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Sunshine

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DIAPASON

java

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titre du film

DTS-HD Master Audio
Anglais
DIAPASON Français
Allemand
Italien
Normalisation des Dialogues... 0 dB
Codec Vidéo MPEG 4
Format
CinémaScope

Zone: B (PAL)
Editeur:
Fox France
Sous-Titres
: Français...
Durée: 107 minutes
Boîtier
: Blu-Ray Standard
Disponibilité: fin 2007

SUNSHINE

Chronique par Cornwall (Stéphane Roger)

 

En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l'activité solaire.
Mais à l'approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d'ICARUS I, disparu sept ans auparavant.
Un terrible accident les contraint à modifier leur trajectoire. Ils doivent désormais lutter pour rester en vie, ne pas sombrer dans la folie, mais avant tout pour mener à bien leur mission essentielle pour l'avenir de l'humanité.

 

 

 

Danny Boyle a tenu à apporter une dimension spirituelle à Sunshine, souhaitant ainsi aller au delà du simple film de science fiction : "L'idée d'un voyage vers le soleil est formidable sur un plan visuel, mais aussi très intéressante sur un plan psychologique, explique le réalisateur. Comment réagit-on mentalement lorsqu'on se trouve en présence du créateur de l'univers qui, pour certains, revêt une dimension religieuse et spirituelle, et, pour d'autres, un concept purement scientifique ? Sachant que nous sommes tous constitués de particules d'étoiles pulvérisées, quelle serait notre réaction si nous nous rapprochions du soleil, source de vie du système solaire ? C'est très stimulant intellectuellement de soulever ce type d'interrogations."



Le scénariste Alex Garland raconte comment lui est venue l'idée de Sunshine : "J'ai toujours eu envie d'écrire un film de science-fiction, déclare-t-il. Je voulais développer l'idée du voyage de l'homme dans l'espace et chemin faisant, de ce qu'il découvre dans son propre subconscient. J'étais à la recherche d'un sujet auquel je pouvais rattacher cette idée, lorsque j'ai lu un article qui faisait une projection de l'avenir de l'humanité en se plaçant d'un point de vue scientifique et athée. Le papier énonçait des théories sur la fin programmée du soleil et en évoquait les conséquences. L'homme a besoin de l'énergie du soleil pour survivre, et lorsque cette énergie sera épuisée, l'espèce humaine disparaîtra. Ce que je trouvais intéressant, c'était qu'on pouvait facilement spéculer sur la disparition possible de l'espèce humaine - et je me suis alors dit "et si nous avions la certitude que l'homme devait disparaître dans un très proche avenir ?" Je voulais raconter une histoire où la survie de toute la planète dépend d'un seul homme, et en évoquer les effets sur sa santé mentale. C'était le point de départ du scénario".

 


CRITIQUE

Danny Boyle signe avec Sunshine une oeuvre extrême, tactile et presque opératique. Avec une signature formelle visible et palpable dans chaque plan, le cinéaste tisse une majestueuse toile dans l'uniers de la science-fiction, en s'octroyant le poids tragique d'une humanité au bord de l'extinction. Dans l'espace, seuls quelques chargés de mission "envoyés" tentent de survivre et se confrontent à eux-même. La coexistence de la trame tragique et de la science-fiction la plus brute donne alors lieu à une expérience singulière qui hante la mémoire, à laquelle le cinéaste transmet une énergie pulsatile, elle-même parée d'une élégance formelle de chaque instant. Il en subsiste une oeuvre forte et altérée, conforme au style de Boyle, mais au même moment frontiste dans son approche. Les séquences finales sont à ce titre conçues comme des micro-films à part entière, où l'aboutissement peut aisément être conçu comme la somme de toutes les caractéristiques antérieure. Un final en forme d'apocalypse mental, de climax esthétique, intensément mené, et visuellement exprimé comme un acte de libération cinématographique, sorte d'épiphanie formelle comme on en voit finalement très peu.

Quelle réussite éclatante, quel film nerveux et maîtrisé! Sunshine, que personne n'attendait réellement, a su (et pu) s'imposer comme un événement de tout premier ordre. Acoustiquement aussi, au point que nous accordons à ce Blu-Ray Disc notre rare Diapason d'Or. Le presage SD zone 3 s'était vu octroyé un Diapason d'Argent.

