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NOS PARTENAIRES

RAGING BULL

MGM (FPE)
(sortie vente zone B France 11/02/2009)

Un film de Martin Scorsese (1981)
Avec: Robert de Niro, Joe Pesci...
x Directeur de la photographie: Michael Chapman



Test conduit par Cornwall (Stéphane Roger)
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Raging Bull retrace les moments forts de la carrière flamboyante de Jack La Motta, champion de boxe poids moyen. Issu d'un milieu modeste, il fut le héros de combats mythiques, notamment contre Robinson et Cerdan. Autodestructeur, paranoïque, déchiré entre le désir du salut personnel et la damnation, il termine son existence, bouffi, en tant que gérant de boîte de nuit et entertainer. Quand l'ascension et le déclin d'une vie deviennent épopée...

 

DOSSIER DE PRESSE
Afin de donner le meilleur rendu possible des combats, les équipes techniques ont créé des sons en écrasant des melons et des tomates.
De même, afin de montrer la déchéance de La Motta et sa perte de stature, Scorsese a utilisé, pour les scènes de boxe, un ring plus grand qu'au début.
 
Le tournage débute en avril 1979. En août, les prises sont finies pour ce qui concerne la vie de La Motta en tant que boxeur. Il ne reste en fait qu'à filmer sa déchéance. Pour cela, De Niro va prendre 30 kilos en 4 mois : " Je me levais tôt le matin, explique t-il, puis je prenais un bon petit déjeuner, puis un grand déjeuner et un grand dîner. Puis, je suis allé en France et là j'ai mangé dans tous les trois étoiles. J'étais à l'agonie, mais en une semaine, j'avais pris cinq kilos ".
 
Fidèle à son travail de préparation, De Niro s'investit à fond dans l'appropriation du personnage de Jake La Motta. Ainsi, d'avril 1978 à avril 1979, il travaille tous les jours avec La Motta, et acquiert des réflexes de professionnel. Le boxeur se montre même impressionné : " quatre yeux au beurre noir, des dents cassées, une côte cassée ; si j'avais à classer Robby (De Niro), je le mettrais dans les vingt premiers poids moyens du monde ".
 
L'idée d'adapter la vie de Jake La Motta au cinéma revient à Robert De Niro, en 1974 : " Je tournais Le Parrain II en Sicile, et on m'avait envoyé le livre (de La Motta), explique De Niro. Il y avait là une histoire forte, le portrait d'un homme direct, et j'ai senti que je pourrais jouer ce personnage ".
C'est alors que De Niro fit passer le livre de La Motta à Scorsese, qui était dans la préparation de Taxi Driver.
C'est ainsi que les deux hommes passèrent du temps à amener le projet à maturité.

 

 

Vidéo : Que vaut l'image de ce Blu-Ray ?

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La photographie subtilement veloutée et très étudiée de Michale Chapman se voit restituée à la perfection. La finesse du grain argentique s'y montre subtilement résolue elle aussi, et les images en noir et blanc resplendissent de précision et de matière. Aucun défaut à signaler lors du visionnage, même si certains pourront être rebuttés par le grain omniprésent, mais rappelons qu'il s'agit là du style de Scorsese, et en aucun cas un défaut d'encodage quelconque. La définition oscille de satisfaisante à cisellée, la luminosité affiche de très belles nuances visuelles, à l'image des contrastes, suffisament forts pour achever de composer un paysage visuel intense et riche. Les quelques touches de couleurs (vidéo en 8mm) illuminent le film de leur teintes pastels, mais dans l'ensembel, les images en noir et blanc affichent une très solide solidité, redressant même la barre lors des scènes de combat ou lors des dernières séquences situées plus proches de nous dans le temps. Un travail d'encodage fidèle aux intentions originelles artistiques, qui décuple le plaisir du visionnage, avec des échelles de gris comme jamais nous n'avions pu en contempler jusqu'alors... ou alors très peu. Pas de macroblack, pas de fourmillement intempestifs (hormis la résolution du grain très fin de la pellicule) pour des images toujours lisibles et propres, nettoyées et remasterisées de toute évidence avec une très belle attention. Le codec AVC, d'ordinaire moins convaincant (paraît-il...) avec le noir et blanc ne faillit aucunement à la tâche et propose un soyeux visuel qui devrait ravir les fans du film.

