Ce film nous fait découvrir les origines du plus rebelle des héros Marvel et son histoire avant les événements de la trilogie X-Men. Hugh Jackman reprend son rôle fétiche de héros au pouvoir de régénération convoité par l’armée, et impitoyable jusqu’au bout des griffes. Après avoir intégré le programme militaire « Weapon X » qui transforme les mutants en armes vivantes, Wolverine n’a de cesse de retrouver ceux qui ont tué son père et la femme qu’il a aimée.
Pour contrer le piratage du film, les producteurs d’X-Men Origins : Wolverine ont trouvé la parade : sortir différentes copies, agrémentées de fins différentes. Du coup, tous les cinémas ne passeront pas exactement la même version du long métrage. |
Quelques semaines avant sa sortie en salles, la Fox a eu la mauvaise surprise de voir une copie pirate d’X-Men Origins : Wolverine circuler sur la toile. Incomplet car amputé de quelques scènes clés alors en cours de montage, le fichier n’en a pas moins provoqué la colère du studio, qui a chargé le FBI de déterminer l’origine de la fuite. |
Alors que les épisodes de la trilogie X-Men tenaient davantage des films choraux, X-Men Origins : Wolverine, spin-off de la saga, se focalise davantage sur le personnage de Wolverine, même si d’autres mutants sont de la partie. |
X-Men Origins : Wolverine marque la naissance d’une nouvelle branche de la saga X-Men : les spin-offs, ou dérivés. Et après Wolverine, c’est le personnage de Magnéto qui pourrait bénéficier d’un film rien que pour lui. |
En plus d’y enfiler le débardeur de Wolverine pour la quatrième fois, Hugh Jackman a également produit X-Men Origins : Wolverine, dont il a supervisé tous les aspects de la préproduction, de la production et de la postproduction. Un investissement massif mais pas vain, puisque l’acteur déclare : « Je me suis plus amusé à jouer Wolverine dans ce film que dans aucun autre ! (…) Une des tâches les plus agréables liées à mon rôle de producteur a été le casting des acteurs. Il y a un tas de nouveaux personnages passionnants dans ce film, et choisir les bons acteurs pour les interpréter a été très enrichissant. » |
C’est après avoir découvert Mon nom est Tsotsi, lauréat de l’Oscar du Meilleur Film Etranger en 2006, que Hugh Jackman a été convaincu queGavin Hood devait mettre en scène X-Men Origins : Wolverine : « Tsotsi était en guerre contre lui-même, exactement comme l’est Wolverine. J’ai été très ému par son parcours, et très impressionné par le talent avec lequel Gavin a su mettre en scène ce personnage et son histoire. » |
Avant le choix de Gavin Hood, les noms de Bryan Singer, Zack Snyder, Brett Ratner et Len Wiseman ont circulé pour mettre en scène X-Men Origins : Wolverine. |
Alors qu’il aurait du faire partie de X-Men 2 et 3, Gambit fait enfin sa première apparition sur grand écran dans cet X-Men Origins : Wolverine. |
Si Wolverine est à nouveau incarné par Hugh Jackman, Liev Schreiber etDanny Huston succèdent respectivement à Tyler Mane et Brian Cox dans la peau de Dents de Sabre et William Stryker. |
IMAGE
Wolverine est présente par la Fox d’après un transfert 2.35 et 1080p. Globalement, nous tenons là une image de grande classe, forte de nombreuses qualités directement imputables au style de Gavin Hood, son metteur en scène, et du codec vidéo AVC. Un bitrate moyen de 22 Mbps (qui semble quelque peu bas…) autorise un excellent niveau de détail, qui fait mouche en de très nombreuses occasions, offrant alors une image piquée et limpide, fluide et très réussie. La toute première séquence, en revanche, pêche par un rendu vidéo moindre: le niveau des noirs, par ailleurs excellent, n’offre pas la profondeur escomptée, et affiche des gris peu reluisants qui ne permettent pas de découper a pénombre comme il se doit. Ceci mis à part, la suite s’améliore grandement, avec une définition pointue et aiguisée, une saturation chromatique presque exemplaire sur de très nombreuses séquences. Les images offertes sont en permanence solides et avenantes, le tout avec un un niveau de contrastes fort et réussi. Les scènes d’extérieur baignent dans un très belle luminosité, et affichent un excellent, pour ne pas dire remarquable, niveau de détail, qui propose une résolution très poussée. L’ensemble demeure fluide à l’écran, preuve d’un encodage soigné. Les scènes de pénombre affichent des prestations un peu moindres, mais globalement, nous tenons là une image en acier blindé qui rend parfaitement justice au film et permet une redécouverte dans des conditions homogènes et optimales.
