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Sunshine

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titre du film

DTS-HD Master Audio
Anglais
DIAPASON Français + Allemand 5.1 (Mi Débit)
Normalisation des Dialogues... -4 dB
Codec Vidéo MPEG II
Format
 

Zone: B (PAL)
Editeur:
Fox France
Sous-Titres
: Français...
Durée: 108 minutes
Boîtier
: Blu-Ray Standard
Disponibilité: fin 2007

ROCKY BALBOA

Chronique par Cornwall (Stéphane Roger)

 

Rocky Balboa, le légendaire boxeur, a depuis longtemps quitté le ring. De ses succès, il ne reste plus que des histoires qu'il raconte aux clients de son restaurant. La mort de son épouse lui pèse chaque jour et son fils ne vient jamais le voir. Le champion d'aujourd'hui s'appelle Mason Dixon, et tout le monde s'accorde à le définir comme un tueur sans élégance ni coeur. Alors que les promoteurs lui cherchent désespérément un adversaire à sa taille, la légende de Rocky refait surface. L'idée d'opposer deux écoles, deux époques et deux titans aussi différents enflamme tout le monde. Pour Balboa, c'est l'occasion de ranimer les braises d'une passion qui ne l'a jamais quitté. L'esprit d'un champion ne meurt jamais...

 

Avec Rocky Balboa, Sylvester Stallone clôt une saga de légende entamée en 1976 avec Rocky. Durant trois décennies, le boxeur aura mis son punch au service de Rocky II (1979), Rocky III (1982), Rocky IV (1986) et Rocky V (1990), donnant ainsi corps (et muscles) à l'un des héros les plus populaires du septième art.

 

Avec Rocky Balboa, Sylvester Stallone remonte évidemment sur le ring pour incarner une nouvelle fois le célèbre boxeur. Comme pour tous les volets de la saga, il a participé à l'écriture du scénario. Et bien décidé à s'investir pleinement dans cet ultime chapitre, l'Américain est également derrière la caméra. Une triple casquette qu'il avait porté, dans le cadre de la saga, pour Rocky II, Rocky III et Rocky IV

 

Avec Rocky Balboa, chapitre final d'une saga de légende, Sylvester Stallone a souhaité offrir "une conclusion aussi humble que noble à la vie du sportif." Pour le producteur Charles Winkler, le long métrage "marque l'achèvement d'un long travail. Sylvester voulait terminer sur une note positive et renforcer l'idée qu'il faut toujours y croire." Quant au producteur Robert Chartoff, il ajoute que "Sly" "n'a jamais cessé de penser à Rocky et il a toujours voulu lui ménager une sortie mémorable. Même si Rocky Balboa constitue le dernier épisode de la saga, c'est celui qui se rapproche le plus du film original."


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d L'image

Stallone avait souhaité imprimer à son film un caracère visuel urbain, dépressif, granuleux. L'image offerte sur ce Blu-Ray remplit son office, et offe une magnfique profondeur de champs, ainsi qu'une granullation (artistique) prononcée, ce qui a pour effet de générer du bruit vidéo. Mais au final, les plans issus du combat final se montrent élogieux et on ne peut plus éloquents quant à la capacité du support à restituer des images vives et denses. Chaque plan se voit défini avec le plus extrême soin, les tons de chair sont réalistes, et le niveau de détail poussé vers des valeurs superlatives. On assiste donc à une oeuvre cadrée et filmée caméra au poing, et qui restitue une forme de réalisme elle-même amplifiée par ce pressage 1080p de toute beauté. L'échelle colorimétrique est très vaste, et se voit procurer des sensations visuelles effarantes, dopée par une dynamique vidéo que nous qualifions bien volontiers d'e-x-c-e-p-t-i-o-n-n-e-l-l-e-s (scènes d'entraînement etc etc...). Qu'il s'agisse des bleus aciers qui percent tout au long du métrage, ou des intérieurs ocres et pastels, l'image offerte ici relève du miracle sur disque. Contrastes et profondeurs des noirs atteignent des sommets. Les multiples valeurs chromatiques Bleu se montrent particulièrement à leur avantage. Qu'il est difficile de retourner au DVD-Vidéo et sa résolution standard...

Et rappelons qu'il ne s'agit ici "que" d'un encodage MPEG II...



Le Son

Une bande-son à l'avenant, qui restitue avec un grand nombre de nuances dynamiques la vérité voulue par le metteur en scène. La musique de Bill Conti se voit dopée aux décibels et procure une sensation vive et acérée de réalisme orchestral.

