SYNOPSIS
Un meurtre oblige Don Toretto, un ancien taulard en cavale, et l’agent Brian O’Conner à revenir à L.A. où leur querelle se rallume. Mais confrontés à un ennemi commun, ils sont contraints à former une alliance incertaine s’ils espèrent parvenir à déjouer ses plans. De l’attaque de convoi aux glissades de précision qui les mèneront hors de leurs propres frontières, les deux hommes trouveront le meilleur moyen de prendre leur revanche : en poussant les limites de ce qui est faisable au volant d’un bolide.
DOSSIER DE PRESSE
Fast and Furious 4 voit le retour des quatre acteurs vedettes du film d’origine : Vin Diesel est entouré de Michelle Rodriguez, Paul Walker etJordana Brewster. Toute la troupe n’avait en effet pas été réunie depuis le Fast & Furious de 2001.
Neal Moritz, le producteur de la saga Fast and Furious, explique pourquoi il a voulu proposr un quatrième volet au public : « Nous nous étions éclatés sur les trois premiers films, qui avaient connu un grand succès. Mais pour mettre la barre encore plus haut, il nous fallait faire revenir Vin Diesel et Paul Walker. (…) Nous avons palabré pendant des années, organisé des réunions et planifié et, surtout, construit une histoire digne de ces personnages et qui justifierait pleinement leur réunion. »
Vin Diesel évoque sa participation dans Fast and Furious 4 : « Après Fast & Furious : Tokyo Drift, j’entendais presque les gens me dire : « Allez, fais ce film, on a envie de te voir. » J’aime que les suites soient réellement une continuation de l’histoire originale; c’était le cas ici. Autre attrait : retrouver de vieux amis. C’est gratifiant de faire un film comme celui-ci avec des gens qui ont accompagné mes premiers pas à Hollywood. »
Le réalisateur Justin Lin explique que Fast and Furious 4 « est l’occasion de revisiter le passé afin d’exploiter et de développer ce que nous savons des personnages. C’est un bon moyen de faire évoluer la franchise et de la faire connaître à une nouvelle génération. »
IMAGE
CODEC VIDEO: VC-1
1080p
FORMAT: 2.35:1 environ
BITRATE: n/a
Universal
Ce transfert, proposé par Universal en zone B, propose le film dans des conditions de visionnage finalement agréables. Loin de constituer une référence ultime, les images proposées ici bénéficient d’un piqué de fort bon aloi, soutenu par des contrastes pour le moins solides (scènes nocturnes excellement bien rendues, à deux exceptions près), ainsi qu’un niveau des noirs profond et homogène. Certaines séquences constituent ce que l’on a pu voir de mieux dans cette franchise qui s’éssoufle d’elle-même, avec une fort agréable cinégénie, renforcée par le cadrage en cinémascope très efficace. Le piqué de l’image s’y montre détaillé et fin, et le pressage préserve un très élégant grain photochimique, argentique, qui texture l’image lorsqu’elle en a le plus besoin, affichant par là même une patine old school, loin de la débauche de numérique que l’on aurait pu craindre. Les effets visuels sont intégrés avec un peu moins de bonheur parfois, et se montrent tantôt voyants, tantôt absolument invisibles. La densité de l’image sur les plans situés en extérieur jour n’est aucunement à prendre en défaut, jouissant d’une définition acérée et d’un rendu fluide et précis.Les premiers plans s’avèrent éclatants, ainsi que la plupart des arrières-plans. On regrettera toutefois quelques simplifications lors de certaines scènes sous éclairées, où l’image perd sa texture et de sa splendeur. L’étalonnage colorimétrique restitue la vivacité de la Californie ou du désert Mexicain avec ardeur et une certaine forme de réalisme (même si l’étalonage numérique est passé par là). Des séquences banales comme celles situées au sein des bureaux du FBI semblent clairement dominer en terme de prestations vidéo (superbe rendu global), là où d’autres, plus « iconiques », affichent un rendu plus terne, tirant vers les tons ocres passés. L’encodage suit la cadence parfois infernale de la shaky cam de Justin Lyn avec bonheur. Une certaine fraicheur transparaît lors de certaines séquences, qui dominent le reste du métrage, un peu plus plat sur le terrain de la dynamique vidéo. Un pressage au grand final qui respire le classiscime, et duquel on en attendait peut-être un peu plus sur le terrain de la performance, certaines séquences clés se montrant tout de même en demie-teinte.
