7 juin, 2023 - 06:45
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LE CHOC DES TITANS: Chronique Blu-Ray

SYNOPSIS

La dernière bataille pour le pouvoir met en scène des hommes contre des rois et des rois contre des dieux. Mais la guerre entre les dieux eux-mêmes peut détruire le monde. Né dun dieu mais élevé comme un homme, Persée ne peut sauver sa famille des griffes de Hadès, dieu vengeur du monde des Enfers. N’ayant plus rien à perdre, Persée se porte volontaire pour conduire une mission dangereuse et porter un coup fatal à Hadès avant que celui-ci ne sempare du pouvoir et fasse régner lenfer sur terre.

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DOSSIER DE PRESSE

Le Choc des Titans est le deuxième film dans lequel Liam Neeson et Ralph Fiennes jouent ensemble après La Liste de Schindler (1993) de Steven Spielberg. C’est également la seconde fois que Ralph Fiennes partage l’affiche avec Danny Huston et Pete Postlethwaite après The Constant Gardener (2005).


Mouloud Achour, chroniqueur dans Le Grand Journal de Canal+, interprète le personnage de Kucek dans le film de Louis Leterrier. C’est son premier rôle important au cinéma (avant, il avait fait quelques petites apparitions dans Sheitan ,Astérix aux Jeux Olympiques ou Cyprien). Mouloud Achour devait déjà faire une apparition dans L’ Incroyable Hulk, le précédent film de Louis Leterrier, mais l’animateur manqua le jour du tournage.

 

Le dimanche 4 avril 2010, un séisme de magnitude 7,2 a frappé le sud de la Californie à 15h40 (heure locale). Pour certains spectateurs du Choc des Titans, l’événement a coïncidé avec l’intervention du Kraken dans le film, ce qui leur a valu une brève expérience de cinéma en 4D.

 

Ce film est un remake du désormais classique de 1981 réalisé par Desmond Davis. On retrouvait au générique Laurence Olivier (Zeus) et Ursula Andress (Aphrodite), et surtout la légende des effets spéciaux Ray Harryhausen. Le clip de la chansonWorry about Ray du groupe ‘The Hoosiers’ lui rendait d’ailleurs hommage, à travers des images du célèbre Kraken.

 

Le Choc des Titans a été tourné au Royaume-Uni, dans les îles espagnoles des Canaries, en Ethiopie et en Islande. Les scènes de volcans ont été réalisées au Pays de Galles, dans un endroit qui avait été utilisé pour les tournages de Willowet Street Fighter.



Breton de coeur et d’origine, nomade de fait, tenté par la médecine,
journaliste par passion, voyageur et observateur par curiosité, Nicolas
Hulot aime rappeler qu’il «n’est pas né écologiste, mais qu’il l’est
devenu». Son parcours, semé de découvertes, d’expériences et de
rencontres qui l’ont mené d’un bout à l’autre du globe, a petit à petit
forgé son combat pour l’écologie et plus largement en faveur d’une
approche plus humaniste du monde.
Après quelques mois passés en fac de médecine, il exerce plusieurs petits
boulots et découvre la photo. Göksin Sipahioglu, créateur de l’agence
SIPA presse lui fait confiance ; Nicolas Hulot fait du photoreportage son
premier métier. Il parcourt ainsi le monde durant 5 ans et est témoin
de faits nationaux et internationaux marquants, notamment en Afrique
Australe ou en Afrique du Sud avec les événements qui ont précédé la fin
de l’apartheid. La photo l’amène naturellement à s’intéresser à la presse
écrite et parlée, et il a l’opportunité d’entrer à France Inter. De 1978 à
1987, il sera journaliste et producteur de plusieurs émissions. Il innove
dans les méthodes de reportages, se faisant acteur d’aventures qu’il
fait vivre en direct à ses auditeurs. C’est ainsi qu’il relève certains défis
comme la descente du Zambèze à la pagaie ou se pose au pôle Nord
géographique avec le 1er aéronef monomoteur. En 1987, le hasard de
la vie le mène à l’audiovisuel, chez TF1. Une simple expérience qui ne
devait durer que quelques mois, et qui se transforme en une véritable
tranche de vie. Depuis 22 ans, Nicolas Hulot a successivement été
producteur et présentateur des émissions «Ushuaïa, le magazine de
l’Extrême» (1987-1995), «Opération Okavango» (1996-1997) et enfin
«Ushuaïa Nature» (depuis 1998).

