SYNOPSIS
Il y a dix ans, le docteur Hannibal Lecter s’échappait de sa cellule. Clarice Starling, agent du FBI sur la touche, n’a pas oublié sa rencontre avec lui, sa présence troublante et le son grave de sa voix qui hantent toujours ses nuits. Mason Verger, un ancien patient, se souvient également d’Hannibal, puisqu’il a été sa quatrième victime. Malgré le fait qu’il ait été atrocement défiguré et mutilé, il a survécu. Il nourrit sa vengeance depuis dix ans. Devenu extrêmement riche, il promet une récompense de trois millions de dollars pour quiconque le repérera. L’inspecteur Rinaldo Pazzi lui téléphone pour l’informer de sa présence en Italie. En effet, après avoir changé d’identité, Hannibal est devenu le conservateur d’un musée à Florence. Et pour attirer ce dernier dans ses filets, Mason connaît un appât irrésistible : Clarice Starling. L’heure de la vengeance va peut-être sonner.
DOSSIER DE PRESSE
« Je rêvais de travailler avec Anthony Hopkins depuis longtemps. Son nom est indissolublement lié à celui d’Hannibal Lecter, qui lui a valu un Oscar. J’ai toujours eu la sensation qu’il restait beaucoup à exploiter dans ce personnage, même si l’histoire du Silence des agneaux ne s’y prêtait pas. Le roman d’ »Hannibal » me l’a confirmé. C’étaot passionnant de retrouver Lecter une décennie plus tard et d’explorer les arcanes de son obscure personnalité. »
« Ce film nécessita près d’une centaine de décors différents, impliquant une logistique très lourde pour chaque déplacement, chaque préparation et chaque construction de plateau. Mais la splendeur des lieux de tournage justifiait tous les efforts. Qui pourrait se plaindre d’avoir le privilège de filmer dans le Palazzo Vecchio à Florence ? Dans la magnifique ferme du Président James à Montpelier (Virginie) ou encore dans la somptueuse propriété de Biltmore Estate à Asheville ? »
IMAGE
CODEC VIDEO: VC-1
1080p
FORMAT: 1.78:1 environ
BITRATE: n/a
Universal
Ce transfert, proposé par Universal en zone B, propose le film dans des conditions de visionnage souvent hétérogènes et, au grand final, particulièrement décevantes… D’une part, les images proposées se montrent laiteuses, indéfinies pour la plupart (mais pas en permanence), diaphanes, légères, manquant de consistance et d’intégrité. Sir Ridley Scott a employé des filtres particuliers fin « d’aspectiser » le film, et l’on se souvient d’une image déjà peu reluisante sur DVD. Le style a ses raisons, que la HD, parfois, ignore… Il en résulte un sentiment d’inaboutie, et des prestations qui manquent singulièrement de tenue et de texture. Il faudra attendre les superbes séquences en Toscane pour que la palette colorimétrique se montre à son avantage et offre des tons primaires chatoyants, ambrés, aux ambiances ensoleillées plutôt finement restituées. Le reste demeurera froid et anodin, livide parfois. La définition se montrera souvent juste, limitée par le master, quelque peu lisse. Sur l’ensemble du film, seules certaines séquences conserveront cet aspect détaillé et piqué, avec une agréable profondeur de champ. Les tons de chair,en dépit du style ambiant, se montrent souvent réalistes. Les noirs apparaissent parfois gris, sans profondeur, mais se rattrapent tout de même sur la durée. Le niveau de détail semble juste insuffisant, et la dynamique vidéo sans vergogne particulière, ce qui résulte en des prestations vidéo dans la bonne moyenne, mais qui ne permettent pas réellement de distinguer certaines séquences d’un DVD upscalé. Quelques éclats de lumière viennent mettre à jour des images limpides et vivantes, mais globalement, notre avis se montre réservé…
SON
DTS-HD Master Audio 5.1: Anglais
DTS 5.1: Français, Espagnol… (mi débit, 754.75 Kbps)
24 Bit, 48 Khz
OFFSET: n/a
BITRATE: n/a
Lors de sa première sortie sur le support DVD, en 2001, la bande-son du film avait ébloui par ses prestations haut de gamme, et aussi de par le fait qu’il s’agissait de la première (et rare) édition de MGM, alors éditeur indépendant et à part entière, à proposer le format DTS (présenté en mi débit, mais diablement efficace, la piste son Dolby Digital étant loin derrière). En 2009, on constate que la bande-son a quelue peu poerdu de sa splendur d’antan, et ce même si Universal propose le codec sans pertes DTS-HD Master Audio… Ridley Scott a toujours su insuffler à ses bande-sons une énergie acoustique à nul autre pareil, et même si ce film met en scène des scènes dialoguées avec peu de séquences agitées, il s’en sort tout de même plutôt bien, même huit ans plus tard.
