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NOS PARTENAIRES

Note Globale

The Incredible Hulk


Universal
(sortie vente zone A novembre 2008)

Lisible sur les platines zone B (absence de zonage de la part de l'éditeur)
Prévision de sortie zone B: janvier-février 2009.

Un film de Louis Leterrier
Avec: Edward Norton, Liv Tyler, Tim Roth, William Hurt...

d 2008



Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
film1
 

Le scientifique Bruce Banner cherche désespérément un antidote aux radiations gamma qui ont créé Hulk. Il vit dans l'ombre, toujours amoureux de la belle Betty Ross et parcourt la planète à la recherche d'un remède.
La force destructrice de Hulk attire le Général Thunderbolt Ross et son bras droit Blonsky qui rêvent de l'utiliser à des fins militaires. Ils tentent de développer un sérum pour créer des soldats surpuissants. De retour aux Etats-Unis, Bruce Banner se découvre un nouvel ennemi. Après avoir essayé le sérum expérimental, Blonsky est devenu L'Abomination, un monstre incontrôlable dont la force pure est même supérieure à celle de Hulk. Devenu fou, il s'est transformé en plein coeur de New York. Pour sauver la ville de la destruction totale, Bruce Banner va devoir faire appel au monstre qui sommeille en lui...

L'Incroyable Hulk s'incrit dans la lignée du comic-book Marvel et de la série TV qui a fait le succès populaire du personnage dans les années 80. Le long métrage tranche ainsi avec le Hulk de Ang Lee, plus dramatique et jugé décevant (en terme de recettes notamment) par Marvel. Ce nouveau film n'est d'ailleurs pas une suite, mais a pour but de lancer une nouvelle franchise autour du géant vert : d'où le changement de réalisateur (Louis Leterrier ) et d'acteur dans la peau de Bruce Banner (Edward Norton remplace Eric Bana).
 
Pur produit de l'école Besson, Louis Leterrier signe avec L'Incroyable Hulk ses débuts hors du giron bessonnien. Il est par contre habitué à diriger des comédiens anglo-saxons, après Le Transporteur, Le Transporteur II et Danny the dog.
 
Choisi pour sa "capacité à se transformer pour un rôle singulier", comme en attestent ses performances dans Peur primale, American History X et Fight Club, Edward Norton a été préféré, entres auutres, à David Duchovny, Dominic Purcell, Jeff Goldblum ou encore Adrien Brody, un temps envisagés dans le rôle. Egalement réalisateur (Au nom d'Anna) et scénariste, le comédien a participé à l'écriture de L'Incroyable Hulk.
 
Personnage primordial dans l'univers du Géant Vert, la belle Betty Ross était campée par Jennifer Connelly dans le Hulk de Ang Lee. Dans L'Incroyable Hulk, la comédienne laisse sa place à une autre brune aux yeux verts, Liv Tyler (pour l'anecdote, elles s'étaient toutes deux données la réplique en 1997 dans le drame romantique Les Années rebelles). Le père du personnage, le Général Ross, voit quant à lui William Hurt reprendre l'unforme porté par Sam Elliott en 2003.

 

 


Vidéo : Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?

film2

L'Incroyable Hulk déboule en Blu-Ray dans une édition aux visuels étourdissants, fort d'un master immaculé et en très grande forme physique. Tous les aspects de cette production à grand spectacle brillent de mille feux, à commencer par la définition et le piqué général, qui se montrent tous deux aux petits oignons, délivrant des images saisissantes de véracité la plupart du temps, avec une profondeur de champs enchanteresse. Qu'il s'agisse des favellas ou encore des extérieurs urbains, le spectateur peut véridiquement voir très loin jusque vers l'horizon. Les images se montrent d'une dynamique incendiaire et respirent bon la Haute définition tous azimuts. Le niveau des noirs se montre soutenu et les échelles de gris laissent transparaître juste ce qu'il faut pour correctement imprimer la rétine. Employé en de maintes occasions, les scènes dans l'obscurité se montrent limpides et surtout lisibles, avec un couple luminance/chrominance qui a de quoi surprendre. La température colorimétrique suit les pérégrinations du personnage avec un très beau délié, aux couleurs primaires étincellantes (certains rouge lors des scènes dans les favellas...). Seul l'aspect vert mat de Hulk se montre filtré et retravaillé sur ordinateur. L'intégration des CGI (Computer Generated Images) se montre fidèle et réaliste, à défaut d'être profondément convaincantes. La luminosité se présentera à l'avenant, jusque dans les scènes de nuit (scène sous la pluie). La fluidité est impeccable, et l'on ne note aucun artefact compressif majeur ou mineur. Une merveille d'encodage, que le codec VC-1 subjugue avec une très belle répartie visuelle: les images affichent un degré de netteté et de précision bien souvent époustouflant. Des conditions de confort visuel de premier ordre, qui laissent s'afficher un très grand nombre d'informations à l'écran, toutes condensées avec tact, sans sentiment de surcompression ou de tassement des éléments. Un très léger grain vient occasionnellement mettre en avant la nature argentique du film, et embaume un ensemble réaliste et très convaincant, fidèle aux intentions originelles de Leterrier.

