1988. Oh Dae-soo, marié et père de famille, est kidnappé, sans raison apparente, devant chez lui. Il se retrouve peu de temps après dans une cellule privée, dans laquelle il est emprisonné pour une durée indéterminée. Son seul lien avec l’extérieur est une télévision par laquelle il apprend le meurtre brutal de sa femme… meurtre dont il est le suspect n°1. Cherchant aux tréfonds de sa mémoire les raisons de sa séquestration, le désespoir de Oh Dae-soo laisse rapidement place à une rage intérieure qui lui permet de survivre, jurant de se venger un jour de celui qui lui inflige un tel châtiment. 15 ans plus tard, il est relâché de façon aussi inattendue que lors de son emprisonnement. Il reçoit alors un appel téléphonique de celui qui semble être le responsable de son malheur, celui qui lui a volé 15 ans de sa vie. Ce mystérieux correspondant lui propose alors un jeu très simple : découvrir qui l’a kidnappé et pourquoi. Pour Oh Dae-soo, le cauchemar est loin d’être terminé…
Ris, et tout le monde rira avec toi. Pleure, et tu seras seul à pleurer…BOULEVERSANT, EFFRAYANT, INCROYABLE :
UNE EXPÉRIENCE UNIQUE ENFIN DISPONIBLE EN BLU-RAY !!
Porté par la réalisation virtuose de PARK Chan-wook (THIRST ceci est mon sang, Sympathy For Mr Vengeance, JSA) et des acteurs hors du commun, CHOI Min-sik en tête,
OLD BOY offre une expérience de cinéma aussi rare qu’intense.
Grand Prix Du Jury – Festival de Cannes 2004
REVUE DE PRESSE
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Lourde du talent d’un cinéaste qui sait désormais canaliser son délire, structurer sa folie, l’ombre du créateur s’étale plus forte encore sur Old Boy. Park Chan-wook joue sur tous les codes de genres cinématographiques : espionnage, comédie, horreur, polar… (…) Il ne s’agit pas uniquement de désamorcer une violence presque insupportable ; il s’agit de nous montrer que ce monde est construit, voulu, contrôlé. | ||
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« Old Boy » est un film noir halluciné qui assume avec fureur mise en scène inventive, violence ironique, et intrigue aussi géniale que déroutante. (…) Outre un imaginaire visuel très marqué empruntant parfois à l’atmosphère lyrique et sombre de Sergio Leone, c’est la virtuosité avec laquelle Park Chan-wook dévoile la complexité de ses personnages qui force l’admiration. | ||
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Humour, violence, étourdissant brio technique : on est dans la lignée de Tarantino, de De Palma, de Fincher. Avec un trio d’acteurs très chaud, parmi lesquels l’incroyable Choi Min-sik (le prisonnier hirsute), le héros principal d’Ivre de femmes et de peinture. Dans son genre, feuilletonesque, Old Boy est une bombe. | ||
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Soufflant, culotté, virtuose. On attendait énormément du nouveau long métrage du Coréen Park Chan-wook et on n’est pas déçu. (…) Visuellement, Old Boy est d’une force sombre et hypnotisante, avec ses plans superbement composés, son montage nerveux et ses décors parfois surréalistes. Le récit est calqué sur les mêmes exigences : une trame éclatée, des pièces d’un puzzle démoniaque que l’on assemble au bon vouloir du cinéaste. | ||
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Ce cinquième film de Park Chan-wook séduit grâce à la virtuosité d’une mise en scène époustouflante, à la représentation crue mais dénuée du voyeurisme de la violence et à la frénésie de la bande-son. | ||
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Cette incroyable histoire de vengeance, sorte de pendant tragique à » Kill Bill « , bénéficie d’une interprétation magistrale et d’une mise en scène impressionnante.
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Park Chan-wook trouve constamment des solutions de cinéma inédites pour recréer le monde instable de son personnage (…) Le cinéaste a le talent de souffler le chaud et le froid. (…) Il y a chez Park Chan-wook un vrai talent de contrebandier : sous les auspices d’un art populaire, balisé, spectaculaire, il distille les indices d’une crise existentielle subtile et profonde. C’est exactement ce qu’on attend d’un auteur, un vrai. |
Vidéo:
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Impossible de ne pas être déçu devant le travail proposé ici. A nuancer toutefois, car en de quelques exceptions près (les plans en extérieur les plus lumineux, certaines séquences bien particulières…), le film profite tout de même d’un surcroît de précision si il se compare à l’édition DVD, qui, déjà, pêchait d’une absence de précision, et ce, qu’elle que furent les éditions de par le monde. Cette édition Blu-Ray, néanmoins très réussie sur le plan du contenu, souffre avant tout de quelques soucis de stabilité et d’une impropreté du master, qui de toute évidence, n’a pas bénéficié d’une restauration avancée (et de toute façon, en avait-il besoin?), ni même d’une conservation digne de ce nom. L’éditeur propose tout de même un encodage VC-1 avant tout fluide et suffisamment détaillé pour la profondeur de champs puisse s’épanouir davantage que sur une source SD. Toutefois, les noirs n’ont pas la moindre consistance… Gris et laiteux, ils se montrent particulièrement malvenus et ne permettent pas d’absorber la noirceur du film charbonneuse du film. En ce sens, il n’y a guère de miracles à attendre des contrastes : ceux-ci ne brillent aucunement par leur richesse ou par leur consistance. Ils peinent globalement à définir les zones sombres des images, et ne découpent pas suffisamment les personnages, surtout dans la pénombre. Certaines séquences accusent un niveau de bruit peu modéré (très basse lumière ou différences de « film stock »), là où d’autres affichent une granulation pas forcément très naturelle. L’étalonnage colorimétrique très soigné du film souffre en revanche un peu moins de ces déconvenues, mais le trait semble parfois forcé, parfois atténué. La richesse picturale du film ne jouit aucunement de la fraîcheur d’ordinaire proposée sur des pressages HD, et ce pour de multiples raisons non imputables à l’éditeur. Un manque d’épaisseur et de finesse notables, mais au grand final, cette édition remporte notre adhésion en dépit de toutes ces réserves, pour la consistance filmique plus poussé que sur les éditions DVD, ainsi que pour un naturel argentique parfois de bon aloi (séquences finales, superbes).
