque en dessous de 3000K. Aseptisées, les couleurs ne seront pas le point d’orgue de cette édition, et tranchent radicalement avec les images habituellement constatées pour le film. Même la version DVD présentait des couleurs plus chaudes. Outre cet aspect, el film présente un niveau de grain extrême, sans doutes le plus granuleux jamais vu sur Blu-ray. Il reflète le style documentaire, argentique, là aussi souhaité par le concepteur. Les fervents admirateurs des images propres et lisses, détaillées à l’extrême du format Blu-ray ne seront pas à la fête, mais c’est ainsi qu’a été conçu le film et qu’il se voit enfin disponible. Aux teintes pastel, s’ajoute une définition adoucie, mais toujours pointilleuse, la meilleure dont a bénéficié le film jusqu’à présent, et ce en dépit des modifications importantes apportées au master vidéo, selon le propre aveux du cinéaste (voir son introduction au film). Par là-même, le niveau des noirs ne se montrera pas optimal, mais n’a pas été conçu de la sorte : chaque scène de pénombre impliquera la présence de grains gros comme des points, et une belle constellation de pixels baladeurs. La compression suit la cadence aussi fidèlement que possible : elle se révèle invisible et encode jusqu’aux grains présents individuellement. Brut de décoffrage, ces images du film laissent un drôle de goût dans la bouche, mais permettent une redécouverte fidèle en tous points aux intentions originelles du cinéaste. Certains plans larges sont traités avec davantage d’égards, et bénéficient d’une belle exposition (New York en hiver), toujours contrariée par ce grain incessant. Enfin, la luminosité aura aussi été retapée, et laisse parfois poindre de très belles valeurs visuelles, notamment lors des scènes de filature ou de la célèbre poursuite entre le train et la voiture conduite par Hackman. Cinégéniques, détaillées mais aussi contrariées, les images proposées ici constituent une surprise singulièrement singulière, mais vus permettront de redécouvrir le film dans son point de vue originel, grâce à toutes les extensions apportées par un mastering en 2K (que l’on découvre dans le documentaire précité) et l’étendue des capacités visuelles du format Blu-ray.



Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

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La précédente édition DVD avait originellement été annoncée en DTS pour la zone 1, mais cette option a ensuite été réduite à du simple Dolby Digital. Cette édition du début des années 2000 présentait une scène sonore inepte, sans le moindre recours à la scène arrière, et une exploitation stéréophonique frontale trop tamisée. Ici, l’apport du codec DTS-HD master Audio redresse la barre de manière spectaculaire, et ce même si le film n’a pas été repensé en termes acoustiques, du moins pas autant que pour sa partie image comme nous l’avons précisé un peu plus haut. Cette édition Blu-ray réveille littéralement les voies arrières, et profite d’une dynamique d’ensemble aussi solide que les décors urbains dépeints par le film. Dès le générique, la musique envahit les canaux disponibles et accuse une sensation de volume imposante et sereine qui dominera tout le film durant. En effet, le film bénéficie d’une belle ouverture acoustique, même lors des passages dialogués exploités en monophonique. L’ambiance arrière se montrera très appréciable et enfin notable : des ambiances stéréophoniques arrières viennent régulièrement illuminer la scène sonore de manière certes relative mais palpable, physique. L’extension de la réponse en fréquence n’est pas anecdotique par rapport au DVD et sa gestion de l’espace sonore anecdotique. L’arc frontal ne propose pas de stéréophonie élaborée, mais dissipe une sentiment de globalité expansif, de volume convaincant. Qu’il s’agisse d’effets ou d’ambiances urbaines pures, cette bande-son demeure propre et événementielle, visiblement retravaillée en studio pour en affiner le rendu global. Certains passages en nightclubs imposeront du reste des ambiances musicales ventilées sur tous les canaux, avec du tonus et de la légèreté, pour un rendu aérien, inédit pour le film. Les dialogues se montrent robustes quoi qu’un peu dépourvus de matière et de corps. Ils occupent le centre de las cène sonore avec autorité et réalisme, répliquant les conditions de prise de son de l’époque (année de production : 1971), et souffrant de quelques limitations fréquentielles. Les événements plus marquants (musique diffusée, coups de feu, courses poursuites) se montrent à la hauteur, affichant des valeurs d’équilibre, de volume, de dynamique, de spatialisation plus poussés. La dynamique est solide, le son jamais altéré ou artificiel, et notamment lors de la dernière scène, les coups de feu traversent l’espace sonore avec un très haut niveau de conviction, de punch, de temps d’attaque, et de dynamique immédiate. Les ambiances urbaines (voitures filantes, klaxons, circulation) sont réparties sur tout l’espace sonore avec une acoustique parfois sophistiquée, mais jamais vraiment marquante. Toutefois, le réveil de la scène acoustique arrière est en soi une surprise de taille, d’autant que les voies arrières véhiculent très fréquemment des indices soit musicaux soit contextuels bien sentis, avec un certain aplomb, et une belle ouverture de la zone médium, détaillée et physique.

