SYNOPSIS
A la veille de la guerre du Vietnam, une base américaine est infestée par d’étranges créatures démoniaques à l’apparence humaine. Une jeune fille répondant au nom de Saya est envoyée sur place par une organisation gouvernementale secrète dans le but de les éliminer. Pour mener à bien sa mission, elle adopte alors l’identité d’une écolière et intègre le collège de la base.
DOSSIER DE PRESSE
Blood: The Last Vampire est une adaptation du célèbre film d’animation éponyme Blood, The Last Vampire, qui dure 48 minutes et a été réalisé parHiroyuki Kitabuko, il y a dix ans. Cette version originale a remporté de nombreux prix dont en 2001, celui du meilleur film au World Animation Celebration et du meilleur réalisateur au 6th Animation Kobe. Le directeur artistique de l’animé original, Mamoru Oshii, a en outre écrit en octobre 2000 un court roman intituléBlood : The Last Vampire, Night of the Beasts, publié en anglais en Amérique du Nord, en 2005. Par la suite, le concept original a continué à être décliné sous forme de suites, de mangas et de romans à succès. En 2005, Sony et Production I.G. ont enfin annoncé la création de Blood+, une série télévisée d’animation en 50 épisodes, qui est néanmoins très différente du film. Cette dernière a été diffusée pour la première fois au Japon sur MBS/TBS du 8 octobre 2005 au 23 septembre 2006.
Tout en respectant l’héritage laissé par le manga original et ses différentes évolutions, le cinéaste a pu suivre son instinct et ses envies dans la mise en scène de ce personnage d’adolescente attachante, à la fois fragile et puissante: « Le film de Kitakubo est un moyen métrage, donc il restait beaucoup d’éléments à développer », commente-t-il. Désireux de peindre de manière originale un univers familier, Chris Nahon tenait à ce qu’il soit une découverte pour le spectateur. En étroite collaboration avec Nathan Amondson, l’ancien chef décorateur de Wim Wenders, il lui a confié les résultats de ses recherches historiques et culturelles:« C’est l’un des bons côtés du métier : prendre le temps de creuser un sujet, se passionner pour mille détails et comparer son ressenti avec d’autres », explique t-il. Ainsi, si dans le film, la dominante est américaine par l’époque et le décor, les flashbacks renvoient à un Moyen Age japonais, « passionnant » à recréer selon le cinéaste.
Né en région parisienne, le cinéaste Chris Nahon a réalisé son premier court-métrage à 19 ans et a fondé sa société de production à 25. Il y produit et réalise des publicités, des clips vidéo et des courts métrages. A 30 ans, sous l’impulsion de Luc Besson, il réalise Le Baiser mortel du dragon, dans lequel il dirige Jet Li etBridget Fonda. Il a entre autre coécrit et réalisé L’Empire des loups avec Jean Reno en 2005. C’est en compagnie de William Kong, producteur de Tigre et dragon, nommé à l’Oscar et vainqueur d’un BAFTA Award et d’un Independent Spirit Award pour son travail, que le cinéaste a décidé de se lancer dans l’aventure de Blood: The Last Vampire. Son prochain film, Chasing the Dragonest actuellement en préproduction.
