Jean est quelqu’un de bien : un bon maçon, un bon fils, un bon père et un bon mari. Et dans son quotidien sans heurt, entre famille et travail, il croise la route de Mademoiselle Chambon, l’institutrice de son fils. Il est un homme de peu de mots, elle vient d’un monde différent. Ils vont être dépassés par l’évidence des sentiments.
C’est aussi la première fois que Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon sont partenaires à l’écran depuis leur séparation à la ville -les deux comédiens s’étaient mariés en 1998, une fille est née de cette union. Ils s’étaient donné la réplique auparavant à trois reprises, dans L’Irrésolu de Jean-Pierre Ronssin (le film sur lequel il se sont rencontrés, en 1993), puis Le Septième ciel de Benoît Jacquot (1997), enfin dans Filles Uniques de Pierre Jolivet (2003)
Le réalisateur parle de ce qui l’a séduit dans le livre et du travail d’adaptation :« C’est effectivement une histoire simple. Ce n’est donc pas l’intrigue qui m’a happé mais la manière dont Eric Holder traduisait les émotions de ces gens modestes. Avec ses outils de romancier, il parlait de ces personnes avec une fragilité et une émotion qui semblaient me dire : « Voilà ce que tu dois filmer, c’est à cela que tu dois oser te confronter ». Avec Florence Vignon, nous nous sommes alors mis au travail pour adapter ce livre. Et à l’arrivée, nous ne l’avons sans doute pas adapté. J’ai fait parvenir le scénario à Eric Holder lorsque nous avons achevé notre travail. En retour, il nous a écrit une très belle lettre dans laquelle il nous disait : « c’est moins une adaptation qu’un prolongement, qu’un enrichissement, qu’un dévoilement d’une émotion que le roman tâchait de transmettre. »
IMAGE
CODEC VIDEO: AVC
1080p
FORMAT: 2.35:1
France Télévisions Distribution
Un très beau pressage HD, qui permet de mettre en lumière la très délicate photo dont jouit le film, le tout enrobé dans une ambiance doucement argentique qui habille et texture les images de toute beauté. Une image dense et détaillée, réaliste et subtilement spectaculaire. Les cadrages si symboliques et pregnants du cinéaste prennent en HD tout leur sens, à l’image de cette longue séquence finale (deux travelling avant) qui se pose comme la clé de voûte du film.
SON
DTS-HD Master Audio 5.1: Français & Français DTS-HD Master Audio 2.0
24 Bit, 48 Khz
OFFSET: n/a
Un rendu acoustique très nuancé, presque atone parfois, qui permet de mettre en scène les somptueux silences et non dits qui baignent le film. Le canal de grave se montre inexistant, ainsi que la scène arrière, l’essentiel étant focalisé au coeur même de la scène sonore frontale, sur la voie centrale. Là où une piste encodée en Dolby Digital 5.1, sur une édition DVD par exemple, aurait introduit de négligentes distorsions, ne respectant pas l’intégrité des voix complètement, le codec DTS-HD Master Audio lui assure une présente constante des fils conducteurs acoustiques du film. Aussi peu puissante soit-elle (il s’agit sans le moindre doute du mixage le plus doux et le moins agité qu’il soit), la piste DTS-HD Master Audio maintient une forme d’intensité jusque dans les innombrables silences, garantissant un rendu sonore intact, lavé de toute compression. Miraculeux dans sa discrétion, le mixage n’en est que grandi et épuré, tout en y gagnant incontestablement en présence et en densité.
INTERACTIVITE
- Bande-annonce
- Interview (superbe) d’une durée de 31 minutes
- Scènes coupées
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