 



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d L'image

Voici ce que nous avions pu écrire au sujet de l'édition SD DVD zone 3:

L'un de nos éditeurs Hong Kong préférés, DeltaMac, propose à nouveau un transfert image de haute tenue. Une fois réglé l'image sur le diffuseur, le DVD offre un spectacle visuel riche sur le plan colorimétrique, et argentique en diable dans son ensemble. Certains plans se montreront moins détaillés que d'autres, surtout vue la richesse colorimétrique dont le film est capable. En passant d'une lumière solaire qui pourrait bien être la définition de luminosité, à l'obscurité spatiale la plus totale, difficile d'imaginer le zéro fautes... Et pourtant, le pressage maintient un bel équilibre, et ce même si certains plans sombres montreront quelques bévues de compression les contratses sont dans l'ensemble convenables pour ce pressage SD. Ils possèdent toutefois une tendance à fléchir dans la première partie du film. La définition se montre constante, agréable et détaillée, mais ne possède pas le 'peps' d'une édition HD dont on rêve déjà au sujet du film. Au final, outre quelques réserves dues à un débit (bitrate) image quelque peu juste, difficile de signaler quoi que ce soit de foncièrement négatif. Une image dans la norme, mais qui penche très largement du côté de la qualité argentique. A signler: le superbe étalage colorimétrique des tons ocres et chauds de l'astre solaire.

Le pressage Blu-Ray pousse l'epxérience encore plus loin et laisse respirer les images de manière tétanisante. Tout ici respire la Haute Définition, et l'image accuse une dynamique vidéo qui laisse pantois. Les lumières se montrent trois fois précises qu'en DVD, ainsi que les contrastes. Les visions de l'espace ont lieu avec un niveau des noirs de premier choix, denses et cohérents. La définition atteint des extrêmes lors de nombreux plans, et découpe une image au scalpel. La furie visuelle inoubliable de Danny Boyle n'a jamais été visible avec un tel degré de qualité et de prestance. Les gros plans sur les visages des acteurs, tout comme les détails du vaisseau Icarus II, donnent le tournis, mais le spectacle est dominé par l'incroyable palette colorimétrique du film. Les plans du soleil anéantissent totalement le pressage DVD, et révèlent des images solaires d'une beauté époustouflante, de quoi dépoussiérer et "degauser" la dalle de nos LCD ou l'ampoule des projecteurs. Au final, il s'agit ici d'un pressage HD de toute beauté, profondément singulier, et qui ne manquera aucunement de surprendre.

 

 



Le Son

Voici ce que nous avions pu écrire au suet de l'édition SD DVD zone 3. Ce résumé propose une analyse artistique de la bande-son, ainsi que ses performances techniques:

Une conception acoustique monumentale, qui, dès les premiers instants, installe tour à tour cohérence et homogénéité, loin de toute cacophonie. Durant l'ensemble du long-métrage, la bande-son possède une charge acoustique de tout premier ordre, et qui marque durablement la conscience. Chaque canal se voit développé avec un souci du détail, bénéficiant d'une ouverture fréquentielle très tirée sur le haut du spectre, d'où ces sonorités froides et incisives, baignant dans des nappes de basses fréquences d'une superbe profondeur sonique.

Point fondamental: la réponse en fréquence possède une accroche de tous les instants, capable de véhiculer un très grand nombre d'informations acoustiques qui, du coup, récupèrent une force de vérité plus réelle que le réel. Sur le terrain artistique, nous sommes en présence d'une force brute qui sur-développe le potentiel déjà torride et palpable des images. Les dialogues possèdent une lisibilité totale et une réponse tonale très réaliste. Ancrés sur le canal central, ils œuvrent à percer la surface de la bande-son et représentent les dialogues avec une aisance bluffant en terme de performance. Quelques sifflantes sont même audibles sur les dialogues, preuve d'une absence de réégalisation sauvage malvenue. Le niveau de volume dont est capable la bande-son peut aisément dépasser l’entendement lors des séquences les plus embrasées. En effet, la bande-son peut soudainement accélérer son rythme de croisière afin d’accroître ses capacités de spatialisation (déplacements des boucliers thermiques…). On notera également  un sens de l’abstraction particulièrement accru qui amplifie la gamme des émotions sonores, en opposition dynamique avec le réalisme des sonorités ardentes du soleil.