La scène frontale demeure active la plupart du temps sur le film, et seuls les combats finaux monopoliseront toute l'énergie et le pouvoir de recouvrement de la scène arrière, qui se voit investie de son lot d'effets audio-visiogène (ralentis etc...) avec une force parfois indescriptible. Les résultats de la 'downconversion' de la piste DTS-HD Master Audio en DTS "EnCore" donnent des résultats plutôt étonnants. D'une part, la piste son donne le sentiment de conserver 24 Bit de définition, lisibles dans le caractère soyeux de la scène sonore ainsi que de son réalisme immédiat. D'autre part, la dynamique proposée semble bénéficier d'un niveau de définition plus élaboré que d'habitude, et, surtout, inattendu. En ce sens, chaque canal se voit investi d'une énergie et d’un naturel, d'une fluidité à toute épreuve. Décidément, la phase de mastering semble avoir été revue entre le passage du support DVD à celui de la HD. La piste DTS Plein Débit (EnCore) que nous récupérons possède des arguments techniques de poids, et offre une tessiture acoustique qui ne manquera pas de satisfaire et de ravir. C'est bien simple, on ressort de la projection avec le sentiment d'avoir assisté à une mise à l'échelle réussie, une redéfinition de l'écoute en DTS Plein Débit (1509.75 Kbps), avec un très net surcroît d'expansion et de fluidité. Mixage (artistique) et technique semblent de mêler et proposer une scène sonore chargée et sachant mettre en scène sa dynamique immédiate. Chaque lieu se voit clairement défini, chaque situation évaluée avec soin par la bande-son. On tire encore ici un avantage du format Blu-Ray. Les approximations et concessions qui dominaient sur 90% des DVD-Vidéo semblent ici aux abonnés absents.

La vivacité de cette bande-son, alliée à son pouvoir de recouvrement et aux sublimes pointes d'agressivité dont elle est capable en font une piste son de choix, offrant une acoustique cinégénique certes essentiellement frontale, mais que l'on souhaiterait entendre bien plus souvent...

 

DTS-HD Quel bonheur! Alors que le premier Rocky sortit en Blu-Ray n'était qu'une pâle copie de l'édition DVD, nous offrant une piste DTS HD Master Audio peut convaincante (le film accuse son âge, et les moyens techniques avec lequel il a été tourné malgré un travail de dépoussiérage de la bande-son énorme), le dernier combat de Rocky Balboa nous est ici offert dans toute sa splendeur. Il est cependant essentiel de préciser comme le disait Cornwall avec clairvoyance que le film joue essentiellement sur les ambiances; cela ne l'empêchant cependant pas de nous surprendre par des "uppercuts" acoustiques tout simplement saisissants. Mais parlons peu, parlons bien, que donne ce Blu-Ray de Rocky Balboa en DTS HD Master Audio? Le film jouant beaucoup sur ses ambiances intimistes, et sur la partition mythique de Bill Conti, la piste Master Audio permet ici d'obtenir une meilleure séparation de tous les canaux, ainsi qu'une plus grande homogénéité acoustique. On se sent littéralement enveloppé par le son, nous ne sommes plus face à une simple retranscription grossière (j'ose le dire oui, à mon plus grand étonnement car c'est malheureusement/heureusement la vérité) d'une bande-originale ou d'ambiances qui ne sont là que pour accompagner l'image, mais pour s'imposer et à certains instants relayer l'image au second plan. Outre les ambiances et la musique, ce qui m'a sans doute le plus impressionné dans ce film se caractérisent au sein de trois scènes; tout d'abord la première scène du film ou l'on découvre le personnage de Mason Dixon, la deuxième sur l'hommage au premier Rocky lors de la scène de l'entraînement intensif de l'Etalon Italien accompagné par la sublime partition de Conti, et pour terminer le combat final. Ces trois scènes représentent en "quelque sorte" les plus du DTS HD Master Audio, évidemment j'entends de loin les sceptiques qui pensent qu'une piste DTS Plein débit si elle était comparée à une Master Audio n'aurait pas à rougir, et bien je crois que dans ces cas-là le silence est de mise. Personnellement nous n'avons jamais été sceptiques du résultat que DTS nous concoctait, et les faits sont là le DTS Plein débit passe pour une piste 2.0 comparé à une DTS HD; et tout particulièrement sur ces 3 scènes qui nous démontrent une montée en puissance tout simplement phénoménale, on se retrouve acoustiquement oppressé contre les cordes du rings et on en redemande sans cesse. Même si Rocky est un film dramatique, cette vivacité mais surtout violence de la bande-son sur ces scènes représentatives "en partie" de ce quoi le DTS HD est capable, comblera plus d'une audiophile sceptique.

P.S: J'évoquais le fait que Rocky Balboa soit représentatifs en partie de ce quoi le Master Audio était capable, car il m'a été donné d'entendre vraiment mieux, ceci étant subjectif puisque les bandes-sons dont je vous parle sont beaucoup plus généreuses pour laisser exprimer tout le potentiel dont les nouveaux formats sonores HD offert par DTS sont capables...

 

 

InteractiitéInteractivité

Elle aussi présentée en Haute Définition sur certains segments, elle ne déçoit pas sans pour autant apporter un lot de nouveautés.

 

 

 

Note Image Note Image 1080p
Note Image Note Image Master Audio
Note Globale Note Image EnCore
Note DD Note Image
Note Interactivié Note Image

Note Globale Note Image
Note Globale Note Image

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