Casey Bell n'a jamais pardonné à sa mère de l'avoir abandonnée enfant. Mais quand des événements inexplicables commencent à se produire autours d'elle, elle comprend petit à petit la raison de cet abandon. Hantée par des cauchemars incessants, et traquée par un fantôme sans merci quand elle ne dort pas, son salut viendra de Sendak, un spécialiste du surnaturel, seul apte à mettre fin à son calvaire. Avec l'aide de Sendak, Casey découvre l'origine du mal dont est victime sa famille et qui remonte à l'Allemagne nazie - une créature capable d'habiter corps et objets et que chaque possession rend plus fort. Pour survivre à cette malédiction, Casey va devoir aller fermer une porte dans l'au-delà, une porte ouverte par un être qui n'a jamais vu le jour.
DOSSIER DE PRESSE
Unborn n'est pas le premier film de fantômes et d'esprits malveillants pour le metteur en scène David Goyer. En 2007, il réalisait Invisible où Justin Chatwin était un adolescent laissé pour mort après une agression. Invisible aux vivants, il devait retrouver son corps avant de périr pour de bon.
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Depuis 2003 et la production de Massacre à la tronçonneuse, qui a ouvert la voie à toute une vague quasi ininterrompue de remakes de films d'épouvantes, Michael Bay officie également sur Unborn tant que producteur. On doit également au réalisateur de Pearl Harbor la production d'Amityville, remake d'un classique des années 1980 ; celle du prequelde Massacre à la tronçonneuse en 2006 ; le remake de The Hitcher ; sans oublier la résurrection prochaine d'un mythe increvable : Jason Voorhees dans Vendredi 13. |
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Gary Oldman tient l'un des rôles principaux dans l'horrifique . Un genre finalement très peu familier pour l'acteur, puisque sa dernière expérience en matière de film fantastique-épouvante remonte à 1992 avec le Dracula deFrancis Ford Coppola.
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Assez peu connu du grand public, David Goyer est pourtant l'un des scénaristes du plus gros carton au Box-office de l'année 2008 : The Dark Knight, Le Chevalier Noir, qui a rapporté près d'un milliard de dollars de recettes mondiales ! Une collaboration plutôt fructueuse avec Christopher Nolan, puisqu'on lui doit également le scénario de Batman Begins. Si David Goyer a débuté à la réalisation en 2002 avec le confidentiel Zigzag, lesaficionados de comics auront retenu qu'il a officié en tant que scénariste surBlade, producteur exécutif sur Blade 2, avant de signer en 2004 le troisième volet du héro mi homme mi vampire, avec Blade: Trinity.
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Le réalisateur et scénariste David Goyer explique les influences ésotériques sur son film : " Unborn est nourri de références spirituelles et religieuses. celles-ci ont une résonnance particulière dans un genre comme le film d'horreur. Elles en sont quasiment indissociables, dans la mesure où la plupart des religions sont concernées par le surnaturel, l'au-delà et les figures censées l'habiter. Ces mystères, que nous ne comprenons pas davantage qu'il y a 3000 ans, sont un filon inépuisable pour le cinéma ".
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Unborn bénéficie d'un casting dont la plupart des acteurs et des actrices qui le compose ont déjà une expérience dans les registres du fantastique ou de l'épouvante. L'actrice principale Odette Yustman s'est imposée avec le film Cloverfield de Matt Reeves ; Meagan Good dans le cinquième volet de la saga Saw ; Cam Gigandet alias l'invincible vampire James dans le film à succès Twilight ou encore James Remar dans Apparences de Robert Zemeckis. |
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David Goyer est fasciné depuis longtemps par la gémélité et les mythes qui s'attachent aux jumeaux. C'est en rendant visite à sa femme, Jessika, sur un tournage qu'il eut l'idée de départ d' Unborn. " David est passionné par ce thème ", dit cette dernière. " Les jumeaux restent un mystère pour la médecine, et plus nous avancions dans nos recherches, plus le sujet nous semblait riche et propice à la création d'un film d'horreur original. Pas un film gore, mais un film qui ferait écho à nos cauchemars les plus terrifiants, dans la veine de L'Exorciste ou Rosemary's Baby ". |
Vidéo:
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Un pressage redoutable, proposé en VC-1. La plupart des images possèdent une très solide définition, offrant à certains plans larges une patine très réussie, qui fleure bon la Haute Définition. La dynamique vidéo se montre parfois à la pointe, avec des images jamais trop lisses, habitées par un léger voile argentique qui apporte une chaleur dans le rendu à cet univers colorimétriquement très froid et hivernal. Quelques extérieurs ensoleillés transpercent tout de même, révélant le potentiel réel des images très stylisées du film (somptueux cadrages). Le piqué de l'image, en extérieur, se montre bluffant de précision et d'intelligibilité (arbres, décors urbains, paysages enneigés...). Mais une fois siué en intérieur, à de rares exceptions près, la teneur accuse une sérieuse tendance à la relâche globale. Pas de soucis au nivau de l'échelle des gris ou des contrastes, qui découpent les ombres avec une belle efficacité, aidés par une excellente gestion du niveau des noirs, littéralement irréprochable. L'encodage se montre fluide et détaillé. Les tons de chairs demeurent réalistes, et l'on devine que l'ensemble des images du film a subi un étalonnage colorimétrique numérique minutieux. Sans constituer un sommet dans le genre pour autant, il s'agit là d'un travail sur les images tout à fait recommandable, et qui offre de fort appréciables prestations, au service total du genre. Léchée et souvent de très haute volée, la section image s'offre le devant de la scène.
