logoMOTEUR DE RECHERCHE DE TESTS DVD RECENCANT TOUS LES SITES WEB DVD FRANCAIS
11111111111
navigation critique dvd

Critiques DVD
>>Les derniers tests

Actualités DVD
>>Toute l'info, archives

Captures Menu
>>Tous les Menus DVD

Dossiers DTS
>>Tout savoir sur le DTS

La DTSthèque
>>Tous les DVD DTS dans le monde

Les Introuvables
>>Ces DVD valent de l'or

NOS PARTENAIRES

MARTYRS

Wild Side
(sortie vente zone 2 04/03/2009)

Un film de Pascal Laugier


Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
film1

France, début des années 70.
Lucie, une petite fille de dix ans, disparue quelques mois plus tôt, est retrouvée errant sur la route. Son corps maltraité ne porte aucune trace d'agression sexuelle. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses.
Traumatisée, mutique, elle est placée dans un hôpital où elle se lie d'amitié avec Anna, une fille de son âge.
15 ans plus tard.
On sonne à la porte d'une famille ordinaire. Le père ouvre et se retrouve face à Lucie, armée d'un fusil de chasse. Persuadée d'avoir retrouvé ses bourreaux, elle tire.

DOSSIER DE PRESSE


La Commission de Classification des Films a décidé, jeudi 29 mai 2008, à 13 voix contre 12, d'interdire Martyrs aux moins de 18 ans, ce qui équivaut à un véritable suicide commercial. Dès lors, de nombreuses voix se sont élevées contre cette classification, qui avait été notamment utilisée pour Saw 3 en 2006 ou Baise-Moi de Virginie Despentes en 2000. Selon Richard Grandpierre, producteur et patron d'Eskwad : "Concrètement, cela signifie que le film, s'il sort, ne sera pas distribué dans une centaine de salles, mais dans cinq au maximum, et que Canal + devra déprogrammer un porno du samedi soir et renoncer à le diffuser une petite dizaine de fois parce qu'il ne pourra passer qu'entre minuit et 5 heures du matin." Wild Bunch, le distributeur français, a même décidé d'annuler la sortie française prévue le 18 juin 2008. A la suite d'un entretien avec le réalisateur Pascal Laugier, la ministre de la culture, Christine Albanel, a alors demandé à la commission de classification des films de procéder à un nouvel examen du film. Celle-ci est finalement revenue sur son avis, et a rendu un avis, le 1er juillet suivant, proposant une mesure d'interdiction du films aux moins de 16 ans avec avertissement. Cette proposition a été validée par la ministre Christine Albanel.

 

Pascal Laugier : "choquer ne m'intéresse pas en soi mais il fallait vraiment qu'on ait une sensation physique, organique, de la douelur infligée, sinon on aurait perdu toute idée de gravité de cette violence, ça l'aurait rendu " gadget " et faisait du film un objet passablement douteux. (...) Je voulais que chaque coup soit douloureux, non par quelque discours moral sur la représentation de cette violence, mais parce que c'est le sujet même du film : au bout, tout au bout de la violence, est-ce qu'il y a quelque chose ? Je crois qu'au fond, c'est le genre de questions que posent tous les films d'horreur que j'aime ; en quoi et pourquoi la condition humaine est-elle aussi atroce ?"

 

Pascal Laugier a décidé de tourner Martyrs au Canada pour plusieurs raisons : tout d'abord, pour le décor : "La lumière du Québec est vraiment singulière, elle apporte au film une émotion supplémentaire. Le ciel a des teintes de gris que je n'ai pas vues ailleurs, les blancs aussi sont particuliers." De plus, ça lui rappelait l'ambiance des films de ses maîtres dans le cinéma de genre : "David Cronenberg bien sûr, mais aussi d'autres réalisateurs moins connus comme William Fruet ou Georges Mihalka. Ils ont fait des séries B que j'aime de façon nostalgique et qui me rendaient ce pays très mythologique."

 

Vidéo : Que vaut l'image de ce DVD ?

film1

S'il est difficile de retourner sur le support DVD après avoir goûté aux joies de la HD, force est tout de même de lui reconnaître quelques agréables qualités. Outre d'importants défauts (granulation pononcée, danse de pixels sensible dans les arrières-plans, stabilité générale...), cette édition se montre à la hauteur, restituant une agréable luminosité lors de la première partie du métrage, et n'hésitant pas envahir l'écran de noirs que l'on aurait certes aimé voir plus profonds dans la dernière. La définition des premiers plans se montre à la hauteur de ce dont est capable le support en définition standard, mais les arrières-plans paraissent bien souvent sur-pixellisés et souffrent d'une stabilité très perfectible. La gamme colorimétrique ne brille pas de mille éclats, ce n'est pas le propos, mais les éclairs de rouge rubicond lors du massacre ou de la scène d'extase finale affichent une belle température et une saturation subtilement négociée. Rien d'exceptionnel toutefois pour cette édition SD, qui ne rivalise en rien avec l'édition Blu-Ray que propose par ailleurs l'éditeur. Le style sec et serré du métrage se voit transposé de manière fidèle par un pressage respectueux et digne.