Le codec DTS illumine donc le rendu, et permet d’unifier les scènes sonores avant et arrière : pas de décalages, absence d’incohérence, poursuite de l’effort amorcé par l’avant sur l’arrière, etc etc… Une cohérence d’ensemble très sensible, associée à une dynamique naturelle et une capacité à projeter un univers acoustique de manière convaincante. De l’aplomb, de la vivacité dans la reproduction et une très belle cohérence structurelle en termes de définition e la scène acoustique. Il apporte de la précision et de la rigueur à un ensemble très complet, et permet d’exploiter tous les canaux (exception faite du caisson de graves) avec complétude et solidité. Nous ne nous y attendions pas, mais la surprise a été réelle, et le bond qualitatif par rapport au DVD est bel et bien réel. Impérieux, le codage DTS amplifie la qualité de la restitution, et décuple l’impact acoustique de chaque événement du film, ambiances ou effets. Expansif et volumineux, agile et sensible, il constitue le moyen rêvé pour exploiter une bande-son rigoureuse et orchestrée avec tact, ici pleinement expressive. Enfin, il écrase totalement le rendu en Dolby Digital de la précédente édition DVD. Un travail solide et très agréablement appréciable pour redécouvrir le film de la meilleure des manières.

 



Suppléments

Majoritaiment présentée en HD pour les nouveaux segments, le reste sera présenté en SD et en 4/3.

- Introduction à cette édition Blu-Ray dont le cinéaste est très fier (et il le dit) de William Friedkin (HD)
- Commentaires audio du réalisateur
- Commentaire audio des acteurs Roy Scheider et Gene Hackman
- Module de 13 minutes sur le color timing (étalonnage) dont le film a bénéficié sur Blu-Ray (HD, disque deux)
- Documentaire: souvenirs de French Connection, présenté par William Friedkin (HD)

Le disque deux propose, en vrac:

  • Anatomie d'une poursuite (20 min)
  • Hackman parle de Doyle (12 min)
  • Scène du crime (6 min)
  • Le flic jazz : la musique de Don Ellis (10 min)
  • Le flic escroc : la connection noire (14 min)
  • Quizz
  • Documentaire de la BBC (53 min)
  • Les histoires jamais dévoilées de French Connection (60 min)
  • Scènes coupées avec commentaire audio de W. Friedkin (13 min)

 

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Note DTS

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

 

 
Note Globale

Note Globale



Note





jaquette


specifications techniques

- Blu-Ray Disc 50Go x2

- 103 minutes (film)

- Zone B (PAL) - France

- Intro DTS: NON

- Changement de piste son à la volée possible



format video
1 .85:1

1080p/24

Encodage MPEG-4/AVC

 

format DTS
- Anglais 5.1 Master Audio
- Français 5.1 Mi Débit
- Italien 5.1 Mi Débit
- Espagnol 5.1
Mi Débit
- Double commentaire audio (Dolby Digital 2.0)



format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français
- Anglais
- ...


interactivite
- Menus animés et 5.1
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppléments





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