SON
DTS-HD Master Audio 5.1: Anglais
DTS 5.1: Français, Espagnol… (mi débit, 754.75 Kbps)
24 Bit, 48 Khz
OFFSET: n/a
BITRATE: n/a
Posons d’emblée des réserves que nous estimons importantes : il semble indéniable, en effet, que le fil ait subi un retraitement en phase de mastering. A l’instar d’un titre comme La Momie, La Tombe de l’Empereur Dragon, chez le même éditeur, Fast and Furious 4 a visiblement subi un lifting du haut du spectre et du haut médium, puisque le rendu sur cette gamme de fréquence manque très clairement d’épaisseur et de dimension. Jamais vraiment agressif, le son du film semble amputé de quelques hertz, ce qui occasionne ce son dur, assez désagréable au final, typé, rond, carré, mais sans extension vers la finesse ou la subtilité. Tout y semble tassé sur le médium ou le bas médium, tant est si bien que a bande-son dans son entièreté semble dès le départ cantonnée à une forme d’expression, une tonalité bloquée qui atteint tout le film. La dynamique y est efficace, mais loin de nos standards, et les montées de tension produisent toujours le même type de son, rauque et assez mat, sur tous les canaux. Cette tonalité, nous la connaissons bien, puisque Universal a souvent la fâcheuse tendance à appliquer cette courbe d’égalisation sur ses titres issus de la catégorie « BlockBuster ». Fini la fluidité sonique du premier opus, envolée la ‘subtilité’ fréquentielle (toutes proportions gardées ) du second volet… Ce quatrième épisode est plus proche de l’aphasique troisième volet, qui poussait en avant les décibels, sans recours ou presque à la scène arrière, sans la moindre subtilité, et de manière creuse et répétitive, lavée de toute ouverture vers le haut du spectre et de toute aération. Ici, l‘ouverture sonore est clairement limitée, et la directivité peu optimisée, comme bloquée, handicapée, sclérosée. Attention toutefois : le mixage proposé sonne juste, propose une très belle vigueur expressive, affiche une présence dense et épaisse, mais au final, nous n’avons absolument pas été convaincus par ce qui nous a été proposé… Pire: les dialogues se montrent exécrables dans leur rendu et dans leur intégration.
Le recours à la scène arrière se montre très largement supérieur à celle du troisième opus. Parfois ample et généreuse, cette scène arrière circonscrit souvent un très bel espace sonore, offrant des perspectives solides et détaillées, pour un paysage sonore ample, garni, et plutôt expansif. Néanmoins, en raison de la réégalisation qui a été appliquée, le recours aux voies arrière perd de sa substance en termes de directivité et de déploiement des masses sonores. Ce handicap est souvent lisible lors des scènes de poursuites, finalement assez peu ouvertes sur l’arrière, ou du moins loin de leur propre potentiel. Néanmoins, lorsque sollicitée, la scène arrière ouvre considérablement l’espace d’écoute (scène d’ouverture, la meilleure), mais le reste se montre bien trop plat et inexistant. Le canal de graves accuse une très belle amplitude, et se montre capable de grands écarts. La bande-son demeure vive, mais peu contrastée, générant une fatigue auditive assez prégnante passées les premières quinze minutes. Le codec DTS-HD Master Audio, en ce sens n’y est pas à proprement parler à son meilleur avantage : peu d’écart entre a piste VF compressée et la VO décompressée. A notre grand regret. Le son y est processed et ne donne jamais vraiment la pleine mesure de sa mesure, en raison de ce retraitement en amont. Efficace, bourrin, mais très aisément oubliable, en somme… surtout lorsque l’on a écouté, le même jour, la bande-son de Fight Club… De l’étoffe, mais pas de style, du poids, mais peu d’extensions, de la vigueur à revendre mais sans la moindre finesse…
INTERACTIVITE
Une section très réussie, en particulier avec la fonction U-Control, spécifique à Universal, qui propose un mode « prise de contrôle » comparable au maximum movie mode que Warner proposait en zone A sur Watchmen. Le cinéaste y explique, images et arrêts du images à l’appui, les difficultés posées par certaines séquences, et Paul Walker intervient lui aussi sur certaines séquences, de manière plus secondaire. 1080p et Dolby Digital 5.1
A signaler aussi le court-métrage « Los Bandoleros », particulièrement stylé (jeux de focales et depth of field…), et mis en scène par Vin Diesel, servant ici de prologue à la première séquence du film. Présenté en 1080p et en Dolby Digital 5.1.
La suite est plus classique, mais pas moins efficace. Toute l’interactivité est proposée en HD 1080i, et regorge de modules plus ou moins pertinents, mais au final assez réussis:
- Commentaire Audio
- Sous le capot: grosses cylindrées et voitures importées
- Les retrouvailles du gang
- Leçons de pilotage
- Le tournage de la première scène
- Courses poursuites
- Au delà des frontières: le tournage aux Mexique
- Cascades
- Garage virtuel
- Mode iPhone
- Video Mash Up: module en java vous permattant de créer un montage sur certaines images du film. Agréable et tout à fait original.
- Clip Vidéo
- Gag Reel (bêtisier)
Notes du disque
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