 

Audio : Analyse artistique et technique de la bande-son

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Le livre "Scorsese par Scorsese" de David Thompson et Ian Christie, publié aux éditions Cahiers du Cinéma dans les années quztre vingt dix, nous apprend que le mixage du film, initialement ptévu sur huit semaines, en a en fait nécessité le double, voire plus. Frank Warner, qui avait déjà travaillé sur Rencontres du Troisième Type et Taxi Driver a été en charge du design. Ce dernier a utilisé des sons d'origines diverses pour coller aux combats, suivant les directives de "plus de réalisme" imposées artistiquement par le cinéaste. Ainsi, des coups de feu intenses et des melons explosés furent employés pour composer la bande-son du film, puis Warner a décidé de détruire toutes les bandes master afin que personne ne puisse réutiliser les sons qu'il avait pu employer. Les scènes de combat furent encodées en Dolby Stéréo, mais pas les dialogues et les autres séquences. Un choix artistique radical que ce mixage restauré repropose dans des conditions sereines et respectueuses: lors des combas de boxe, la scène arrère se réveille et s'active de manière toutefois ténue, offrant une bribe de spatialisation très appréciable, et une netteté spatiale parfois saisissante sur l'avant. Les autre séquences d'étude du eprsonnage sont présentées sur le canal central, préservant la monophonie d'origine, sans la moindre ambiance perceptible, hormis la musique. Clairs et déliés, les dialogues, enregistrés et captés en son direct, sont restitués dans artefact et avec suffisament de présence sur le canal central. Le codec DTS-HD Master Audio se montre le plus fidèle possible à la source, même si cette dernière a été remasterisée par l'éditeur. En ce sens, la musique récupère une présence spatiale très délicate et une ampleur musicale plus solide, encore qu'elle se montre en retrait la plupart du temps. Lors des combats, les sons envahissent la scène frontale, avec un renfort de graves bien pensé parfois, et des effets diffus et perceptibles sur le plan physique. Une créativité limitée toutefois, qui se contente d'élargir le rendu et de rendre davantage perceptible l'ambiance d'une salle de sport bondée et surchargée. Discrète et peu expansive, la scène sonore dessine un paysage acoustique tout en retenue, mais qui offre au film davantage d'allant et de vigueur expressive. Un rendu très propre, quelque peu asceptisé, mais conforme au mixage original, sans effets arrières stéréophoniques, et qui profite de quelques occasions pour laisser s'exprimer le design acoustique très réussi de Warner.



Suppléments



- Triple Commentaire audio sur l'ensemble du film.

- Bande-annonce originale

- Documents avant, pendant et après le combat (quatre segments d'une vingtaine de minutes).

- Bronx Bull - "Tournage du documentaire" (26min44 - vost)

- De Niro vs La Motta (3min47 - vo non sous titrée) : comparaisons film/réelles scènes de combat sur un écran splitté, du plus bel effet.

- La Motta défend le titre (1mn - vost)

Nos Notes du Disque

 

Note Image

Note DTS

Note artistique mixage

Note Interactivié

Note Image

Note DTS

mixage artistique

Note Interactivité

 

 
Note Globale

Note Globale



Note
jaquette


specifications techniques

- Blu-Ray Disc 50 Go
- 128 minutes (film)
- Zone B (PAL) - France
- Intro DTS: NON

- Changement de piste son à la volée possible



format video
1.85:1

1080p/24

Encodage MPEG-4/AVC

 

format DTS
- Anglais 5.1 Master Audio (48 Khz, 24 Bit)

- Français 5.1 (mi débit)

-...



format PCM
- Aucun



sous-titres
- Français
- Anglais
- ...


interactivite
- Menus animés et 5.1
- Chapitrage
- Sélection codage son
- Accès aux suppléments





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