 

 

Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

film1

Une spatialisation mesurée, ténue et jamais éclaboussante de profondeur, des fréquences assez naturelles pour un rendu sonore rèche et âpre, qui laisse primer des bribes du réalisme de la prise de son sur le tournage. L'essentiel de l'acoustique du film de Laugier se voit condensé sur la façade frontale, qui oeuvre toutefois avec un certain brio dans le découpage scénique qui propose un bel étal stéréophonique, le tout armé d'une solide dynamique qui renforce l'oppression et agresse régulièrement les sens, de manière physique et palpable. La réponse en fréquence semble quelque peu bridée et repose sur l'exploitation de la même zone de fréquence sur l'ensemble du film. A ce titre, les médiums se montrent ronds et tangibles, end épit d'une certaine simplification. Un approche peu séduisante au final, mais qui duplique, sur un mode sonore, l'expérience offerte par les visuels âpres voulus pour le cinéaste. La seconde partie du film installe davantage de perspective en optant parfois (trop peu?) pour le point de vue du personnage séquestré avec une certaine efficacité: renfort sr la scène arrière, registre grave davantage perceptible, délocalisations plus fréquentes etc... Globalement, le rendu spatial se montre mesuré et peine tout de même à s'exprimer pleinement, en raison d'une réserve expresive sur la scène arrière. Bien que présente, cette dernière ne renforce pas suffisament, par appuis opportun, les moments les plus impressionnants. Plus concerné par la présence d'ambiances d'arrière-plan, elle ne se durcit jamais et ne s'aventure pas plus sur le terrain de l'ambiophonie. Néanmoins, les zones fantômes entre les diffuseurs sont convenablement explorées parfois, principalement lors des scènes finales (descentes de l'échelle, aux résonances multiples, échos intriguants...). La piste DTS surclasse sans la moindre peine l'archi-compressée piste Dolby Digital 2.0, et offre une texture sonore palpable lors des moments les plus importants, tout en dessinant une scène sonore très frontale mais aussi très vaste, en simple triphonie. A ce titre, les quelques interventions musicales ne manquent pas d'ampleur, ni de dynamique, ni de naturel expressif. Le degré de réalisme de certaines scènes strictement gores se voit amplifié par la voie centrale, qui rayonne sur un mode "large" et qui possède une très belle assise et un poids acoustique assez conséquent. Ce sera sur elle que reposera l'essentiel de l'architecture sonore créée pour le film. Pour le reste, quelques impressionnats excès de fureur (cris, vociférations...) percent la surface sonore du film avec une très puissante agressivité, et une efficacité dévastatrice (preuve de belles capacités de la dynamique globale) qui incitera à jouer de la télécommande afin de ne pas inquiéter le voisinnage...



Suppléments

- MARTYRS, chroniques organiques : making-of (85’), très bien conçu, et qui s'attele à détailler chaque aspect du tournage. Sec dans sa forme, il est conçu comme un segment brut de décoffrage.

- Anatomie de la censure : documentaire sur la censure et l’interdiction aux moins de 18 ans qui frappa le film (26’)

- Entretien avec le réalisateur Pascal Laugier

- Entretien avec le regretté Benoît Lestang, responsable des maquillages et effets spéciaux, disparu en 2008

- Bande-annonce et teaser

 

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Note DTS

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

 

 
Note Globale

Note Globale



Note
jaquette


specifications techniques

- DVD-9
- 94 minutes (film)
- Zone 2 (PAL) - France
- Intro DTS: NON

- Changement de piste son à la volée possible



format video
1.78:1

 

format DTS
- Français 5.1 (Plein Débit)

- Français Dolby Digital 2.0 Surround


format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français


interactivite
- Menus animés et 2.0
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppléments





© 2003
- Revolusound.com. Tous les logos et diagrammes qui apparaissent sur ce site sont la propriété
unique et exclusive des marques / sociétés citées. Leur présence sur ce site n'est qu'illustrative, et n'est soumise
à aucune forme de contrat. Pour toute donnée supplémentaire sur DTS, merci de consulter
le site officiel: www.dtsonline.com.