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Jodhaa Akbar est l'histoire d'amour qui nait d'un mariage par alliance du Grand Empereur Moghol Jalaluddin Muhammad Akbar (Hrithik Roshan) et de la princesse Rajput, Jodhaa (Aishwarya Rai Bachchan). Akbar, empereur musulman, est un grand conquérant. Quand il arrive sur le royaume des Rajputs (hindous), des tensions s'installent. Pour calmer ces tensions, les Rajputs donnent leur fille Jodhaa en mariage à Akbar qui accepte. Cette jeune femme a beaucoup de caractère et elle est une beauté incomparable : Akbar tombe sous la charme de Jodhaa. Le grand et puissant Akbar, qui a conquis de nombreuses terres, arrivera-t-il a conquérir le coeur de sa femme, Jodhaa ?
DOSSIER DE PRESSE
Bande originale
Après Lagaan et Swades, Ashutosh Gowariker réalise une nouvelle fresque épique, inspirée de l’histoire du véritable empereur Akbar. Sublimé par une photographie flamboyante, Jodhaa Akbar est autant un splendide conte indien qu’une formidable reconstitution historique, tournée dans les décors naturels grandioses du Rajasthan. Les stars Aishwarya Rai (Devdas) et Hrithik Roshan (La Famille indienne) interprètent magnifiquement cette histoire d’amour hors normes, l’élevant au rang de chef d’oeuvre du cinéma Bollywood.
Ashutosh Gowariker s’est entouré d’une équipe de chercheurs et d’historiens de New Delhi, Agra ou encore Jaipur, pour illustrer l’une des pages les plus grandioses de l’Histoire indienne. S’inspirant des immenses épopées de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, Jodhaa Akbar est un spectacle total mêlant drame, romance, combats et danses. Le tournage dura près d’un an et nécessita plus d’un millier de danseurs en costumes traditionnels, une centaine de chevaux, 80 éléphants, 55 chameaux, et plus de 400 kilos de bijoux en or. La partition composée par A. R. Rahman (Lagaan, Guru…) confère un charme envoûtant à cette fresque aux décors grandioses, aux chorégraphies effrénées, aux couleurs somptueuses, et aux sentiments déchaînés.
CRITIQUE
Une oeuvre limpide au faste visuel indiscutable, parée d'une beauté formelle à toute épreuve. A sa dramaturgie Shakespearienne, le film ajoute une réflexion politique toujours d'actualité et s'offre les mérites d'une narration complexe aux multiples ramifications. Romanesque et fiévreuse, le film accumule les morceaux de bravoure, et délaisse quelque peu les habituelles parties chantées typiques d'une production Bollywood pour se focaliser sur la construction d'une architecture dramaturgique de premier ordre. Avec ses plus de trois heures au compteur, le film de Ashutosh Gowariker marque durablement les spectateurs par son équilibre et sa cohérence sans cesse renouvellés. Massive et impérieuse, cette ode à l'histoire de l'Inde, vibrant appel à la tolérance et à la vérité se distingue par une mise en scène d'une élégance sans commune mesure. Chaque plan brille de mille feux, et la construction de chaque séquence autorise une fluidité narrative à toute épreuve. Nuls doutes qu'il s'agit d'une oeuvre de style et de coeur, parmi les meilleures productions que le cinéma Indien contemproain peut nous offrir. Véritable concentré d'intensité ét de passion, Jodhaa Akbar constitue la pierre angulaire d'un cinéma exigeant et couramment renouvellé. Une perle rare.
Vidéo
: Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?
