Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s’est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d’un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d’énergie, plus de végétation, plus de nourriture… Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut. C’est dans ce décor d’apocalypse qu’un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d’objets hétéroclites – le peu qu’ils ont pu sauver et qu’ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L’humanité est retournée à la barbarie. Alors qu’ils suivent une ancienne autoroute menant vers l’océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n’a ni but ni espoir, il s’efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.
La Route, tiré du roman éponyme de Cormac McCarthy, se prépare à sortir au format Blu-Ray le 4 mai prochain. Si l’on ne connaît pas, pour le moment, les détails complets du contenu éditorial, il est néanmoins possible d’affirmer que le film sera présenté en 1080p, et qu’une piste son DTS-HD Master Audio 5.1 (VO et normalement VF) sera incluse, selon les habitudes de l’éditeur, Metropolitan. Fort d’un succès critique massif, le film devrait se refaire une réelle seconde vie en vidéo, au point que cette sortie s’annonce comme un événement.
La Route déploie (…) les images les plus marquantes vues dans un film post-apocalyptique depuis belle lurette. (…) Mais au delà de ses qualités plastiques et de sa violence extrême, le film reste avant tout une formidable étude de caractère. (David Doukhan, Mad Movies)
Le film a deux défauts. Pour les amateurs, être fidèle au livre sans l’égaler. Pour les âmes sensibles : être si noir (…) Mais il a plus d’une qualité : Viggo [Mortensen] (…) Et certaines scènes, mix d' »Autant en emporte le vent » (pour le fuite d’Atlanta) et de « La Nuit des morts-vivants » (…) (Elle, Marion Ruggieri)