GENERIQUE |
Réalisation | Eric VALLI |
Chef Opérateur | Eric Guichard (AFC), Jean-Paul Meurisse (César de la Meilleure Photo ) |
Musique | Bruno COULAIS ( César de la Meilleure Musique ) |
Montage | Marie-Josephe YOYOTTE |
Sound Designers | Denis Guilhem, Denis Martin, Bernard Le Roux, Gina Pignier (monteuse son) |
Production | Jacques PERRIN |
Conseiller DTS | Hervé Roux |
Conseiller Dolby | Francis Perreard |
INFORMATIONS TECHNIQUES |
Transfert de données D.T.S | 754 Kb/s (Half Rate) DTS 5.1 |
Transfert de données D.D. | 448 Kb/s |
Langues | Fraçais & Tibétain DD 5.1; Français DTS 5.1 Commentaire audio en DD 2.0 Clip Vidéo en DD 5.1 |
Sous-Titres | Français (blancs) |
Menus | Animés et sonores. Intro. animée. |
Jingle DTS | AUCUN |
Changement "à la volée" | Oui, possible. |
Editeur | Editions Montparnasse, 18 Octobre 2000. |
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Suppléments:
Making of inédit de 26 minutes,
Commentaire audio du Réalisateur, de la Monteuse, du Producteur et de Bruno
Coulais (musique), Doculentaire inédit "Le Dolpo, un Pays Caché", 2
bandes-annonces (VF et 2.0 surround), Clip Vidéo inédit "Le Lac" en
Dolby Digital 5.1, partie DVD ROM.
Site Officiel: himalaya-video.com.
LE FILM
Le Dolpo: le vieux chef Tinlé refuse de laisser la conduite de la caravane de yaks au jeune Karma, qu'il accuse d'être responsable de la mort de son fils. Ce dernier, en dépit des oracles, lève la caravane avant la date annoncée, et entraîne avec lui tous les jeunes du village. De son côté, Tinlé, aidé de son second fils Norbu et de son petit fils Passang décide lui aussi de se lancer à l'assaut des hautes plaines. "Une aventure grandiose entre les hommes, la nature et les dieux".
Himalaya est une ode splendide à la vie: littéralement mystique et empreint d'un esprit d'aventure et de courage, le film de Eric Valli se hisse droit vers les sommets de l'humain et de la solidarité. A une mise en scène ample et généreuse s'associe une foi entière, une passion unanime et d'une force inouïe pour la culture d'un pays et d'une région qui ont su résister aux assauts du temps et de la modernité. En suivant l'itinéraire d'un jeune enfant, qui, plus tard, deviendra le chef et le guide spirituel de tout un peuple, Valli s'intéresse principalement à l'existence, tant est si bien que son oeuvre, d'abord visuelle, débouche sur une fable d'une force prodigieuse. Tout est réussi et justifié dans Himalaya: des scènes d'aventures, épiques et majestueuses, aux scènes intimistes, touchantes de vérité non dissimulée, son film respire l'amour d'un pays et de sa culture millénaire. Photographe, aventurier, mais aussi grand passionné, Valli a vécu plusieurs années parmi les 'Dolpopas'. De cette expérience, il a puisé une force d'évocation et de narration d'une sensibilité presque "émerveillée". Du grand Art. A ne pas rater, la critique de Patrice Leconte, disponible sur le site Internet officiel du film.
IMAGES
Les images offertes par ce DVD sont de toute beauté: précises, lumineuses,
définies (un peu moins par moments...), elles illuminent littéralement un
ensemble en tous points remarquable. L'étalonnage des couleurs est très juste,
avec, entre autres, des bleus sidérants de beauté et d'éclat, et semble
fidèlement reconstituer les lumineuses immensités du Dolpo. Majesté,
splendeur... toute la partie image est remarquable. Dommage cependant que
l'utilisation d'un réducteur de bruit vienne de temps à autres geler les
arrières plans et anémier la définition. Eric Valli doit se réjouir! Le
travail effectué par l'éditeur est on ne peut plus respectueux de sa vision
originale.