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Un pressage de référence, point barre. Véritable démonstration technique des capacités du support Blu-Ray, l'image rendue ici dépasse allègrement tout ce que l'on peut d'ordinaire trouver sur un pressage Nord-Américain. Chaque élément habituellement pris en considération dans nos chroniques se voit ici raffiné au possible, et affiche des valeurs record. Avec une mention spéciale pour le piqué global des images, qui détaille chaque texture (soie, tissus, visages, désert... ) avec un sens de la délectation presque inédit. Saturées à souhait, les couleurs prennent tout leur sens en HD, et affichent elles aussi des valeurs de référence ultimes: pays coloré et bigarré, l'Inde se montre via ce pressage d'une richesse visuelle époustouflante: épices, murs, détails des intérieurs ou des armures, tout est ici coloré et saturé avec soin, pour une température colorimétrique très chaude et chaleureuse qui invite au voyage. Les contrastes s'y montrent également à l'avenant, proposant un découpage de chaque scène ou de chque silhouette au rasoir, associé à un très bon niveau des noirs et des échelles de gris. La luminsoité explose lors des extérieurs jours, révélant, du premeir au dernier plan, toute la qualité de l'exposition. La profondeur de champs se montre parfois littéralement extrême, avec des focus très ciblés et une profondeur lisible jusque vers l'horizon. Couleurs et définition s'ossocient pour créer une émotion visuelle présente en chaque instant, et confèrent au film un cachet d'une formidable richesse picturale. Le master se montre en très grande forme. Absolument sublime, il ne comporte aucun défaut et présente des images fraîches, soyeuses et lissses, détaillées au possible, texturées avec une précision clinique. Certains plans dominent dans un ensemble de très très haute tenue, et ampifient encore le sentiment de délectation produit devant un visionnage qui se réalise dans des conditions idylliques. Nos plus hautes recommendations pour ce spectacle inoubliable, détaillé dans une présentation qui frise l'impertinence technique. Difficile de revenir sur des pressages plus modestes après avoir contemplé ces teintes d'une richesse prodigieuse et ce faste visuel anthologique. Artistique et technique s'unissent pour former l'une des pus belles expériences visuelles disponbles en Blu-ray ces derniers mois.
Audio
: Analyse artistique et technique de la bande-son
Bollywood nous a depuis fort longteps habitué à une forme d'exigenace artistique sans commune mesure. No précédentes chroniques mettaient en évidence des mixages léchés à l'extrême, pourvus d'une acoustique à la clarté expressive inédite et mémorable, le tout emballé par des partitions au lyrisme transcendant. Beaucoup de superlatifs en effet, mais force est de reconnaître la qualité presque outrancière des productions Indiennes, et le film présenté ici n'y échappe pas, proposant là aussi une démonstration absolue de toutes les resources d'un système de diffusion, tout en constituant une aubaine artistique pour découvrir ou prolonger l'exploration d'un cinéma symphonique à l'acoustique unique et jubilatoire, intègre et d'une profonde singularité. L'éditeur nous offre Jodhaa Akbar dans une édition encodée en DTS-HD Master Audio 6.1 (discret) et les résultats frisent là aussi l'irréverence domestique. Oublie toute production d'action Nord Américaine pour aborder ce pressage et ce mixage: aussi réussies soient-elles, elles ne pourront jamais rivaliser avec une seule seconde de ce que propose le film chroniqué ici. Une ampleur acoustique d'un gigantisme comme on en entend peu, une clarté souverraine et une transparence aussi claire que du cristal accentuent le rendu d'une scène sonore à l'acoustique spectaculaire, en toute circonstance. Que dire en effet face à une telle dynamique d'ensemble, face à cette ampleur acoustique inouïe? Les mots seront faibles pour évoquer l'expérience soore proposée par le film...
Avant toute chose, le film propose une musicalité époustouflante, même lors des scènes intimes sans ambiance particulière: les dialogues en Hindi percent la scène frontale avec une puissance étourdissante et un équilibre fort appréciable. La réactivité de la stéréophonie frontale se montrera sans précédents: expansive et d'une incroyable largeur, elle crée une acoustique du détail et de l'ampleur comme raremen entendu. L'étendue acoustique et la dimension sonore donnent libre cours à un mixage inventif et réaliste qui parvient à donner la part belle à chaque micro-détail, et à 'symphoniser' chaque événement sonore. Les diverses musiques représentées donnent le sentiment, à s'y méprendre, d'écouter un CD DTS ou un SACD de luxe, avec un rendu symphonique d'une puissance assourdissante, aux attaques sèches et violentes, aux transitoires douces et texturées, et à l'aspect multidimensionnel. Un raffinement acoustique de premier ordre qui envahit la scène frontale et se répand également sur une scèe arrière d'une présence irréelle sur certains passages, parfaitement texturée, et à la dimension sonique marquante. On notera quelques passages exploités en multicanaux brut de décoffrage, là omù d'autres se montreront plus modérés. Le rendu spatial en 6.1 affiche de superbes valeurs, les scènes sonores avantet arrière se complétant avec une harmonie et un sens du découpage que l'on entend très rarement. Aidé par le codec audio DTS et toute sa puissance d'vocation, la bande-son du film brille de mille éclats. Toute l'étendue de votre ouïe sera sollicitée en quasi-permanence, qu'il s'agisse de passages calmes ou riches en ambiances ou effets.
