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titre du film

DTS-HD Anglais
Français
MASTER AUDIO
DIAPASON Japonais
...
(Mi Débit)
Codec Vidéo VC-1
Format
DIAPASON

Zone: B (PAL)
Editeur:
Universal France
Sous-Titres
: Français, Anglais...
Durée: 124 minutes
Boîtier
: Blu-Ray Standard
Interactivité: standard
Blu-Ray Double Couche (50 Go)

Disponibilité: 21 octobre 2008

MIAMI VICE

Chronique par Cornwall (Stéphane Roger)

 

Miami... Deux agents fédéraux et la famille d'un informateur ont été sauvagement exécutés. Une nouvelle enquête commence pour Sonny Crockett et son coéquipier Ricardo Tubbs, avec une certitude : la fuite qui a permis ce massacre en règle provenait des sommets de la hiérarchie... Les deux inspecteurs découvrent rapidement que les tueurs étaient au service de la Fraternité Aryenne, organisation suprématiste liée à un réseau de trafiquants internationaux doté d'un système de protection ultra-sophistiqué. Poursuivant leurs investigations, les deux partenaires prennent contact avec l'administratrice
financière du cartel, Isabella, une sinocubaine aussi experte en investissements et transferts de fonds qu'en blanchiment d'argent. La séduisante Isabella offre contre toute attente à Sonny une chance d'exorciser ses démons...

 

 

Miami Vice - Deux flics à Miami est l'adaptation cinématographique de la série télévisée Deux flics à Miami, programme culte des années 80. En 1984, Anthony Yerkovich crée Miami Vice, programme policier qui fera date dans l'histoire des séries télévisées américaines. Produit par Michael Mann, Deux flics à Miami (titre VF) sera décliné en cinq saisons sur NBC, couvrant au total plus d'une centaine d'épisodes de 52 minutes. Le public français devra attendre 1986 pour découvrir les enquêtes floridiennes des policiers James Crockett et Ricardo Tubbs, membres de la brigade des stup' respectivement incarnés par Don Johnson et Philip Michael Thomas. Ou la cohabitation explosive d'un riche agent originaire de la ville côtière et d'un New-Yorkais désireux de venger son frère assassiné.

Encadrée par un générique de légende (qui ne connaît pas le thème musical de Jan Hammer ?), la série révolutionne les codes du genre. L'image devient plus importante que l'histoire, chaque épisode étant filmé de manière très stylisée.


L'actualisation de l'action de cette série des années 80 et son passage au grand écran ont permis au réalisateur d'aller plus loin dans le contenu, d'explorer plus en détail les personnages qu'il avait minutieusement développés pour montrer les nejeux dramatiques, les dangers et le glamour des missions. Michael Mann le dit lui-même : "Un film interdit aux moins de 17 ans peut montrer bien plus de choses que la télévision. Nous nous sentions toujours un peu bridés au temps de la série, alors qu'aujourd'hui, nous pouvons restituer à nos personnages toute leur sensualité et faire exister à l'écran les couples Crockett/Isabella et Tubbs/Trudy."

 

De nombreux problèmes sont venus agrémenter le tournage de Miami Vice - Deux flics à Miami, qui se déroula au deuxième semestre 2005. Parmi ceux-ci, l'irruption d'un inconnu sur le plateau, en République Dominicaine, avec un pistolet à la main, qui entraîna une fusillade. Autre souci à la fin de l'année, quand Colin Farrell dut être hospitalisé pour épuisement et dépendance à un médicament.

 

 


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d L'image

Mann a tourné son film à l'aide de caméra Haute Définition Thompson Viper, permettant d'avoir un très haut contraste et une profondeur de champ s'étalant jusqu'à l'infini. Ce type d'images, les préférées du cinéaste, se voient parfaitement adaptées à l'univers représenté ici. Il s'est entouré de son chef opérateur, Dion Beebe, déjà présent sur le thriller nocturne se déroulant à Los Angeles. "Avec la HD, précise le réalisateur, on peut capter des nuances que la pellicule n'attrape pas...". Une technique innovante, surtout lors des tournages de nuit, comme les affectionne le cinéaste. Le rendu sur support Blu-Ray se montre absolument idyllique, et restitue, lors des extérieurs jour, une myriade de nuances et une définition absolument stupéfiante (pores de la peau, etc...). Si les couleurs ont été filtrées (primaires en retrait), l'étalonnage colorimétrique se montre fidèle aux souhaits de Mann et l'on assiste à un très bel étal de teintes urbaines nuancées et filtrées lors de l'étalonnage numérique. Les premiers plans se montrent d'une netteté au rasoir, tandis que la vie des arrière-plans est irréprochable là aussi: stables et détaillés, ils respirent de naturel et laissent apercevoir très loin vers l'horizon (scènes en mer...). La profondeur de champ se montre parfois abyssale et toujours nette et précise, le cinéaste usant et abusant d'un "deep focus" lors de certains moments, notamment lors des scènes aériennes, qui laissent apparaître un subtil effet 3D sur les nuages aux textures savoureuses et dimensionnées. Le bas blesse tout de même lors des scènes nocturnes. Les extérieurs et intérieurs nuit décevront ceux qui n'auront pas été avertis, comme ce fut le cas sur support DVD. En effet, lors de ces séquences, toutes les échelles s'effacent: l'image devient extrêmement bruitée et excessivement désagréable. A noter toutefois qu'il ne s'agit aucunement de défauts, mais que ces images véhiculent le rendu de la caméra Viper, et ses réactions lors de sous-éclairages ou de conditions de sous-exposition. Le contraste est énorme entre les scènes de jour, jamais sur-exposées, et ces scènes clairement sous-exposées. Mais il s'agit là d'une conception visuelle du cinéaste, une proposition d'écriture filmique qui ne manquera pas de déstabiliser, mais qui est partie-intégrante de l'exercice de mise en scène. Les contrastes fluctuent ainsi au rythme des images, tout comme l'échelle de gris et les teintes de visage. L'essentiel du film se déroulant dans la pénombre, vous voilà prévenus. A des contrastes diurnes en acier trempé succèdent des contrastes appauvris, un niveau des noirs très bas lors des événements nocturnes. La mise en scène colle ainsi aux situations à l'image d'un reportage, et ce tournage en vidéo HD a été conçu de la sorte dès le départ. Le Blu-ray se montre en ce sens extrêmement fidèle à l'original, et délivre dans l'ensemble une image piquée et détaillée, avec une dynamique vidéo incendiaire.

