SYNOPSIS
Arthur est au comble de l’excitation : c’est aujourd’hui la fin du dixième cycle de la Lune, et il va enfin pouvoir regagner le monde des Minimoys pour y retrouver Sélénia. Dans le village, tout est prêt pour l’accueillir : un grand banquet a été organisé en son honneur, et la petite princesse a passé sa robe en pétales de rose… C’est sans compter le père d’Arthur, qui choisit précisément ce jour tant attendu pour quitter plus tôt que prévu la maison de sa grand-mère. Au moment du départ, une araignée dépose dans les mains du jeune garçon un grain de riz sur lequel est gravé un message de détresse. Pas de doute, Sélénia est en danger, et Arthur n’a plus qu’une idée en tête : voler à son secours ! Quitte à employer un passage de fortune, tomber tête la première dans le bar de Max, se heurter aux troupes de Kröb, le nouveau tyran des Sept Terres, secourir Bétamèche, combattre des rats, des grenouilles, des araignées velues… et découvrir, une fois arrivé au village des Mimimoys, qu’aucun message de secours ne lui a été envoyé ! Mais qui donc a bien pu piéger ainsi notre jeune héros ?
DOSSIER DE PRESSE
‘Arthur et la Vengeance de Maltazard’ est le second volet de la trilogie des Minimoys réalisée par Luc Besson. Ce second film est sorti en France en décembre 2009. Sa fin est ouverte et les spectateurs se devront d’attendre la sortie du troisième volet, ‘La guerre des deux mondes’, pour connaître le dénouement de l’histoire. D’ailleurs, les deux derniers films ont été tournés à la même période (l’acteur Freddie Hughman grandissant vite)
C’est l’actrice de doublage Barbara Kelsch qui a de nouveau été sollicitée pour incarner le personnage d’Arthur dans sa version « animée » (captures de mouvements). Elle avait déjà collaboré avec Luc Besson en assurant la voix française d’Arthur dans le premier épisode (c’est cette fois Yann Laboutière qui la remplace), mais également celle de Leeloo (Milla Jovovich en VO) en 1997 dansLe Cinquième élément.
Concernant la lumière, Arthur et la vengeance de Maltazard témoigne d’un souci de cohérence avec l’épisode précédent : « la continuité était essentielle à partir du moment où l’on tournait dans les mêmes décors et la même campagne normande, assure Thierry Arbogast, chef opérateur et fidèle collaborateur de Luc Besson. Il fallait reprendre le » look » du premier épisode (…) ». Pour ce qui est de son influence esthétique, la lumière est toujours très inspirée des grands peintres naturalistes américains tels Norman Rockwell ou Edward Hopper.
CODEC VIDEO: AVC
1080p
FORMAT: 2.40:1 CinémaScope
Europacorp (France), disponibilité: 17 mars 2010
Les lumières de Thierry Arbogast, collaborateur habituel de Luc Besson, sont restituées avec une superbe aisance. Elles se montrent éclatantes lors des séquences dans le monde réel, tout autant que dans les décors numérique. Véritable festival de couleurs, le film bénéficie d’une gamme colorimétrique particulièrement étendue, qui laisse respirer les primaires avec un éclat frappant, tout en atteignant des sommets de colorimétrie. La définition n’est aucunement en reste, offrant un niveau de détail souvent saisissant. Autre caractéristique importante: la gestion du niveau du grain. Présent dans les décors réels, ce dernier l’est tout autant dans les scènes employant la synthèse, assurant ainsi une continuité esthétique qui pourrait dérouter, mais qui participe, au final, au projet de mise en scène du film. L’animation se montre fluide et richement saturée, même si la prévalence de mouvements et la concentration des détails animés pourront finir par « saturer » les yeux les plus fatigués, en raison d’un certain manque d’intelligibilité (remarque subjective). Au final, il s’agit là d’un pressage respectueux et des plus réussis, dont nous nous sommes régalés des plans tournés dans la vie réelle, magnifiquement captés par Arbogast dans un format Scope grandiloquent.
DTS-HD Master Audio 5.1 ES: Français et Anglais (et non PCM comme indiqué sur la jaquette)
24 Bit, 96 Khz (VO et VF) au débit de 7.3 Mbps
OFFSET: aucun
Autre élément surprenant de cette édition Blu-Ray: le taux de transfert audio-numérique de sa bande-son, inédit en zone B Français, ainsi que la définition et la fréquence d’échantillonnage employés. En effet, avec ses 7.3 Mbps, ses 24 Bit réels et ses 96 Khz, cette édition s’impose comme une référence technique, à laquelle s’ajoute la présence d’un canal central arrière matricé (pour un rendu en 6.1). Derrière ces contenants de très haute facture, qui font d’emblée pénétrer dans un domaine rarement exploré par le son dit HD, il demeure, au grand final, une déception sur toute la ligne…
Et les raisons, nous les connaissons depuis fort longtemps, et nous proviennent de Didier Lozahic, responsable son auprès de Europacorp. A l’occasion d’une interview il y a quelques années, ce dernier nous avait révélé que toutes les éditions DVD Europacorp subissaient un traitement en mastering afin d’adapter la bande-son à un environnement domestique. Cette pratique, visiblement étendue au format Blu-Ray, se veut positive pour beaucoup, mais, et vous le savez, nous n’adhérerons jamais à ce principe de méthode qui consiste à épurer le mixage et à en dégrader, bien souvent, les extensions fréquentielles et la définition. Dans le cas de cette production, aussi solides que soient les chiffres invoqués, le résultat demeure relativement plat, avec une scène sonore certes bien gérée, mais qui ne matérialise aucunement l’ampleur de ses capacités en terme de définition et de résolution. Finalement assez banal, le résultat déçoit sur toute la ligne, et se montre aussi pertinent, sinon moins, que n’importe quelle autre production encodée en DTS-HD Master Audio mais présentée sous 24 Bit, 48 Khz, avec un taux de transfert de 3.5 Mbps… soit deux fois moins.
Le canal d’infragraves souffre le plus de cette castration technique: présent, il demeure plat et sans ampleur, produisant des basses neutres et peu profondes. Le reste de la scène sonore demeure en revanche largement plus convaincant, avec un rendu spatial parfois impressionnant, qui n’hésite pas à multiplexer les points d’écoute et à diffuser les informations acoustiques au coeur d’une scène sonore spacieuse et large, générant du même coup un confort d’écoute très affuté, aux sonorités plaisantes et variées. L’écoute en VO s’impose d’elle-même, la Version Française sonnant artificielle et caverneuse parfois, avec des échos résiduels disgracieux (doublage en auditorium). L’ampleur est présente, la scène arrière mise à contribution avec une certaine bonhomie, le mixage 6.1 (sans être envahissant) juste et équilibré, mobile et aéré, mais globalement, l’absence de réelle définition frappante et une certaine réserve expressive audible sur l’ensemble du spectre participent à ce sentiment de déception, où certains événement sonores voient leur substance comme ‘gommée’ et effacée…
- Arthur et la guerre des deux mondes – Premières images (4.5 minutes, HD)
- Making-of complet (52 minutes, proposé en HD)
- Secrets des personnages
- l’équipe en coulisses
- Féerie des eaux au Grand Rex
- Arthur en 4D (Futuroscope de Poitiers)
- Miniboysband en folie
A noter que cette édition propose le film sur support Blu-Ray ainsi que sur DVD (16/9, 2.35 et Dolby Digital 5.1)
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