Audio: Analyse artistique et technique de la bande-son
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Avec cette édition Ultime proposée par un éditeur hexagonal de référence, ‘Old Boy’ accomplit sa vengeance implacable et son exorcisme existentiel en DTS-HD Master Audio 7.1. Les huit canaux se montreront tantôt ouatés, tantôt crispants, mais toujours juste sur le plan tonal, et ce en dépit d’un rendu assez hétérogène, sur le plan artistique et technique. Précisons que le canal central arrière, même si non prévu en l’état lors du mixage du film réalisé en 2004, profite d’une très belle dynamique d’ensemble et, pour une fois, n’hésite pas à vociférer parfois avec tact et amplitude, ce qui n’est aucunement étranger au plaisir singulier que procure cette bande-son détaillée et piqué, richement iconoclaste et densément peuplée d’auras sonores souvent agressives. Ce canal central arrière, que vous pourrez multiplier par deux si vous vous trouvez dans une configuration 7.1,aura même tendance à phagocyter l’énergie acoustique des deux autres canaux surround, au point que l’on se pose des questions sur le bien-fondé de l’opération de remixage réalisée à l’occasion de cette ressortie événement.
Dans son ensemble, le mixage dispose d’une très solide dynamique, et trouve son ancrage structurel dans un réalisme poussé, mais qui a parfois tendance à oublier la clarté et la netteté du placement des dialogues. Quelques fluctuations en terme de rendu acoustique estompent quelque peu le plaisir ressenti : elles sont pourtant partie-intégrante du processus de mise en scène, qui accorde une large part aux son synchrones (prise de son réelle sur le tournage) et aux dialogues synchrones. En ce sens, la narrationen voix off sera bien plus clairement installée sur le registre de la qualité que les innombrables dialogues, parfois placés un peu bas (en tout cas sur la VO Coréenne que nous chroniquons). La stéréophonie frontale se montre réactive et expansive la plupart du temps, même si des pans entiers du film n’ont recours qu’au canal central. La musique, des plus inspirée, gagne en épaisseur et en justesse tonale via le codec audio ‘lossless’ DTS-HD. Solidement installée sur la façade avant, elle n’hésite pas à envahir l’arc arrière et à s’accaparer une partie non négligeable de l’expressivité du métrage. La réponse en fréquence nous a semblé quelque peu limitée sur le haut du spectre, et peu portée à s’épanouir dans les registres grave et sous-grave. Parfois saisissante, la scène arrière se montrera assez timide dans son rendu, mais saura prolonger l’espace sonique de manière convaincante et réaliste, tridimensionnelle et volumétrique en de rares occasions ciblées et opportunes.
Un rendu acoustique âpre et quelque peu asséché nous est ici proposé, mais le tout baigne dans une ambiance acoustique construite et solide, en phase avec la progression du personnage. Certains effets choc surprenant laisseront éclater une très belle présence et une spatialisation affinée, que le codec DTS-HD Master Audio souligne avec efficacité, et avec un très grand sens de l’à propos. Sans constituer une démonstration absolue, ni même proposer un rendu totalement HiFi, cette bande-son sait montrer son potentiel, du moins très largement plus que sur ses incarnations DVD, et nous apprécions tout particulièrement la densité et l’épaisseur acoustiques que propose le codec DTS-HD Master Audio, ici discrètement à l’œuvre, mais qui suffit à détourer les ambiances et à amplifier le cœur même du mixage, jusque dans ses instants de folie pure (l’attaque des fourmis) où il met à nu la consistance, l’envergure et la densité du travail réalisé, meêm si on aurait souhaité se retrouver avec un volume naturellement plus poussé et davantage de gamme dynamique pour épauler l’évolution du personnage.
Suppléments
Outre une superbe dossier de presse de 28 pages qui accompagne le coffret, cette édition se montre d’une belle richesse en terme de suppléments, et son appelation « ultime » ne ment aucunement sur le contenu proposé par l’éditeur. Jugez plutôt:
– Making-of (1h13)
– Autour du film : les effets spéciaux / les décors / la musique / Cannes 2004 (46’)
– Interviews de l’équipe du film (41’)
– Scènes coupées et alternatives, commentées par le réal. PARK Chan-wook (25’)
– la bande originale du film intégrale (24 morceaux, en DTS 2 canaux Plein Débit)
– ‘DTS Sound Check’ (réglage de votre installation audio multicanaux)
> Disque 2 (DVD) : COMPLEMENTS
– Naissance d’un mythe : le journal de bord du tournage (3h30)
– bandes-annonces
On ne pouvait imagçiner plus complet, puisqu’au final, ce sont environ sept heures de compléments qui sont inclus. Une exceptionnelle richesse, qui reprend et condense le contenu de l’édition DVD collector d’il y a quelques années. Tous les suppléments sont proposés en SD, 4/3 et Dolby Digital 2.0, et sont présent, outre le ‘journal du tournage’ (DVD) sur le Blu-Ray du film, ce qui n’est pas sans occasionner une perte de prestance pour ce qui est de l’encodage du film lui-même…
Nos Notes du Disque
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