 

 

Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

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Les sound designers et mixeurs ont produit une bande-son fortement énergique, doublée d’une capacité à toujours enthousiasmer en termes de dynamique immédiate. Les résultats multicanaux impressionnent par leur rendu acoustique toujours précis et fluide, fermement agressif et aux sensations audio dithyrambiques. Au crédit de cette bande-son, on portera avant toute chose sa dynamique globale phénoménale, qui laisse transparaître un très grand nombre d’informations qui illuminent et définissent l’impact de la scène sonore. Les appuis sont très nombreux (registre grave hallucinant, belle définition du haut du spectre, très libre et filant) et cette bande-son bénéficie d’une extension multicanaux d’une très belle ampleur. En poussant le volume, on se retrouve avec des blocs sonores massifs et généreux, coupables, toutefois, de fatigue auditive. Les forces d’attaque sont nombreuses, et très multiples seront les occasions de découvrir une scène sonore pêchue, sans doute la plus dynamique et la plus sensationnelle entendue depuis longtemps. L’activité multicanaux se montre redoutable, avec une appréciable ampleur et une spatialisation quelque peu incohérente (tantôt trop, tantôt pas assez) dans le fond. La réponse en fréquence affiche de très belles valeurs, et autorise d’excellents débordements de toutes parts sur un spectre audible large et défini avec soin, que le codec DTS apprécie tout particulièrement. L’arc frontal se voit ample et généreux, expansif et très réactif à l’écoute. Il solidifie les forces en présence et permet de durcir le rendu par une dynamique soutenue et destructrice. Il dissipe une force acoustique quasi-sismique, qui se laisse volontiers compléter par une scène arrière bel et bien présente, réactive pour sa part également, qui officie en superbe extension surround lors des séquences mouvementées. La qualité de la restitution s’y montre très belle et claire, et laisse dominer une large gamme de présence fréquentielle, et ce sur tous les canaux actifs. A ce titre, on appréciera tout particulièrement l’explosion de la porte de la tanière de Banner/Hulk, ainsi que les coups de feu qui s’ensuivent : ils proposent une sécheresse sonore de premier choix, associée à une dynamique hors norme et à des temps d’attaque d’une force presque inouïe.

Lors de la présence de Hulk, les muscles acoustiques se durcissent, et la scène sonore s’empare de tous les canaux de manière quelquefois brouillonne, mais toujours appréciable. L’activité surround domine en de telles séquences, avec un très joli renfort de la scène arrière, qui permet une spatialisation poussée, et une précision accrue. La partition de Craig Armstrong embaume la scène sonore avec de belles qualités dynamiques, et avec une fidélité satisfaisante. Elle se voit multiplexée sur tous les canaux lors de certaines séquences plus ‘lyriques’, et dissipe elle aussi une précision à toute épreuve. Lorsque parle la poudre, le registre grave s’octroie un poids de taille, et accompagne la bande-son avec une bonhomie qui frise l’anthologique. Profond et rauque, le registre grave est exploré avec tact et puissance. Le piqué acoustique ne manquera pas d’impressionner : claire et lumineuse, la bande-son parvient à conjuguer puissance d’évocation et subtilité de la restitution, et ce en dépit de quelques réserves quant à certains choix artistiques. Lors d’intensité maximale, on constatera un certain tassement, des valeurs plus brouillonnes, sans doute une mauvaise gestion des pics acoustiques. Rien de bien grave, mais la fatigue auditive sera immanquablement au rendez-vous. Les différentes strates sonores se voient convenablement étagées, et laissent souvent s’exprimer un beau degré de subtilité. Tout y est audible et repérable, qu’il s’agisse de fracas outranciers ou de subtilités atmosphériques. La balance effets/ambiances est bien souvent au comble de son efficacité, et qui plus est, le design sonore respecte les différentes phases du récit, où la scène arrière est employée à bon escient et non pas délaissée artificiellement. Dans le chaos ambiant de la dernière partie, les habituelles qualités des mixages endiablés répondent présents (force sonore, appui contextuels, expansion des scènes sonores, stéréophonie non délaissée, réponse ne fréquence ad hoc…).