LA BANDE-SON
Toute la partie acoustique du DVD bénéficie des mêmes soins que ceux apportés à l'encodage image. Cette bande-son est l'une des plus justes et des plus belles de notre Zone 2. Sans pour autant exagérer et glisser vers l'artificielle, la bande-son de Himalaya est d'une qualité très satisfaisante. Ample et généreuse, la masse sonore ne perd jamais de sa texture, et propose une scène sonore d'un naturel et d'une transparence souvent superlatifs. Tous les détails d'une prise de son dans des conditions extrêmes sont là, que ce soit "pris sur le vif" sur le terrain, ou bien ajouté en post-synchronisation. Peu d'effets tapageurs ou grandiloquents, c'est une "onctuosité" frontale très marquée (stéréophonie ouverte et fort bien expressive) qui est offerte ici, fidèle, là-aussi, aux conditions de tournage. réalisme est le terme le plus consacré pour décrire cette bande-son qui fait la part belle à la majesté des paysages. Les voies arrières disposent d'une présence discrète au début, puis s'expriment librement lors de certaines scènes de voyage. En ce sens, la tempête, les chutes de pierre, ou bien les ambiances nocturnes des camps en haute montagne sont reproduites avec un aplomb et une texture on ne peut plus convaincants. Ce qui demeure frappant, c'est le "design" de l'ensemble: le travail effectué en studio ne trahit en rien l'aventure expérimentée par l'équipe, et rien ne semble surfait ou exagéré. Le film est ici proposé dans une version proche de la vérité du tournage, où l'ouïe du réalisateur - je m'avance peut-être un peu trop... - devait très probablement constituer une extension de son champ de son champ de vision. Himalaya est avant tout l'œuvre d'un homme à la sensibilité exacerbée: perpétuellement en état de captation, jamais ses sens ne pourront l'abandonner, tant est si bien que l'on pourrait presque dire que tel son entendu en surround sur cette bande-son a été entendu sur place, lors du tournage, au Dolpo.
Cette approche particulière, centrée comme on l'a vu sur le réalisme frontal
et l'extension arrière (qui ouvre la profondeur de champ sonore) est presque
parfaitement rendue par un DTS 5.1 de toute beauté. Ouvert, expansif, mais
surtout, surtout très respectueux de la musique vivante et enjouée de Bruno
Coulais, la version française DTS est magnifique. Sa rivale n'a que peu
d'arguments pour se défendre: plus faible en niveau et nettement moins ouverte
et articulée, elle fait pâle figure par moments. Empêtrée dans des
problèmes d'évocation et non douée de facultés suffisantes pour exprimer
toute la magie artistique du film, la version Dolby Digital réduit presque
considérablement l'expérience proposée par Valli. La version DTS brille par
son taux de transfert, ici égal sur tous les canaux. Rien n'est perdu dans le
flux de données, et bien des détails musicaux du thème principal très aéré
et personnalisé sont retranscris avec conviction et panache. Clarté,
cohérence et qualité de timbre illuminent un ensemble sonore prodigieux. Non
ré-égalisée et très proche des éléments originaux, cette version est un
modèle du genre. En dépit de sa discrétion -peu de surrounds, mais grave bien
rond et très massif par moments- la bande-son d'Himalaya restitue des
hautes fréquences très musicales, des médiums ouverts, et des basses
fréquences convaincantes. Le passage au Dolby Digital est neutre par moments,
et destructeur à d'autres: lors de la scène d'ouverture dans les champs près
du village, les voies sont bien moins ouvertes, comme bouchées, tandis qu'en
DTS, elles respirent de vie, de clarté... de naturel. Discret, et saisissant.
L'ouverture est immense par moments (générique d'ouverture...), et les voies
arrières participent à encore plus de profondeur de champ (n'hésitez pas à
les monter de environ 1Db sur l'ampli). Ce n'est peut-être pas Le Meilleur DVD
DTS (la palme revient là à Gladiator), ni la meilleure bande-son du
monde, mais elle empreinte des chemins qui l'y dirigent plus que sûrement.
Seuls reproches: un manque de transparence peut se faire entendre par moments (ouverture du chapitre 8) sur la musique. Un côté unidimensionnel ressortira à d'autres endroits, mais après une écoute attentive, l'on se rend compte que cela a été pensé de la sorte: le côté "documentaire" fait valoir ses droits. Impossible de le voir comme un défaut, puisque cela fait partie de la conception de l'ensemble!
"Highlights"
0:34:41 Le départ
0:36:17 L'équilibre et la clarté, l'un des plus beaux effets.
1:05:07 et l'intégralité du du chap. 11
1:10:04 un effet à l'image du film: rare
1:10:27
-Ampleur et majesté - Mi-débit...
-Qualité générale - Un léger manque de transparence par moments...
-Supériorité réelle du DTS - Absence de logo DTS en ouverture...
-Un excellent zone 2 DTS.
BILAN
Équilibre Sonore 15/20
Définition Spatiale 14.5/20
Présence 14/20
Dynamique 14.5/20
Fidélité / Naturel 14.5/20
Reproduction Musique 15.5/20
Activité Surround 14/20
Niveau L.F.E 13/20
GLOBAL: 14.35 / 20, "Mention Bien"
Mixage artistique: 14/20
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Ne manquez pas l' INTERVIEW de Victoria Willis : "La genèse d'un DVD DTS"
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Matériel utilisé pour ce test: Amplificateur Denon AVC 3800, Décodeur DTS Millenium 2.4.6 (mode manuel, réglages médians), Lecteur DVD Toshiba SD2109, Enceintes frontales JM LAB Opal 609 bi-câblées (configuration "trois voies" par ajout d'une deuxième bobine concentrique et d'un filtre approprié), centrale JM LAB Cobalt CC800, arrières Jamo 160, caisson de basse Yamaha YST 40. Câbles audio-vidéo haute-définition.