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L'histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son "Parcours vers le succès en 9 étapes". La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l'hôpital après avoir été congédié par son amant.
Les enfants Hoover ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne a fait voeu de silence jusqu'à son entrée à l'Air Force Academy.
Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé : ils mettent le cap vers l'Ouest et entament un voyage tragi-comique de trois jours qui les mettra aux prises avec des événements inattendus...
DOSSIER DE PRESSE
Présenté dans le cadre du Festival de Sundance 2005, Little Miss Sunshine est aussi en compétition officielle du 32ème Festival du Film Américain de Deauville. |
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Little Miss Sunshine est le premier film réalisé par le tandem Jonathan Dayton / Valerie Faris. Epoux à la ville, les cinéastes affichent tous deux un riche passé dans l'univers du vidéoclip et de la musique : ils ont notamment travaillé avec les groupes R.E.M, Red Hot Chili Peppers, The Smashing Pumpkins ou encore Macy Gray et Oasis. |
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Little Miss Sunshine offre à Alissa Anderegg son premier rôle conséquent au cinéma. Auparavant, elle a été aperçue dans Les Mots retrouvés, où elle incarnait l'une des jeunes filles passant un concours d'orthographe. Abigail Breslin incarne pour sa part la plus jeune des filles de la famille, celle pour laquelle tout le monde fait le déplacement en Californie afin qu'elle participe à son concours de beauté. Après être apparue dans un film sorti directement en vidéo aux Etats-Unis en 2005 ( Animal Wow : Dogs Wow Dogs), l'actrice fait ici ses premiers pas sur grand écran. |
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Le projet Little Miss Sunshine a mis cinq ans avant de voir vraiment le jour. Le problème majeur venait du financement du projet : ainsi, il n'a pas été évident pour la production de rassembler les 8 millions de dollars nécessaires à sa mise en chantier. |
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Après 40 ans, toujours puceau, où il incarnait un quarantenaire en mal de relations amoureuses, Steve Carell change quelque peu de registre. Pour Little Miss Sunshine, l'acteur prend les traits d'un homosexuel dépressif : un rôle grave et surprenant pour l'un des spécialistes de la comédie made in USA. |
Vidéo
: Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?
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Dans l'ensemble superbes, à quelques peites fluctuations près, les images de Little Miss SUnshine resplendissent dans ce pressage AVC de haute volée. Accusant une très belle finesse argentique, les images du film baignent dans des teintes jaunes et orangées du plus bel effet, impeccablement reproduites avec toute la richesse colorimétrique qu'apporte le format Blu-Ray. L'encodage ne faillit jamais à la tâche et offre un écrin de choix au film, qui se voit présenté avec une netteté souvent stupéfiante, et une fluidité à toute épreuve. Le niveau des noirs se montrera optimal, même si peu de scènes permettent de s'en rendre compte. Le film profite surtout à la lumière solaire de l'ouest Américain (routes, paysages...) qui se montre superbement reproduite ici, avec une très agréable dynamique vidéo et un éclat marquant. Cela faisait longtemps qu'un pressage n'avait pas été aussi lumineux et enchanteur. La définition s'y montre alléchante, toujours alerte et détaillée. Une fois cumulée au grain cinéma d'origine, elle se montre délicieuse de découpage et affine constamment la dynamique vidéo: gros plans et plans larges se montrent optimaux, subtilement découpés et mis en évidence, comme ce sera le cas des arrières-plans, resplendissant de netteté et objectivement irréprochables. L'éditeur popose ici un encodage image fidèle à l'expérience cinéma, sans surcharge ni excès, mais qui propose des images tour à tour douces et veloutées, puis détaillées et composées avec soin au coeur d'un superbe cadre en cinémascope. Les contrastes autorisent pour leur part un découpage net au coeur de chaque scène et de chaque plan, tandis que la température colorimétrique si spécifique au film, si chaude, se montre naturelle et expansive dans toutes ses valeurs, sur l'ensemble du métrage, à la saturation fraîche, franche et expressivement accrocheuse. Au grand final, il s'agit là d'un pressage lumineux et très satisfaisant, au bitrate généreux, et qui ne cesse presque jamais d'éblouir. Le naturel argentique de certains plans a de quoi laisser sincèrement pantois, pour peu que l'on passe sur le grain parfois plus soutenu, mais jamais obstruant. De toute façon, il est partie intégrante du filmage de cette production indépendante, qui retrouve toute sa verve créatrice au coeur d'un pressage respectueux, au ton près. Mention spéciale aux plans typiques du 'road movie', qui alterne différentes focales et des prises de vues richement composées (ciels, routes, paysages...). Aucun défaut réel ou artefact compressif n'a été observé dans notre configuration de test preuve d'un report fidèle et naturel.