CODEC VIDEO: AVC
1080p
FORMAT: 2.35:1
Pathé (France), disponibilité: 3 février 2010
Dans sa globalité, ce pressage remplit plutôt habilement son office. Si l’on rentre davantage dans les détails, en revanche, force est de constater que d’importantes réserves se posent… En effet, si la définition accuse une précision dans la norme, sans performance particulière (loin de là), ce sont les arrières-plans qui pâtissent d’une importante charge compressive, mais aussi d’un design graphique à base de SFX et de trucages visuels loin de constituer un summum technique… Les dernières séquences, dans le ravin, présentent des arrières-plans bruités et gênants pour une source estampillée HD. Aplats, simplifications posterisations et autres pâtés de pixels y sont légion, déstabilisant tout équilibre visuel. Par dessus tout cela, le caractère ridicule (n’ayons pas peu des mots) du design graphique des créatures, dignes d’un épisode de Bioman, finissent par susciter agacement, ennui et rigolades, tant la performance se montre faible et risible. Du reste, le surétalonnage, dont les suppléments permettent de se faire une idée, finit par « artificialiser » l’image dans sa globalité, créant des fausses nuances de jaunes et oranges, rouges et blues aciers. La température de couleurs, placée très haut, ajoute une dimension irréelle à ce faux conte, que le format Blu-Ray, via son Deep Color, accentue totalement, offrant alors une soupe de couleurs toutes plus chaudes les unes que les autres, artificielles au possible. Les contrastes fluctuent sans cesse, et le niveau des noirs dans les scènes finales flirte avec le charboneux fibreux, sans texture ni teneur particulière. AU grand final, nous tenons avec ce titre un rendu visuel fort déplaisant, artificieux, et assez pénible à soutenir, même en dépit de la faible durée du métrage. Un manque de précision et de densité se fait cruellement ressentir au fur et à mesure de la projection… mais qui se voit rattrapé, de ci delà, par l’étrange beauté de certains cadrages sur les visages, très serrés, qui occupent l’espace et le cadre avec une cinégénie bien souvent stimulante.
DTS-HD Master Audio 5.1: Anglais, Français DTS-HD Master Audio 5.1
24 Bit, 48 Khz
OFFSET: aucun
Un point important que nous tenons à signaler: c’est notre ami Alexandre Widmer qui a entièrement supervisé la section sonore et acoustique de ce métrage. Crédité en tant que superviseur sonore, Alexandre est aussi responsable de l’enregistrement des sons Foley (bruitage enregistrés en studio dédié,en isolation acoustique, à l’aide d’instruments et objets divers et variés). C’est au coeur de son complexe/studio Parisien Analog Factory (Paris, 10ème arrondissement) que la bande-son du film a été traitée et créée. Selon Alex, « Tous nos postes de montage sont équipés en Pro Tools HD et la surface de travail D-Command 24 représentait la meilleure façon d’intégrer le mixage ». « Pour le film, grâce à ses VCAs et ses modes d’automation très complets, elle apporte une flexibilité maximum jusqu’au mixage final en auditorium cinéma.». Utilisateur de longue date de Pro Tools, Alexandre est crédité au montage son de près de trente films, parmi lesquels Le Fabuleux destin D’Amelie Poulain, Le Pianiste, Un long dimanche de fiançailles, Le Transporteur II, Les Brigades du Tigre, Taxi 4… Dorénavant à la tête de sa structure Analog Factory, Alex et son équipe réalisent le montage son de films de long métrage, mixent des pubs et des téléfilms et prémixent également des films dans le confort de leurs nouveaux locaux, comptant 5 salles de montage et 2 auditoriums de mixage. SI vous êtes des lecteurs assidus de DTS-Phile, nous avbons consacré une interview très complète de Alexandre l’an passé, au sujet de son César remporté par l’équipe son des deux volets Mesrine, dont il fut l’un des cinq pilliers. Cette interview, au format audio, est disponible sur l’ancienne version de notre site (migration en cours…), à cette adresse.