Des bizarreries techniques viennent dès le départ gâcher la fête: la piste Française, proposée en DTS 5.1 mi débit, se montre en effet littéralement explosive et balaye d’un revers de main la pourtant très bonne piste son DTS-HD Master Audio 5.1… La scène de shootout qui ouvre le film se montre en effet assourdissante en DTS mi débit doublé, et bien plus posée et inexpressive en Master Audio… L’éditeur a visiblement mis en avant cette piste Française, qui propose une scène sonore détonante et au combien immersive… mais uniquement lors des séquences agitées. Pour le reste, les dialogues Français, pâlots au possible, se montrent ‘téléfilmiques’ dans leur rendu, et assèchent la vigueur expressive ainsi que le réalisme du canal central, si bien rendu en Master Audio 5.1 et en VO. Energique, débordant d’une présence sans cesse affirmée, il assure le spectacle comme rarement dans les productions US, offrant une clarté à toute épreuve et une dynamique incendiaire qui transcende les dialogues du Docteur Lecter.
Tout bien considéré cette piste son VO ne manque pas d’envergure et de délie, proposant des nappes de sons abstraits tout du long, et une architecture sonore de premier choix, preuve de la richesse d’un mixage pourtant discret. Le positionnement des sons se montre impeccable, précis et rigoureux, et les ambiances prégnantes d’un bout à l’autre de l’espace d’écoute. Sans pour autant posséder une scène arrière envahissante, les sons parviennent à dominer la scène sonore avec énergie et présence, sans débordements excessifs. De brusques accès de dynamiques font leur apparition sur les scènes clés (scène de fusillade, sangliers, meurtres…), et mettent en valeur le soin apporté au mixage et au montage-son. Fluide et dynamique, la scène sonore possède du volume, de la présence, et des séquences de spatialisations impressionnantes de vigueur et de vivacité (les multiples scènes de rues à Florence en sont l’exemple le plus flagrant, ou l’intégralité de la séquence de la gare lors de la seconde partie du film). Les partitions, superbes, de Hans Zimmer sont habillement mises en scène, avec une très belle intégration dans le reste des messages acoustiques. Elles occupent un espace large et dynamique, détaillé et pétillant de vitalité. Le registre grave n’est finalement guère exploré. La spatialisation sait se montrer réelle et importante, preuve d’une conception sonore et acoustique exigeante. La fluidité et le sens du détail, du piqué sonore, apportés par le codec DTS-HD Master n’est pas sans appel, mais fait remonter de belles nuances et un habillage sonore texturé et plutôt impactant. Une cohérence globale jamais prise à défaut en somme, à laquelle s’ajoute des touches de subtilités particulièrement bien rendues, tour à tour sournoises et agressives.
INTERACTIVITE
- Commentaire audio du cinéaste
- Scènes coupées commentées
- Fin alternative commentée
- Making-of (1h15min, identique à celui de l’édition DVD de 2001, remarquable), en 4/3, 480p et Dolby Digital 2.0 (offset de -4dB appliqué).
Disparition pure et simple et simple de certains modules pourtant dignes d’intérêt, présents sur toutes les éditions DVD… qui ‘explque peut-être par le prix de cette édition Blu-Ray: 20 Euros au compteur (titre du catalogue de l’éditeur, sans remasterisation ni effort particulier…).
Notes du disque
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