Audio
: Analyse artistique et technique de la bande-son
Cette production indépendante n'a pas bénéificié d'une richese particulière pour ce qui est du mixage multicanaux, mais le film puise aussi sa raison d'être au coeur d'une scène sonore certes ténue, mais dépourvue d'artifices digressifs. En ce sens, le coeur sonore du film respire le naturel, et laisse s'exprimer la partition du génial Michael Danna avec une certaine verve expressive. Celle-ci se détache parfaitement du canal central et repose sur une exploitation stéréophonique très sobre mais réellement impactante, au naturel symphonique confondant, que l'on aurait souhaité un peu plus expansif. Discrète et employée avec parcimonie, la musique habite tout de même le film de sonorités originales et diversement variées, que le codec DTS-HD Master Audio 5.1 récupère et exploite avec une très agréable transparence et une séparation des canaux franche et affutée. En mettant en forme un "récit sonore" qui laisse résonner des thèmes récurrents ou des manifestations sporadiques de musique plus diégétique, le film creuse l'écart avec les grosses productions, et revêt un caractère très indépendant, principalement lisible dans l'exploitation de la scène frontale. On reprochera aux dialogues un enregistrement/prise de son souvent sourd et tamisé imputable aux conditions de production parfois difficiles dont le film a malheureusement souffert. Occupant le canal central, les dialogues y restent fermement ancrés, tandis que l'essentiel des ambiances seront diffusées sur les voies latérales frontales, en stéréophonie. Le découpage s'y montrera très précis une fois que la musique entraîne le pas, mais aura une sérieuse tendance à s'effondrer sur le canal central une fois les dialogues seuls. La scène arrière, à deux toris exceptions près, demeurera très en retrait, et souffrira d'une inexploitation presque totale. Elle ouvre tout de même l'espace frontal qu'elle soutient en quelques rares occasions, mais la musique demeure cantonnée à l'arc frontal. La fidélité, outre les dialogues peu naturels en terme d'enregistrement, se montre convenable, et s'envole lors de l'apparition de la musique de Danna (générique etc...). Pour sa part, le codec DTS-HD Master Audio ne rajoute qu'une mince aération et un léger élargissement de l'espace sonore. Les différences avec les pistes doublées et compressées en DTS Mi Débit (754.75 Kbps) se montrent inexistantes, si ce n'est sur le plan de la dynamique d'ensemble et sur le velouté de la bande-son. Au final, il demeure des sonorités presque analogiques (il s'agit là d'un compliment), qui concentrent leurs efforts sur une scène frontale établie avec soin et précision, sans esbrouffe ni artifice superfétatoires. Une exigence de naturel et de vérité qui sied au genre ainsi qu'au film, et dont on ne se plaindra pas. Certains passages proposent de très belles synergies avec les images, et les correspondances images-sons s'y montrent sous leur plus beau jour. le montage des différents éléments sonores prolonge l'effort de maîtrise et d'humilité du mixage: sans étaler des plans sonores à l'infini, il maintient une forme d'intimité formelle et de délicatesse dans l'eploitation du paysage sonore qui correspond tout à fait aux propos singuliers du film.
Suppléments
Complète et inspirée, elle accompagne le film avec élégance et vertu.
- Triple commentaires audio
- Making-of
- Scènes coupées
- Module sur la famille Hoover
- Module sur la musique (Michael Danna)
- spot promotionnel très court pour la bande-originale
Nos Notes du
Disque
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