Avant toute autre chose, et une fois n’est pas coutume, nous avons focalisé notre analyse sur la piste son Française, encodée en DTS-HD Master Audio 5.1. La raison? Dix miunutes après le début de la projection, impossible de ne pas ressentir de frustration à l’écoute de la piste VO (Anglais), elle aussi proposée dans le même codec. Pauvre en présence, elle voit ses effets directionnels, certes présents, totalement anéantis, au point d’offrir une scène arrière inapte et sourde, secondaire, retirée, quasi-inexistante… Le canal de graves renforce ce sentiment de frustration, ne proposant qu’une présence banale, sans réelle profondeur ni plénitude spatiale, à l’intégration anecdotique… Le passage en version Française corrige totalement le tir, apportant ainsi une assise largement plus massive, une présence épanouie, doublée d’une ampleur tonale et fréquentielle littéralement frappante, si on compare directement avec la VO. La scène arrière se réactive, offrant du relief ainsi qu’une spatialité enrichie et largement plus ‘ergonomique’, qui offre nuances et résonances multiples, ampleur et acoustique détaillées. Néanmoins, le mixage offert ici, s’il ne manque pas de présence et d’assauts violents, délivre une expérience acoustique en demie-teinte, tout d’abord en raison d’un doublage chaotique, sourd, étouffé, risible pour ce qui est de la justesse des doubleurs. Le point fort de ce travail 5.1 se révèle, incontestablement, être la pétillante précision des sons onscreen et autres bruitages. Vifs, acérés, rapides et nets, ils profitent pleinement de l’extension dynamique offerte par le codec audio lossless. La scène frontale présente des caractéristiques traditionnelles dans son apparence: suffisamment mobile et nuancée, elle porte l’essentiel du film sur ses épaules, lui octroyant poids et réalisme scénique, conformément à ce qui est régulièrement audible sur une production typée Nord-Américaine.
Pour le reste, la spatialisation offre finalement peu de moments enthousiasmants, et pâtit d’une certaine réserve sur un grand nombre de séquences. D’autres, largement plus dimensionnées, profitent d’une ouverture quasi-maximale sur l’ensemble des canaux, avec un design reminiscent du mixage de Elektra, pour la vigueur de ses attaques sonores, et ces sonorités aériennes de bruits de lames qui s’entrechoquent, particulièrement bien représentés par un haut du spectre plutôt ouvert et détaillé. Bien entendu, les scènes de combat chorégraphiées tel des ballets constituent le point d’orgue de ce mixage, qui, dans un premier temps, induit une acoustique brutalement plus abstraite, avant de laisser exploser une myriade de détails autour de la voie centrale, et de s’étendre progressivement vers la scène arrière. Le design acoustique des créatures manquera certes d’inspiration (pardon Alex… ndlr), mais ce sont principalement ces quelques séquences de combat (le fameux flashback, situé dans les bois, dans la pure tradition des classiques martiaux aériens de Zhang Yimou, se révèle être la meilleure séquence du film, et de loin) qui proposeront une créativité ample et généreuse, agressive et détaillée, pétillante et ample. Ampleur du champs sonore, résonances multiples, attaques franches et marquées etc… toutes sont rendues acoustiquement avec une très belle efficacité spatiale ainsi qu’une dynamique décuplée, qui emplit l’espace de sons, et suscite l’envie de faire soudainement grimper les décibels. Anecdotique, le reste demeure finalement assez plat, offrant des textures sonores plus secondaires, moins amples et très fortement moins évocatrices. Si les coups d’éclat sont nombreux, le reste constitue une déception tant créative que technique.
Toutefois, cette création sonore 100% Française, dotée du travail rigoureux d’artistes de renom (Alexandre, François-Joseph Hors, etc…), ne manque pas de susciter bien du plaisir, mais en raison (sans doutes) de limitations budgétaires (les effets visuels, souvent, se montrent ridicules), seules certaines séquences ciblées permettent une immersion accomplie et patente. Mention spéciale, en revanche, aux toutes dernières séquences, où les multiples cris des protagonistes se montrent souvent effroyables et très « imagés » sur le terrain sonore et acoustique, fort largement plus que la plupart des effets visuels.
