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NOS PARTENAIRES

Le Retour de la Momie

Universal
(sortie vente zone B France 25/11/2008)

Un film de Stephen Sommers
Avec: Brendan Fraser, Rachel Weisz...

d 2001


Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
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En 1935, Rick O'Connell et sa femme Evelyn mènent une vie paisible à Londres avec Alex, leur fils talentueux. Mais une nouvelle catastrophe se prépare dans les profondeurs du désert saharien. Six mille ans avant notre ère, le roi Scorpion, fit un pacte avec le dieu Anubis, qu'il trahit. Damné pour l'éternité, il est sur le point de sortir des limbes et de lever l'armée d'Anubis pour dévaster la planète. Une secte mystérieuse et avide de pouvoir menée par le diabolique Lock Nah et la séduisante Meela, ramènent à la vie la seule créature capable de faire face au roi Scorpion : le grand prêtre Imhotep, condamné depuis trois mille ans à errer comme un mort-vivant pour avoir séduit la favorite du Pharaon. Sa momie est entreposée dans une salle secrète du British Museum. Ardeth Bay, chef militaire des Medja, implore O'Connell d'empêcher ce forfait aux conséquences désastreuses


DOSSIER DE PRESSE

" Le film n'ayant aucune prétention documentaire, je ne jurerais pas notre héroïne se serait habillée ainsi en 1933. Je lui fait porter des vêtements que le spectateur de 2001 est susceptible d'aimer [...]. Le plus intéressant dans ce film, de mon point de vue, c'est l'extrême diversité de ses looks. Nous partons du Londres des années trente, remontons à l'Egypte antique et jusqu'à 3000 ans avant les Pharaons, couvrant ainsi toute une gamme de styles. J'ai trouvé l'exercice fascinant. "
 
Le Retour de La Momie a tout d'abord été tourné dans le désert de Jordanie, l'équipe est ensuite partie pour le Maroc (au village saharien d'Erfoud et à Ouarzazate), avant de s'installer à Londres pour filmer les intérieurs à Shepperton, et certains extérieurs près du Tower Bridge, du British Museum, ainsi que dans le Bedfordshire, le Hertfordshire et le Buckinghamshire.
 
" Pour ce film, j'ai appris différentes techniques, notamment j'ai subi un entraînement spécial pour une spectaculaire scène de combat dans le palais du Pharaon il y a trois mille ans. Patricia Velasquez (Meela) et moi avons appris les règles d'un ancien art martial japonais, adapté pour la circonstance en art martial... égyptien. Un instructeur nommé Hido, qui est à moitié japonais, est venu d'Amérique et nous a formées pendant toute la durée du tournage, soit cinq mois. "
 
Le film de Stephen Sommers avait enregistré des recettes de 414 millions de dollars. Ce succès devrait assurer un bel avenir au mythe popularisé par le romancier et scénariste Nina Wilcox Putnam (qui inspira La Momie de Karl Freund, avec Boris Karloff). En effet, la production prévoit de mettre en chantier un "spin-off" (film dérivé), Le Roi Scorpion, un projet dont le héros, "The Rock" (le Roi Scorpion interprété par Dwayne Johnson), est l'un des personnages principaux du Retour de la Momie.
 
Lors de son premier week-end d'exploitation dans les salles américaines le vendredi 4 mai 2001, Le Retour de La Momie a totalisé une recette de 70,1 millions de dollars. Le film n'a cependant pas battu le record établi par Le Monde perdu de Steven Spielberg, qui, sorti le 23 mai 1997, avait enregistré quelque 72,1 millions de dollars de recette le premier week-end de son exploitation.

Le Retour de La Momie est la suite de La Momie. La même équipe (le réalisateur Stephen Sommers affirme que 98% de l'équipe originale a travaillé sur le second volet de la saga) s'est attelée à ce second volet. Ainsi, le scénariste et réalisateur retrouve-t-il sa place derrière la caméra, alors que Brendan Fraser, Rachel Weisz, John Hannah et Arnold Vosloo reprennent les rôles qu'ils tenaient déjà.

