|
Le Phantom, mystérieux cambrioleur introuvable, dépouille régulièrement le gotha de ses bijoux. Une belle princesse fuyant son pays arrive en Europe avec dans ses bagages une extraordinaire pierre precieuse, "La Panthère Rose". En villégiature à Cortina d'Ampezzo, elle devient la proie numéro un du voleur. L'inspecteur Clouseau est envoyé sur les lieux pour débusquer l'insaisissable Phantom.
DOSSIER DE PRESSE
La Panthère rose constitue le premier volet d'une saga fameuse du grand écran. Le succès inattendu de ce film amena les auteurs, Blake Edwards en tête, à imaginer une et plusieurs suites, de qualité diverses mais également couronnée de succès et dont l'inspecteur Clouseau, incarné par Peter Sellers et qui était à l'origine un personnage secondaire devint la figure de proue.
Outre le score signé Henry Mancini, La Panthère rose s'est signalé par un générique très fameux qui a par la suite donné naissance à une série animée oscarisée en 1964 et incontournable sur le petit écran.
Vidéo
: Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?
 |
Nettoyées, remasterisées et retapées, les images du film continuent d'enchanter en Haute Définition. S'il n'atteient pas les résultats constatés sur la saga James Bond, "Dr No" en tête et son remastering en 4K, le remastering de "La Panthère Rose" possède de très sérieux atouts qui se déclinent progressivement à meure que le film se déploie. Après un démarrage en demi-teintes (Rome,...), la suite devient nettement plus convaincante, et sitôt les personnages parvenus à la station de ski Italienne, toute la gamme colorimétrque dont le film est capable entre en scène, et propose des images richement texturées, à la définition renversante par moments. Tout l'apparat du Technicolor Technirama est ici de mise, avec sa définition soyeuse et détaillée, et ses zones de couleur stupéfiantes de richesse colorimétrique. Les plans larges sur les cimes enneigées se montrent très performants, parés d'une luminosité éclatante (excellente échelle de gris et niveau des blancs), et d'une précision enthousiasmante propre à la Haute Définition. Le métrage revêt un film argentique grain pellicule) sur toute sa durée: ce dernier est toutefois maintenu sous contrôle, mais occasionne quelques fourmillements lors de certaines séquences en basse lumière, caractéristiques du procédé photo-chimique. Mais au grand final, les images ont été conservées en très grande forme, et les résultats enchantent par un rendu fin et délié, précis, rigoureux et très cinéma en raison de la texture argentique qui donne sa dimension et sa charpente aux images. L'encodage AVC réalise des merveilles de nuances et de subtilité,et propose des images presque limpides, à la clarté souverraine. Les intérieurs possèdent le charme d'antan, et chaque arrière-plan est détaillé à merveille. La précision globale se montre, sur les meilleures séquences, délicieuse de netteté et de découpage, armée de contrastes forts et d'une gamme colorimétrique que l'on ne soupçonnait pas. Seul le mythique générique d'ouverture décevra quelque peu, en raison d'une définition un peu juste et d'un grain trop prononcé. Ce dernier se montrera sous contrôle lors du déroulement du film, et ne constitue pas un défaut en soi. Une très belle image pour cette remasterisation de haut vol qui conserve toute la précision du tournage et le développement en Technicolor, que ce pressage HD met en lumière comme jamais auparavant. Une superbe édition, à ne pas manquer.
Audio
: Analyse artistique et technique de la bande-son
Certes, la bande-son a aussi bénéficié d'un nettoyage pour cette sortie vidéo HD, mais la piste DTS-HD Master Audio 5.1 ne propose rien d'autre qu'un perspective sonore monophopnique, avec quelques ébauches de stéréophonie. Le générique qui inaugure le film dispense sa présence avec une stéréo très légère, quelques tentatives sur le canal de grave, mais le reste constitue une exploitation très sage de la scène sonore, qui officie ici avec une clarté appréciable, et un degré d'intelligibilité soutenu. La réponse en fréquence se montre neutre et claire, sans écart particulier, et ceci est imputable aux conditions de la prise de son, dans les années 60. Aucune présence arrière n'est à noter, ce n'est pas le propos, mais une proposition monophonique fidèle au mixage et au montage son de l'année de production, que le codec DTS-HD restitue en l'état, sans accros ni heurts, sans "cracks" ni "pops". Avec son ampleur très relative sur la façade avant, et son ambiophonie limitée elle aussi cantonnée à l'arc frontal, la bande-son ne brille pas particulièrement, mais parvient à distiller un impressionnant sentiment de clarté sur les dialogues, convenablement intégrés d'un point de vue spatial, et qui possèdent une hauteur sensible et une enveloppe réaliste, du moins si l'on prend en compte les conditions de production de 1963. Les versions doublées proposent peu ou prou le même résultat, la version DTS mi débit Française ayant une tendance à faire remonter le niveau des graves (générique), et à étouffer les dialogues, qui perdent du coup en profondeur spatiale et en réalisme. Nous ne saurons que trop vous conseiller de redécouvrir le film en version originale Anglaise, pour profiter des prestations des acteurs d'une part, mais aussi, d'autre part, pour bénéficier du meilleur encodge qui soit sur le film.
Le souffle est très limité, et la dynamique, si elle n'impressionne pas, se montre allègre et ne nécessite pas de jouer de la télécommande pour ajuster le volume en situation. Les gags 'slapstick' se montrent perforants sur l'enceinte centrale, ainsi que les dialogues, toujours intelligibles et clairs. la musique aurait pu bénéficier d'une largeur plus expressive, mais elle se contente d'une spatialisation peu expansive et proposée en mono élargi sur trois canaux. Une ampleur ténue, à signaler, pour un encodage lossless (sans pertes) qui correspond à ce que d'autres éditeurs proposent au travers de pistes son encodées en PCM. Ici, rien n'est perdu, tout est conservé, et chaque inflexion de voix se montre identique à la source, au master studio, sans compression notable (fait important). Nous gardons en mémoire le sentiment d'un son jamais délavé ou inaudible, mais intelligible et proposant suffisament d'impact pour séduire les nostalgiques, sans compromission aucune vis à vis du master.
Suppléments
Complète, elle accompagne le film et séduit sur toute la ligne.
- Commentaires audio (collector) de Blake Edwards
puis suivent des modules divers et variés permettant d'encore mieux cerner le film:
- Le Chat le plus cool de Cortina (11')
- Ce que cachent les diamants (7')
- La vie d'un chat voleur : entretien avec l'ancien voleur Bill Mason (10')
- L'histoire de la Panthère Rose (30')
- Le phénomène cartoon (10')
Nos Notes du
Disque
|
Un film
de Black Edwards 