Au grand final, il s’agit là d’un puissant sentiment de ‘boum boum’, mais orchestré avec une certaine efficacité, qui parvient toujours à surprendre et à se dépasser. Une bien belle surprise qui peut sans mal figurer au panthéon des bandes-sons de titres Blu-Ray les plus agressives et les plus dynamiques. Le codec DTS apprécie travailler sur un tel mixage, et maintient un équilibre acoustique en toutes circonstances. Mieux : il parvient à orchestrer le chaos ambiant avec une bonhomie hors norme, préservant homogénéité et qualité des timbres tout en respectant l’équilibre de la scène sonore. Enfin, il soutient la cadence avec dextérité, sans affaiblir le rendu ou le dénaturer, sans sentiment de compression insidieuse. Ou comment se comporter en chef d’orchestre avec un matériel difficile car exigeant et puissamment ‘lourdingue’. Le contrat est rempli avec soin, surtout en Master Audio, qui lisse encore plus le rendu et offre des perspectives sonores inédites en termes de puissance et de fracas acoustiques.

Des qualités techniques purement 'home-cinema' pour un rendu de pointe, capable de réelles surprises et d'une évocation tour à tour fine et massive.

 

 



Suppléments

A signaler: un magnifique fourreau cartonné qui crée un effet de profondeur 3D très réussi.

  • Commentaire audio du cinéaste
  • Featurette: "The Making of The Incredible Hulk" (HD, 28 minutes)
  • Additional Featurettes (HD, 16 minutes) -
  • Anatomy of a Hulk-Out (HD, 10 minutes) - divisée en trois parties
  • Scènes coupées (SD, 45 minutes) - malheureusement présentées en définition standard...
  • From Comic Book to Screen (HD, 6 minutes) -

U CONTROL (Profile 1.1)

Une belle sélection de suppléments, presque présentés en non-stop, dans la lignée de l'excellence qu'offre Universal.

  • Comic Book Gallery: cette option n'apparaîtra que très rarement durant le visionnage, et vous propose de comparer les scènes du film avec leur inspiration tirée de la BD.
  • Thunderbolt Files -Différentes informations sur le film sont ici présentées sous forme de textes interactifs. Actif en permanence lorsque le U-Control est activé.

  • Scene Explorer - Comparaisons storyboards/films, scènes finales rendues avec ou sans effets spéciaux. Une option comparable à du multi-angle, très réussie et passionnante, qui s'active lors des scènes majeures du métrage.

  • Picture in Picture - Les habituels vignettes de tournage, bien souvent synchronisées avec le montage final du film. Une exploration très efficace du tournage qui culmine à environ une demi-heure de scènes de making-of réparties sur la durée du métrage. Réussie, une excellente piste BonusView est ici proposée.

  • BD-Live - A l'occasion de nos premiers essais de la fonction BD-Live, nous avons été foncièrement déçus: le serveur réagit assez mal, l'inscription est laborieuse à l'aide du clavier virtuel... Dieu merci, il est possible de le réaliser depuis son PC ou MAC. Pire encore: les suppléments exclusifs (documentaires supplémentaires...) refusent de se lancer sur notre copie de test. Une technologie prometteuse mais qui n'en est encore qu'à ses balbutiements... Idem pour le chat durant le film: impossible de le lancer, et éjection du disque requise pou retourner à la normale.

 

 

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Note DTS

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

Note Globale
Ce test Blu-Ray est sponsorisé par notre partenaire zone A, Cinebox.net

 
Note Globale

Note Globale



Note


specifications techniques

- Blu-Ray Disc 50 Go
- 107 minutes (film)

- Zone A (USA + Canada)

- Intro DTS: NON
- Changement de piste son à la volée possible


- BD-Live (profil 1.1)
- BonusView (profil 2.0)



format video
2 .35:1 CinémaScope

1080p/24

Encodage VC-1

 

format DTS
- Anglais 5.1 Master Audio

- Français 5.1 Mi Débit

- Espagnol 5.1 Mi Débit



format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français
- Anglais
- ...


interactivite
- Menus animés et 5.1
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppléments





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