 

CRITIQUE

Fort d'une mise en scène endiablée qui offre une perspective nouvelle aux élans BD de la saga, ce second opus s'impose comme un réussite avant tout formelle. Preuve en est, le style affecté à la mise en scène confère un cachet spectaculaire et épique à une saga enivrante et à l'impact ainsi décuplé. Plus contenu et en même temps davantage focalisé que son prédécesseur, le film accumule les morceaux de bravoure et propose un voyage exotique au coeur du désert, emballé par les effets visuels et les CGI de ILM, qui ont, toute proportion gardée, nettement progressé depuis le premier volet sorti deux ans plus tôt. Fantasque, roublard et à l'efficacité consommée, le film unit le geste d'un dessinateur à celui d'un conteur, et se trouve une belle dextérité dans les séquences musclées. Une fort belle surprise, que le Blu-Ray proposé ici permet de redécouvrir dans des conditions dignes de ce nom.

 


Vidéo : Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?

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Les mêmes remarques que celles du premier opus que nous avions testé peuvent être reprises:

Un pressage en très grande forme, qui, durant la globalité du métrage, permettra de redécouvrir complètement le film et ses teintes ensoleillées ocres et orangées, chaudes et exotiques. Cette édition Blu-Ray préserve un certain niveau de grain originel, et l'on se plaindra pas du rendu argentique en diable, jusqu'aux effets spéciaux, intégrés avec soin, mais parfois peu attentifs à la logique de la scène. Depuis 1999, bien des progrès ont en effet été accomplis. Au travers du film, et son alternance de scènes solaires et intérieures baignants dans l'obscurité, le niveau de contraste se montrera ad hoc et convaincant, permettant aux intérieures des grottes de se montrer lisibles et clairsemés de lumière. La luminosité explose lors des extérieurs jours, qui montrent un niveau de prestation très élevé sur cet encodage VC-1 de bon aloi. En ce sens, les plans larges et autres panormaiques sur le désert se montreront archi-lumineux et véhiculent une très grande dynamique visuelle, alliée à un degré de piqué dans l'image très agréable sur les plans en extérieur. La définition oscille de correcte à saisissante, et permet une relecture complète de ce long-métrage. Les détails de la peau, les pores de celle-ci, les armures, les brillances et les autres détails de cet univers très BD sont explorés avec soin et précision, sublimés même par un encodage respectueux des détails et très à l'écoute du master.

Ce second opus présente une image de très bonne qualité, avec toutefois quelques réserves quant aux capacités de la dynamique vidéo, qui semble légèrement moins poussée que sur le premier épisode. En effet, la définition et le piqué se montrent régulièrement très bons, mais peinent à se surpasser en de maintes occasions. L'intégration des effets spéciaux, plus poussée, se montre un peu moins convaincante cette fois-ci, atténuant le rendu final. Les contrastes préservent leur peps et leur découpage de chaque plan, ainsi que le niveau des noirs, plus conservateur et plus conforme aux exigences d'un film à grand spectacle. Les personnages se montrent savamment détourés, les contours cisellés (en dépit d'une pointe de edge enhancement tout juste notable parfois), et l'image accuse une belle finesse dans son ensemble. On regrettera, comme sur le précédent opus, le tirage optique de certains plans: ils manquent cruellement de définition et proposent des images lisses et sans texture profonde. Au final, ce pressage laisse apparaître des images savoureuses et profondes, très saturées, et qui récupèrent la signature formelle et esthétique du premier épisode, le transcendant parfois.

 

 

Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

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Du premier opus, subsiste une scène sonore frontale certes expansive et naturelle, aux belles respirations musicales (superbe partition de Jerry Goldsmith, très ample et aux sonorités inspirées, bien mise en avant dans l'univers acoustique du film), mais cette fois-ci davantage ouverte, recouverte d'un très beau satin acoustique, et qui utilise enfin, même si ce n'est aucunement parfait, les ressources d'une scène sonore réellement multicanaux. Les sensations de limitations du premier opus laissent en effet place à une orgie de détails acoustiques détourés avec soin et panache par le codec DTS. La scène sonore dans son ensemble fait un bond de géant de avant, profitant d'une dynamique monstrueuse (musique et effets), qui installe les éléments acoustiques dans un tapis sonore d'une très belle efficacité atmosphérique. Au crédit principal de cette bande-son, nous porteros les valeurs suivantes: une définition sonore sensiblemet plus élevée que précédemment, de bien belles valeurs musicales, une musicalité accrue et développée dans l'espace, uen spatialisation plus poussée, et enfin, un sentiment de globalité fort bienvenu.