La réponse en fréquence laisse une très large part au registre grave, très présent, sans néglgier un haut du spectre audible très ouvert et soyeux, filant et libre, qui mettra en évidence le pouvoir de révélation de vos enceintes et diffuseurs. La zone médium se montre ouverte et détaillée, physique et aérienne, transparente et parfaitement intégrée au reste du spectre. Les avnatges sont directs et permanents: clarté des timbres, pouvoir de recouvrement, rendus mélodieux et symphoniques... Soulignons la puissance déployée et l'impact acoustique de la plupart des scènes: lors d'instans chantés, toute la chaîne de reproduction s'ouvre et se répand à 360°, offrant une perspective qui place l'auditeur au coeur du/des son(s). Avec sa clarté sans nom, ce mixage procure un sentiment d'immersion singulier, marquant, abouti. Le canal central arrière se montrera un fidèle allié: qu'il s'agisse de musique (voir le générique d'ouverture) ou pour répartir plus de précision sur la scène arrière, le canal central arrière possède du punch et de l'énergie, et une très belle définition sonore. Les possesseurs d'amplificateurs non HDMi ou non capables de décoder le format DTS-HD Maser Audio auront tout intérêt à actionner le mode DTS néo:6 pour profiter d'une étendue surround plus convaincante, plus précise, plus stylisée. De multiples manifestations vous attendent: envols d'oiseaux, flèches, notes de musiques, paroles voix, échos résiduels réalistes, perspectvie sonore plus étendue etc...
Au grand final, le spectacle proosé ici dépasse l'entendement et saura conjuguer force, puissance et harmonie et un même mode. Le niveau de détail et le piqué audio proposés constituent ce que l'on peut entendre de mieux sur Blu-Ray. Une musicalité outrancière, une répartition aux petits oignons, une scène sonore colossale de grandeur et de puissance, un souffle orchestral dévastateur et une lumière sonore de premier ordre. Le domaine artstique n'est pas oublié, et offre au film un réalisme de l'instant, des sonorités vraies et réelles, une dramaturgie sonore digne d'une production théâtrale. Sans le moindre doute un disque de démonstartion qui parvient à cumuler tout ce qui nous touche et nous atteint le plus en termes d'acoustique au cinéma, que el format DTS n'étouffe jamais, mais au contraire, libère et amplifie. Les articulations sonores y sont plus réelles, la gamme dynamique plus ample, l'ampleur et l'expansion plus larges, et le respect des timbres sans concession. Enfin, ajouton que la musicalité donne toute sa mesure à la musique incroyablement symphonique qui baigne le film, et que l'écoute en DTS sublime en tous points.
Diapason d'Or, rare, mérité.
Suppléments
. 10 SCÈNES COUPÉES AVEC INTRODUCTION DU RÉALISATEUR (SD - 32 mn)
. ENTRETIENS AVEC LES ACTEURS ET L’ÉQUIPE TECHNIQUE (SD - 22 mn)
. BANDES-ANNONCES multiples (SD - 8 mn)
+ 1 DVD BONUS CONTENANT LE DOCUMENTAIRE: LES CINÉMAS INDIENS (2008 - Couleurs – 162 mn - V.O.S.T.F.) Réalisé par Hubert Niogret (de la revue Positif).
Nos Notes du
Disque
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