- Version inédite du film (89 minutes)
- Making of (16/9, 17 min, SD)
- Clip Mash up (16/9, 1min 13s, SD)
- Démo étalonnage (5min environ, DTS-HD Master Audio 2.0, HD)
- Galerie photos (1min 03, DTS HD Master Audio 5.1, HD)
- Bandes-annonces (DTS-HD Master Audio 5.1, HD): Française (VF et VOST, 1min 55s), Japonaise (34 secondes) et Américaine (1min 41s, VO sous-titrée, mais Master Audio 2.0…)
A signaler: la présence, dans cette édition du film au format Blu-Ray, du disque DVD SD de l’animé original, déjà disponible depuis plusieurs années dans ce format.
[adfever type= »product » value= »11077112″]
![]() |
|
![]() |
|
![]() |
|
![]() |
|
![]() |
|
![]() |
|
![]() |
![]() |
|
![]() |
No problem my friend ! Je vais m’y coller dès que possible 😉
Bonsoir,
J’espère bien que vous ne l’avez pas mal pris !
C’est vrai que j’apprécie aussi de lire vos brèves express. Mais là où je prends plus de plaisir, c’est à lire vos tests, comme ceux de Bravehart, SilentHill, etc…
Plus de bons titres en tests et moins de navets, et je serai comblé 🙂
A bientôt,
Philippe
Bonjour Philippe,
Merci de votre message, que je ne prends pas mal du tout, bien au contraire. Et la faute m’en incombe, vous avez raison ! Ce qu’il faut savoir: je reçois un grand nombre de titres BR de la part des éditeurs, titres qu’ils souhaitent voir chroniqué parfois, même s’il s’agit de navets. Et de mon côté, il est vrai, je devrais davantage consacrer d’efforts sur un ciblage plus rigoureux, d’autant que j’ai des tonnes de chroniques ne retard (Inglorious Basterds, prévu sous peu, un grand dossier Battlestar Galactica et d’autres bien entendu), mais là aussi, diverses raisons: le manque, parfois, de temps ou d’opportunités de temps, un certain « laisser aller » aussi (manque de dynamisme), manque de moyens financiers pour importer certains titres (en raison d ‘une situation professionnelle désastreuse cette année, mais c’est une bien longue histoire !), etc etc… Et sur bien des points, je plaide coupable !
Néanmoins, avec la nouvelle mouture du site, j’avais souhaité incorporer certaines chroniques plus brèves (« express »), donc plus courtes, nécessitant moins de charge d’écriture, puis je l’ai peu mis en place. Sur les trois titres que j’ai sous la main pour ce week-end, peu majeurs, je vais m’y tenir, ainsi que sur d’autres. Cela devrait apporter une dynamique autre, tout en couvrant l’actualité des éditions, bonne, moyenne, ou mauvaise.
Je vais donc essayer de faire le forcing sur des titres plus porteurs, dès que je les ai sous la main.
Et je peux vous annoncer que, en avant-première, et très prochainement (semaine prochaine), vous pourrez retrouver les chroniques de « Jennifer’s Body », « Le Syndrome du Titanic » (Nicolas Hulot), « l’Affaire Farewell ». Entre autres, bien entendu. Ils collent avec l’actualité des sorties Françaises, et, il est vrai, parfois, certains éditeurs ont, des semaines entières durant, des titres très peu porteurs sous la main, en raison des hasards de la distribution des films en salles, puis de leur exploitation en vidéo. D’autres périodes sont plus fécondes, trop parfois ! Je n’oublie pas les sorties zone A (lisibles en zone B)ou l’import. A ce titre, une chronique en avant-première de « Sherlock Holmes » est normalement prévue.
A très bientôt,
Bien cordialement,
Cornwall
Bonjour,
C’est le deuxième navet à suivre que vous venez de tester après Shoot and Run, il y a pourtant tant d’autres bons films de disponibles en blu-ray.
De plus, vos lecteurs ne sont sans doute pas intéressés par ces tests, moi le premier, c’est bien dommage que vous ne consacriez pas votre savoir faire à l’écriture de bons tests des dernières sorties
.
Cdlt,
Philippe