L'arc frontal développe une dynamique colossale, très établie sur le haut du spectre et sur la zone médium, cette fois-ci davantage étoffée. Cette étoffe sonore, justement, se fait moins clairsemée, et affiche des pointes d'efficacité frondeuses dans leur ensemble. Globalement, le son demeure d'une superbe clarté et propose un souffle acoustique destructeur qui habite de manère colossale la scene frontale, qui dominera l'ensemble de cette bande-son. La scène arrière se voit davantage rehaussée, et profite d'ne très belle extension dynamique en des instants ciblés, certes rares, mais d'une efficacité presque sans commune mesure. En termes de design acoustique, certaines libertés permettent à cette bande-son de briller et de proposer des effets sonores créatifs, inspirés, massifs et dévastateurs. On ne compte plus les séquences d'attaque, qui, à chaque occasion, développent un sentiment de volume bien présent, habitées par des nappes sonores très mobiles sur les arc frontaux et arrières. Les rapports avant-arrière ne sont pas encore assez développés pour convaincre complètement, mais certaines séquences profitent d'une énergie décuplée et d'une mise en emphase acoustique qui font très sincèrement plaisir à entendre. En ce sens, l'attaque des petits hommes dans la forêt se montrera très mobile et profite d'une belle gestion effets/ambiances, avec des pics de puissance massifs. L'arc frontal est celui de tous les débordements acoustiques, rallié par les voies arrières qui proposent une dynamique convaincante, et une assise sonore suffisament développée. Enfin, citons la définition acoustique proposée: elle propose de belles valeurs de netteté et de sécheresse pour peu que l'on prenne soin de faire grimper le volume. Solide, agressive et ouverte, la bande son du film récupère une énergie dans l'évocation qui manquait cruellement au premier opus, tout en optant pour une clarté souverraine et une dynamique à pierre fendre. Volume et étalements sonores de tous bords sont les maîtres mots, tout comme ce sentiment satiné qui émaille les manifestations de la partition du film, signée Jerry Goldsmith, elle aussi très mobile et à la définition saisissante, très large dans ses perspectives stéréophoniques.

Le format DTS apprécie ce genre de bande-son, et y met toutes ses capacités habituelles à améliorer la dynamique d'ensemble et à organiser le chaos. La précision dont il est capable réalise des petits miracles, et sa capacité à définir les attaques sonores, à arrondir les angles, ainsi qu'à développer le potentiel dynamique du mixage sont ici particulièrement probantes. La dynamique se voit respectée et presque amplifiée (d'après nos souvenirs du DVD zone 1 seulement proposé en Dolby Digital 5.1) au même titre que les innombrables créations acoustique, que le codec préserve intactes, et restitue et force et amplitude. Chaque modulation du son suit une même cadence d'effiacité, et le résultat final enchante en dépit de sa puissance presque assourdissante et sa capacité à générer une solide fatigue auditive.

 

 



Suppléments

Intégralement présenté en SD et en 4/3, elle se montre peu robuste et repose sur des featurettes issues des précédentes éditions DVD.

A signaler: une bonne piste U-Control (profil BD Java 1.1 requis sur votre platine Blu-Ray) , qui présente de régulières vidéos faisant la part belle aux images du tournage, effets spéciaux, interviews du casting etc... Un picture in picture fréquent et efficace, qui remplit son office avec maestria.

Possibilité aussi de chapitrer le film à son bon vouloir au travers de l'option "My Scenes", qui offre également la possibilité de créer des clips à l'aide des touches verte et bleu de votre télécommande. Enfin, un screensaver aux couleurs d'Universal est joint, comme sur tous les titres de l'éditeur, et il s'active au bout de deux minutes de mise en pause.

- Commentaires audio du réalisateur, du monteur et des acteurs
- Making-of
- Effets spéciaux
- Comparaison storyboard/film
- Montage photos
- Bande-annonce
(4/3, SD, Dolby Digital 2.0)

 

 

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Note DTS

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

 

 
Note Globale

Note Globale



Note





jaquette


specifications techniques

- Blu-Ray Disc 25 Go
- 129 minutes (film)
- Zone B (PAL) - France
- Intro DTS: NON
- Changement de piste son à la volée possible



format video
2 .35:1 CinémaScope
1080p/24
Encodage VC-1

 

format DTS
- Anglais 5.1 Master Audio
- Français 5.1 Mi Débit
- Japonais 5.1 Mi Débit
- Espagnol 5.1
Mi Débit



format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français
- Anglais
- ...


interactivite
- Menus animés et 5.1
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppléments





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