 



Le Son

Le codec DTS-HD Master Audio, que nous ne pouvons écouter qu'en mode DTS-EnCore (Plein Débit, 1509.75 Kbps exactement) et en Version originale (recommandée) accentue l'équilibre de la bande-son et déploie l'ampleur acoustique de manière conséquente. Les voies arrière se voient plus largement incluses que sur l'édition DVD zone 2 Dolby Digital, tandis que la dynamique de la bande-son reste percutante, offrant aux scènes avant et arrière un coffre supplémentaire et un renfort d'expressivité. Le design sonore a été conçu pour être accrocheur et détaillé. Il duplique en quelque sorte le rendu HD de l'image sur l'univers sonore du film. La scène frontale domine l'essentiel du métrage, et s'offre une dynamique alerte et ciselée, avec une excellente réponse en fréquence, principalement sur le canal central, qui véhicule les dialogues avec une très agréable force expressive. Ils se montrent corpulents et détaillés, et bénéficient de corps et de présence sur la zone médium. La triphonie frontale fonctionne à merveille et détaille un univers acoustique suffisamment expansif et rigide pour convaincre. La stéréophonie n'est pas des plus éloquentes, mais elle parvient à extraire des ambiances urbaines nettes et canalisées, aidée en cela par une remarquable force dynamique, elle-même assistée par des effets dits de "gamme dynamique" (passage instantané d'un son faible à un son plus conséquent). Une b elle précision préside à la composition de l'univers sonore du film, dont l'acoustique est habitée par une bande-originale très musicale, employant un grand nombre de chansons phares. Elles hantent le métrage, occupant tantôt le premier-plan, tantôt l'arrière-plan de l'acoustique du film.

Le réalisme expressif qui domine ici se voit renforcé par le codage DTS, qui insuffle du niveau, du volume, et des qualités de timbre presque inédites. Sans être une bande-son de référence, le travail proposé par les mixeurs repose avant tout sur un réalisme sensible et dramatique, tandis que des séquences plus agitées emploieront la scène sonore arrière à bon escient. Si elle ne se voit que peu sollicitée, elle n'en demeure pas moins percutante et aussi détaillée que l'univers frontal. Ses manifestations sporadiques amplifient brutalement la profondeur de la scène sonore (explosions...), preuve de la rigueur de l'envergure acoustique dont elle est capable. Cette scène arrière quelque peu timorée se voit octroyer la même ardeur fréquentielle que sur les voies frontales, à savoir un haut du spectre très lisible et affleurant, et une zone médium centrale apte et détaillée, physique et délicate. Le canal de grave se montrera lui aussi très sporadique, mais bénéficie d'une très puissante ouverture et d'une profondeur appréciable sur la musique ou les scènes mouvementées.

Les différentes plans d'écoute se voient correctement étagés et bénéficient tout de même d'une agréable profondeur de champ acoustique. Dynamique à défaut d'être percutante, puissante et détaillée, claire et alerte, réactive et pleine de teneur, la bande-son du film se montre rigoureuse et affairée. Par là-même, elle sert l'entreprise filmique de Michael Mann avec ardeur et conviction, au cœur d'un univers multicanaux suffisamment expressif, fédéré par un canal central robuste et qui joue pleinement son rôle de pilier, de fondation pour le reste de la bande-son. Plutôt expansive et ouverte, cette bande-son mérite le détour et ne manquera pas, de par sa teneur musicale, de satisfaire les amateurs de sonorités harmoniques et musicales. Finalement, le cinéaste a su dessiner des courbes d'élégance au cœur de l'univers acoustique de son film, et les amplificateurs aussi divers que possèdent les Home-Cinephiles devraient y trouver leur compte, en dépit de quelques inévitables réserves.

 

 

 

InteractiitéInteractivité

Un menu classique, pas de bande-annonce en préprogramme, et une foction U-Control que nous cherchons toujours (elle semble absente de cette édition, contrairement à ce qu'indique la jaquette. L'habituelle activation de cette fonction n'est pas présente dans les menus).

On notera la disparition pure et simple du commentaire audio du cinéste, présent sur l'édition zone A. Le reste des suppléments ne propose pas de réelle valeur ajoutée. Quel dommage que l'éditeur, qui se lance ici dans la zone B Blu-Ray de manière définitive, ne propose pas ces suppléments en HD comme c'est si souvent le cas chez d'autres éditeurs...

  • Featurette: "Miami Vice Undercover" (SD, 22 minutes)
  • Additional Featurettes (SD, 28 minutes) - "Miami and Beyond" et "Visualizing 'Miami Vice'"
  • Vignettes: "Behind the Scenes" (SD, 13 minutes)

  • Clip Video de Non Point, "In the auir tonight" (4/3, SD)

Note Image Note Image 1080p / 24
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