image2

blue-dot CODEC VIDEO: VC-1
blue-dot 1080p
blue-dot FORMAT: 2.35:1
blue-dot Warner (France), disponibilité: 18 août 2010 (zone B)

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Globalement, cette édition HD délivre un rendu visuel chatoyant (colorimétrie somptueuse et relevée, cadres en CinémaScope rehaussés…), offrant des images généralement denses et très souvent piquées, pour ne pas dire hautement détaillées. Un léger grain argentique habille l’ensemble, apportant une gamme de textures fort agréables, tandis qu’un léger bruit numérique empêtre parfois certains arrières-plans « sensibles », mettant en exergue, involontairement, certains effets spéciaux visuels très moyens. L’encodage se montre en tout points solide, avec une grande fluidité apparente, et sans fluctuations compressives nocives. La profondeur de champ, associée à un degré de définition poussé, offrent un rendu très réussi, loin de tout lissage ou de compromission, à l’exception de certains plans moins léchés. Excellent niveau des noirs également, aidé en cela par des contrastes saisissants, qui permettent un découpage optimal lors des séquences les plus propices (tanière de la Méduse, salle du palais…). Dans l’ensemble, cette édition procure de fort agréables sensations visuelles, et permet de profiter des images élancées du cinéaste avec une superbe fidélité. Sans pour autant constituer la meilleure surprise du moment, l’ensemble n’en demeure pas moins solide et éprouvé, et ces immenses étendues de sable ou de sols volcaniques, cadrées en plongées, emportent totalement l’adhésion avec délectation.

 

A signaler: le film est ici proposé en version dite 2D, alors que le film a été exploité en 3D dans certaines salles, suite à sa conversion vers ce format. Son tournage a été réalisé en 2D traditionnelle. Depuis la sortie du film en vidéo, Philips organise une offre exclusive: le film y est offert, dans une version Blu-Ray 3D tirée de la copie salles, pour tout achat d’un pack home-cinema de la marque. En Allemagne (donc en zone B tout comme la France), le film a été édité au format Blu-Ray dans une version 3D.


 

son2

blue-dot DTS-HD Master Audio 5.1: Anglais.  Français, talien etc… sont proposés en Dolby Digital 5.1 (640 Kbps)
blue-dot 24 Bit, 48 Khz , 3155 Kbps
blue-dot OFFSET: aucun

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Le Choc des Titans déploie en quasi-permanence une scène sonore 5.1 qui, si elle se montre quelque peu moins perforante et performante que d’autres titres chroniqués au cours de cet été 2010, leur emprunte leurs chemins acoustiques sinueux ainsi que leurs vertus sonores saisissantes. La piste DTS-HD Master Audio, proposée en 5.1 multicanaux, se montre diantrement puissante et appuyée, regorgeant d’ampleur et (assez) forte de situations sonores épiques. Les multiples combats décrivent un périmètre acoustique large et densément peuplé de cris, vociférations, râles et souffles qui, d’un même tenant, procurent ampleur et souffle guerrier à un ensemble souvent qualifiable de remarquable… mais pas en permanence. En particulier, le combat final, contre le célèbre Kraken, constitue un point d’orgue sonore où culminent toutes les vertus de ce mixage sauvagement agressif lorsque besoin se fait sentir. L’ensemble réagit principalement avec flexibilité et puissance, incitant à faire grimper les décibels afin de savourer au mieux cette déferlante de clashs et autres concussions, tout en préservant la fort agréable intelligibilité qu’offre le codec DTS-HD Master Audio 5.1, ici clairement à son avantage, et loin, très loin des pistes son déployées par l’éditeur au cours des précédentes années, sur supports DVD ou Blu-Ray. La musique se répand avec tact et tenue, tandis que s’additionnent les multiples sons des armes, sans toutefois mettre en avant ce supplément d’âme ou ce net surcroît de définition qui font la force d’autres pressages/mixages. La réponse en fréquence, dans son ensemble, ne faillit jamais à la tâche, proposant une « lecture sonore » de bonne qualité sur l’ensemble du spectre audible, sans toutefois s’ouvrir avec suffisamment d’ardeur vers le haut du spectre, d’où cette perte parfois sensible de dimensionnement et de précision directionnelle dans la délimitation spatiale du champ sonore.

