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KINGDOM OF HEAVEN: DVD VS Blu-Ray DISC
Par Cornwall

 

Comment se comportent deux éditions d'un même film employant e même codec de compression, mais ave des valeurs différentes ? Résolution standard d'un côté (DVD), et Haute Définition/Résolution de l'autre (Blu-Ray). Twentieth Century Fox fournit dans les deux cas un excellent master, et offre le film de Ridley Scott dans des conditions de visionnage optimales. Outre des défauts importants sur les contrastes et la profondeur des noirs occasionnant de notre part d'importantes réserves, l'édition Blu-Ray s'en tire évidemment haut la main, mais les différences se montrent plus intéressantes que nous pouvions le penser.

 



L'IMAGE

L'étalonnage, sur de nombreuses séquences, se montre différent, et sur ce point bien précis, le DVD offre un lot d'avantages en termes de couleurs et de palette colorimétrique, là où le Blu-Ray domine, mais propose une image 'colorimétriquement' plus pâle sur un nombre limité de séquences. La faute en incombe à une gestion des contrastes plus ouverte sur DVD, ce qui n'est pas pour autant une qualité, les noirs et autres échelles de gris étant assez complexes à encoder sur DVD. Les tonalités bleu et acier, grises et ternes de la première partie du métrage se montrent plus perforantes et infiniment plus profondes sur l'édition Blu-Ray, là où le DVD ouvre un peu plus les champs et laisse transparaître une 'évidence' visuelle plus poussée, malheureusement paralysée par des limitations très importantes en terme de définition et de dynamique vidéo. Sur ce point, le Blu-Ray écrase totalement l'édition DVD, offrant une image d'une précision saisissante, sachant allier finesse et détail du point, fluidité et homogénéité du rendu. Globalement, les différences s'arrêtent lors de l'arrivée à Jérusalem, là où le support Blu-Ray prend tout son sens, et élargit considérablement la palette colorimétrique, le tout sur fond de définition au rasoir et gestion des contrastes (plans larges) absolument idyllique. Nous émettons pourtant de très sérieuses réserves pour ce qui est de la profondeur des noirs, parfois plus poussée sur DVD, là où le Blu-Ray offre des gris livides et pâles sans justification. Le codec MPEG II atteint souvent des valeurs extrêmes, balayant au passage les efforts du DVD. La définition et la richesse de la saturation mettent KO les meilleurs plans du DVD, et l'on constate à quel point une liaison/architecture HDMI propose une dynamique vidéo numérique virtuellement sans fin, capable des plus hauts exploits. Le MPEG II, poussé vers ses extrêmes, se construit (sur Blu-Ray) justement là où il s'arrête sur DVD. Toute forme de simplification visuelle, de compression (pixels visibles dans les arrière-plans) disparaît en Blu-Ray, et les premières séquences tournées dans le désert servent de support efficace pour une démonstration de ce dont est capable un BD, ou une compression MPEG II optimisée et maximisée sur un support sachant l'exploiter pleinement.



 

LE SON

Cette partie réserve également son lot de surprises. Nous ne pouvons exploiter que la partie "EnCore" (1509.75 Kbps) du codec DTS-HD présenté en Master Audio sur le Blu-Ray. Le DVD propose une piste son en DTS Mi-Débit (754.75 Kbps), et la version convertie DTS EnCore se voit elle bénéficier du Plein Débit (1509.75 Kbps), soit un débit deux fois supérieur. La bande-son très ouverte du film (caractéristique des œuvres de Ridley Scott, qui assiste personnellement à chaque session de mixage) se voit proposée sur DVD de manière plus brouillonne mais qui semble un tantinet plus physiologique et physique. Sur DVD, la piste DTS agit de manière lourde et dynamique, là où sur Blu-Ray, ces caractéristiques sont préservées, mais semblent bénéficier d'une profondeur de signal plus éloquente, plus évidente, ce qui a pour effet de supprimer cette distorsion sèche et râpeuse entendue sur DVD. Néanmoins, la dynamique, déjà parfaite en Blu-Ray, semble sur ce support souffrir d'un léger affaiblissement, mais bénéficie d'une extension de la définition ainsi que de la gamme de spatialisation/expansion. Sur Blu-Ray, la piste DTS accuse un relief nettement plus prononcé sur le registre grave, qui bénéficie d'une profondeur et d'une définition plus précises, sans pour autant en faire trop. Au contraire, les graves semblent même moins perforants. L'intégralité de la bande-son se voit épanouie, clarifiée sur support Blu-Ray, et ce même si il semble y avoir deux décibels en moins une fois entendue sur Blu-Ray. Le DVD offre des prestations identiques, mais se voit légèrement paralysé par une sécheresse facilement audible sur le haut médium et la zone médium dans son ensemble. Le Blu-Ray restitue également des dialogues avec davantage de définition, mais avec une dynamique moins prononcée que sur le DVD, lui bloqué par les limitations du transfert de données (754.75 Kbps), mais plus tourné vers la projection des sons. Les dialogues, dans les deux cas, se voient restitués avec corps et présence. Plus ouverte sur le haut du spectre donc plus claire, davantage généreuse sur le plan de la définition et du découpage ambiophonique, le Blu-Ray gagne cette manche, à quelque petites réserves près.

 

Nous analyserons les bénéfices du format DTS-HD Master Audio, qui grimpe en pointe à 24.6 Mbps, ultérieurement...

 



 

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