Les déplacements multicanaux se montrent véloces et pluriels, la bande-son jouant davantage sur le terrain de la spatialisation des ambiances que sur celui de « l’effet choc à tout prix ». Il en découle un maelstrom d’émotions acoustiques magnifiquement enveloppé dans une bande-originale très synthétique et mélodique. Chaque canal bénéficie  du même soin cristallin et du même pouvoir de définition. Les basses fréquences se voient réparties jusque dans les canaux surround, renforçant ainsi la préhension que le spectateur aura de la bande-son. Fluidité et spontanéité caractérisent au mieux les meilleurs instants de cette création acoustique, notamment lors du monumental final où les sons se voient accélérés puis ralentis, diffusés en des nappes qui envahissent la scène sonore. Une mise en scène acoustique racée et performante, supervisée par Danny Boyle en personne et qui maintient un équilibre émotionnel jusque lors du superbe générique de fin, aux sons de la chanson « Avenue of Hope » de I Am Kloot.

La piste DTS, présentée en mi-débit, ne possède malheureusement pas les qualités que l’on pouvait en attendre, mais dispose tout de même de très sérieux atouts : d’une part, elle semble légèrement gonfler l’homogénéité du mixage, offrant ainsi des perspectives acoustiques plus poussées et plus nuancées. D’autre part, elle resserre la cohérence interne de la réponse en fréquence, suggérant un réalisme amplifié et développé avec davantage de précision. Enfin, elle redonne du poids aux basses fréquences LFE sur de très nombreuses séquences, tout en accentuant les déplacements des masses sonores aux quatre coins de l’auditorium d’écoute. Les différences sont minces mais pas anecdotiques, le format DTS sachant encore plus magnifier la furie et la créativité exacerbée de cette bande-son qualifiable de monumentale.

Il ne subsiste donc un très grand moment de cinéma, dont la bande-son, partie intégrante de la mise en scène, se pose presque en centre origine de l'action et des émotions. Une expérience mémorable !

A nouveau, nous avons été éblouis par les résultats obtenus en DTS Encore (partie Plein Débit de la piste DTS-HD Master Audio, lisible unqiuement sur les amplis idoines). L'expérience rare offerte sur DVD se voit ici surenchérie, et les résultats en Plein Débit dépassent presque l'entendement. Définition spatiale, ambiophonie aiguisée, scène multicanaux idyllique... L'ensemble sonore proposé ici mérite un chapelet de dithyrambes et nous ferait presque oublier la version DVD. La phase de mastering son, différente, aura raison de l'édition DVD. Le son offert ici ne diffère pas en termes de mixage, mais se voit à nouveau représenté avec une surcharge de réalisme, une épiphanie de détails notamment lisible sur les voies arrières, ô combien plus détaillées et ouvertes, aérées, transparentes, perceptibles. En ce sens, l'intégralité de l'architecture sonore se voit déployée avec une violence expressive qui frise bien souvent l'irrévérence. Nous restons éblouis par le rendu du format DTS sur le support Blu-Ray, qui propose un degré de clarté et de plénitude que nous ne soupçonnions même plus. Aussi, toutes les audaces de Sunshine se montrent sous leur plus beau jour, et la dynamique secoue la pièce d'écoute avec une vivacité et uen immédiateté qui nous font redécouvrir notre système de reproduction audio, ainsi que le mixage du film. La réponse en fréquence s'y montre aiguisée en diable, et agit sur tout le spectre, optimisant ainsi les sensations (audible dans le poids et l'ampleur des lignes d'infra-graves) et redorant le blason de l'acoustique si sophistiquée du film. Impossible de ne pas lui accorder un diapason d'or, devant des résultats si superlatifs.

 

 

InteractiitéInteractivité

Sublime Theatrical Trailer présenté en Dolby Digital 5.1 et 1080p+ Theatrical teaser (en 4/3 et Dolby Digital 2.0...)

Scène supprimées (SD)

Fin alternative commentée (SD)

Deux commentaires audio : Danny Boyle, puis Danny Boyle et son scénariste, sous titrés en Français.

Making-of répartis en différents modules et issus du site web du film (SD, 4/3 et 16/9 sur ceratins segments)

2 Courts-métrages sélectionnés par Danny Boyle (SD 480p)

Signalons que le menu pop-up est sonorisé et animé (Java), et que la fonction PiP (picture in picture) est lisible sur les platines pouvant l'exploiter. Elle permet de visionner le film et les suppléments au même moment.


Note Image Note Image 1080p
Note Image Note Image
(Master Audio 5.1)
Note Globale Note Image
EnCore
( Plein Débit)
Note DD Note Image
Note Interactivié Note Image

Note Globale Note Image
Note Globale Note Image

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