choc des titans

Lors des séquences animées, ou autres manifestations des Dieux, une franche mobilité spatiale enrobe les sons, qui se déplacent aux quatre coins cardinaux de l’installation avec une facilité déconcertante et une évidente précision, et ce même si le recours à la scène arrière se montre parfois quelque peu négligé ou peu enclin aux assauts acoustiques les plus agressifs. Variété et diversité (les cris fulgurants des différentes créatures, Médusa en tête, aux déplacements vocaux et corporels réellement multicanaux) animent ce mixage au montage son certes tapageur et typé, mais disposant de suffisamment de rigueur et de largeur acoustique pour convaincre en termes de dimensionnement de la scène sonore. Néanmoins, le mixage proposé génère assez vite une certaine fatigue auditive, l’équilibre sonore n’étant que rarement atteint, et l’ensemble déployant davantage de décibels que de réelles subtilités de montage ou mixage. Mention spéciale aux combats iconiques (la Méduse, le Kraken, les Scorpions, les manifestations de Poséidon) qui, au delà de proposer un montage image agité et « panoramico-circulaire », diffusent les chocs sonores aux quatre coins de l’auditorium, toujours avec fermeté et propreté, notamment via le canal de renfort de graves, imposant et profond, mais sans pour autant générer de véritable coup d’éclat. A signaler enfin, la relative modestie sonore de certains combats, et le fort sentiment d’assister davantage à un déferlement de violence acoustique qu’à une authentique construction par étagement et dimensionnement des plans sonores. Le codec DTS-HD Master Audio libère la force vive du mixage, se faisant évocateur et tapageur. Habile compagnon de route, il dynamise complètement le potentiel sonore du film, en lui octroyant un train de bits généreux qui lui permet d’explorer le master son avec tact et brio, et de convenablement remplir chaque recoin de l’espace sonore, sans subir de pertes compressives ou faire preuve de concessions acoustiques comme ce fut trop souvent le cas chez l’éditeur depuis tan d’années sur support DVD. Si réégalisation/adaptation de la bande-son il y a eu, elle demeure presque invisible et laisse respirer le contenu sonore dynamique insufflé lors du mixage, sans le contraindre.

 


interactivite

  • Pertinent mode « d’interactivité avancée Warner Bros » (Maximum Movie Mode), moins porteur que sur d’autres titres de l’éditeur (Sherlock Holmes), mais fort bienvenu. Le tout est présenté en DTS-HD Master Audio 5.1, mêlant le son du film avec celui des segments de making-of.
  • Focus Points: courts segments sur la fabrication des effets visuels, accessibles indépendamment ou inclus dans le mode d’interactivité avancée mentionné plus haut.
  • Sam Worthington : un héros intemporel
  • Fin alternative (ridicule et non finalisée)
  • Scènes coupées
  • Warner BD-Live (assez incomplet, mais qui progresse de mois en mois chez cet éditeur)


evaluation

Note image Note Image
Note DTS Note DTS
Note mixage Note mixage
Note dynamique Note dynamique
Note scene arriere Note scene arriere
Note dimension Note dimension
Note interactivite Note interactivite
Note globale Note globale
Note interet du blu-ray Note interet du blu-ray


A propos de Stéphane Roger | Cornwall

Rédacteur en chef et créateur du site DTS-Phile.com. Cinéphile, enseignant.

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