Audio: Analyse artistique et technique de la bande-son
Proposé en DTS-HD Master Audio 5.1 sur sa version originale, le mixage proposé ici... déçoit à n'en plus finir. Pour une œuvre de genre très caractérisé par les récentes productions horrifiques Asiatiques (qui suggère The Eye ou the Eye 2, déjà vieux de quelques années ? Mais quels résultats sonores !), le résultat demeure quelque peu atone. Entièrement constituée de silences longs et 'sentencieux', l'œuvre, bavarde, ne s'aventure guère vers les contrées du multicanaux, offrant un paysage sonore aride et âpre, peu défini dans son ensemble, qu'i s'agisse du terrain artistique ou technique. En effet, rares seront les incursions vers la scène arrière, et ces effets de profondeur de champs sonore, d’ordinaire le meilleur terrain de jeu pour le genre horrifique, se verront ici cantonnés à de l’anecdotique pur et dur. Pire : la réponse en fréquence ne laisse que peu d ‘occasions de s’illustrer. Le haut du spectre s’y montre fermé et bouché (mastering ? Réégalisation ?), sans aucune ouverture ni tendance à s’émanciper, et le bas du spectre propose, en de rares occasions, une présence secondaire plutôt tamisée. Nous avons également noté de sérieux soucis d'aération générale, ce qui a pour conséquence de réduire la portée expressive de la spatialisation, dans son ensemble. Les dialogues manquent de convictions et obligent à monter le son. Sourds (à l’image du son proposé ici), ils pâtissent d’un manque d’ampleur caractérisé et d’un cantonnement vers des zones du spectre trop basses ou tamisées. Sans ampleur réelle, ce mixage ne décolle jamais vraiment, et à moins d’écouter le film avec un volume placé très très haut, difficile de sursauter ou de se voir surpris et saisis par une acoustique développée, déliée et ouverte. Peu de différences objectives entre la piste DTS-HD Master Audio 5.1 lossless et sa version Française encodée en mi débit. Atténuée et réduite en amplitude, la bande-son lasse et n’affiche jamais une tonalité, une accroche en phase avec e genre. Eteintes, les voies arrières se contentent d’interventions ciblées et localisées, que l’on comptera presque sur les doigts d’une main. Le manque de clarté de l’ensemble se fait ressentir dès les premiers instants, et jamais, jamais, le mixage ne proposera de perspective franche et ouverte. Une acoustique du déplaisir en somme… que l'on oublie à l'occasion de quelques effets audio-visiogènes bien sentis, qui sortent la bande-son de son silence prostré. S'agit-il d'un choix déterminant et déterminé de moise en scène? Quoiq u'il en soit, le vrai spectacle de cette édition, ce sont les images encodées en VC-1 qui l'assurent.
Suppléments
Pas de making-of, même modeste... Pas la moindre bande-annonce ni galerie de photos, même en SD. Pas d'accès BD-Live... En lieu et place de cette donne marketing habituelle, l'éditeur offre 6:37 minutes de scènes additionnelles sans le moindre intérêt... et propose sa fonction "My Scenes" afin de bookmarker ses scènes préférées.
Nos Notes du
Disque
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