Les technologies du cloud ne cessent d’évoluer ces derniers temps, et il en va de même pour les contenus en Haute Définition. Nous venons de recevoir un communiqué de presse émanant de DTS Inc, et qui précise qu’une alliance entre le groupe et Ultraviolet vient de voir le jour. Concrètement, cette alliance permettra aux future sorties de titres bénéficiant de la technologie Ultraviolet de sortir du carcan des pistes son stéréo archi-compressées pour bénéficier d’une stéréo de qualité, de 5.1 voire de 7.1, le tout via le codec DTS Express. Ce codec, que DTS baptise « low bitrate » (par opposition au son sans pertes, dit « Lossless »), sera très bientôt disponible sur les copies numériques des films édités par les studios membres de l’alliance, notamment Universal, Paramount ou encore Sony Pictures.
Pour mémoire, ce codec permet de diffuser un flux sonore encodé en DTS (avec pertes, aucunement « lossless ») lorsque les conditions techniques de diffusion (télévision, copies numériques comme c’est d’ailleurs le cas avec la technologie Ultraviolet) se montrent trop étroites. Ainsi donc, la copie numérique du film acquis se verra proposée en DTS 2.0, 5.1 ou 7.1, une véritable première dans l’histoire des contenus dématérialisés grand public puisque jusqu’à présent, le rendu sonore se montrait toujours peu étoffé, « rêche », et souffrait d’une intolérable surcompression due aux contraintes de place physique. Certes, le codec DTS Express emploie cette même compression (voir les chiffres plus bas) mais optimise tout de même à la fois le débit, et la perspective sonore, qui sort enfin d’un format stéréo compressé et écrasé pour se répartir, selon le mixage du film, sur 5.1 ou 7.1 canaux.
Le codec DTS Express travaille de la manière suivante (cliquer sur une case à gauche pour en révéler le contenu):
- Dans le cas d’une piste son 2.0
- Dans le cas d’une piste son 5.1
- Dans le cas d’une piste son 7.1
Dernier point: le bitrate audio nominal est adaptatif, ce qui permet une certaine flexibilité dans le rendu du son et la qualité de l’encodage.