SON
Nous proposons de très sérieuses réserves quant au contenu sonore de cette édition Blu-Ray. Là où bien des chroniqueurs de par le monde y ont vu un mixage explosif et anthologique, la vérité est en effet tout autre… Pour rentrer de plain pied dans le vif du sujet, la piste son DTS-HD Master Audio 5.1 accuse une dynamique en retrait, et surtout, surtout, ne laisse presque rien transparaître sur la scène arrière, qui se retrouve totalement inexploitée, sans dynamique, sans préhension, sans ampleur… Un rendu flasque et souvent creux, jusque dans le registre grave: le renfort de grave (0.1 LFE) y est également délaissé, n’activant pas même une once de subtilité ou de profondeur lors des innombrables explosions (l’hélicoptère pour ne citer que lui). De très sérieuses déficiences chroniques, preuve d’une phase de mastering peu optimisée, où la bande-son du film a visiblement subi des retouches importantes… Là où les choses se gâtent pour de bon, c’est lorsque l’on active la piste DTS mi débit Française: en effet, cette dernière propose une texture sonore tout autre, fort de basses fréquences, très ouverte sur l’arrière, largement mieux découpée, et au combien plus démonstrative. Vous l’aurez compris, la piste Française DTS mi débit, qui propose un débit très inférieur à la piste DTS-HD Master Audio, se montre totalement supérieure à la piste VO, au point que les séquences d’action (l’attaque du bâtiment au début du métrage, les scènes finales, l’hélicoptère…) récupèrenent une énergie acoustique ainsi qu’une tridimensionnalité totalement absente de la piste VO, pourtant sans perte. Sentiment ambiophonique plus poussé, ouverture sonore plus franche, dynamique deux bons crans au-dessus, scène sonore plus creusée et tout bonnement plus pregnante… Une bizarrerie auquel le support Blu-Ray ne nous avait pas habitué… En d’autres termes, pour découvrir le film, rien ne vaudra l’écoute de cette piste Française, aussi bizarre que cela puisse paraître. Pour avoir organisé des discussions sur des forums Nord-Américains, de nombreux membres se sont retrouvés à être d’accord avec nous.
D’un point de vue artistique, le mixage fait la part belle aux éclats sonores et suramplifie la présence supernaturelle de certains phénomènes des X-Men. L’apparition de Gambit en sera incontestablement le point d’orgue, avec une mise en place sonore exacerbée et complexe et un renfort de dynamique fort appréciable. Les combats bénéficient d’une belle couverture sonique (pour peu que l’o ait pris soin de passer son lecteur Blu-Ray en piste audio Française…), mais nos sommes très loin, pour ne pas dire à des années lumières, des résultats acoustiques poussés et anthologiques (n’ayons pas peur des mots) obtenus sur la piste DTS-HD Master Audio de X-Men 2. Wolverine s’apparente, d’un point de vue mutlicanaux, à une production standard qui ne s’embarrasse aucunement de subtilités, au point de ne pas créer d’identité acoustique singulière, contrairement à (presque) tous les opus de la série X-Men. En ce sens, c’est à un certain conservatisme sonore, quasi-normatif, que nous sommes malheureusement conviés…
La version Française constitue la meilleure surprise de cette édition HD. Avec son son labellisé SD, elle transcende de très nombreuses séquences, en ouvrant le champ sonore de manière dramatique une fois comparée à la piste VO lossless. Faites vos jeux…
INTERACTIVITE
Commentary by Director Gavin Hood
Commentary by Producers Lauren Shuler Donner and Ralph Winters
The Roots of Wolverine: A Conversation with Stan Lee & Len Wein (1080i, 16:18)
Wolverine Unleashed: The Complete Origins (1080i, 12:05)
Weapon X Mutant Files (1080i, 53:57 total)
The Thrill of the Chase: The Helicopter Sequence (1080i, 5:53)
Deleted and Alternate Scenes (1080p, 9:32)
Fox Movie Channel Presents: World Premiere (SD, 6:22)
Ultimate X-Mode BONUSVIEW
Live Lookup
Visiblement, cette option pourtant fdort alléchante, n’est pas disponible en France en raison d’un blocage des adresses IP au niveau du BD-Live…
Fox on Blu-Ray (1080p, 3:23)
Trailers HD pour X-Men trilogy et Night at the Museum.
Notes du disque :
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je suis content de ne pas être le seul à trouver le mixage faiblard (j’avais testé la piste VO DD 448kbps du dvd).
J’ai une théorie concernant le manque de réel travail multicanal sur le film:
Wolverine a subi de gros probèmes de post production, énormément de retard dans la finition des SFX etc, et je pense que le montage/mixage du film a du subir de plein fouet cette petite crise. Ce qui m’a marqué c’était le soin apporté par le mixeur sur l’ajout de la piste musicale de Harry Gregson-Williams, posée là en copié collé à l’excellent travail effectué sur la musique de Star Wars Episode 3 avec un spectre assez large et une bonne répartition du son sur l’ensemble des voies.
On a donc un film qui dans ses effets sonores peine à convaincre mais dont la musique semble quand même trés bien intègrée au fil, comme pour combler une sorte de « vide » sonore. Peut-être la musique avait-elle été mixée sur la bande avant le reste, ceci expliquerait alors sa qualité nettement supérieure au reste.
Point assez important, ayant vu le film au cinéma (en HDDC VO PCM 5.1) le son ne m’avait pas laissé un grand souvenir (à part la musique dans l’introduction, comme quoi). Pour le reste c’était surtout beaucoup de bruit pour pas grand chose et un surplus de basses pas trés subtiles, contrairment à ce qu’on pouvait entendre dans la Bande Annonce (de beaux infras sur les explosions lors de la scène de l’hélico completement absents dans le mixage final).
Pour ce qui est de la VF, les gars de Fox France on peut être du retravailler eux même le mixage en voyant la qualité déplorable de l’original? Je ne sais pas vraiment comment ça marche tout ça mais ça pourrait être intéressant de faire un article sur ça dans une chronique^^.
Bref en tout cas Wolevrine reste l’un des pires films que j’ai pu voir cette année, un film dont les SFX et le Son n’ont pas été finis et dont l’histoire est aussi passionnante que celle d’un episode de Mutant X. C’est dire le niveau…
PS: le nouveau site est bien cool!